Garantir la sécurité est une exigence
26 septembre 2007Le harcèlement des forces de police est malheureusement une réalité quotidienne. Le dernier incident à Tours avec l’éclatement d’engins explosifs « artisanaux » traduit l’obligation d’une vigilance accrue et d’un dispositif encore renforcé, même s’il sera toujours difficile de parer à toutes les éventualités.
Chacun doit se sentir soutenu et mobilisé, dès lors qu’il s’agit de faire respecter la sécurité, la tranquillité publique et naturellement la liberté d’aller et de venir.
Cela passe par une vraie synergie entre police nationale, gendarmerie – lorsqu’elle est territorialement compétente – police municipale, sans oublier le concours précieux et irremplaçable dans un autre registre des gardiens d’immeubles et des personnels de sécurité. Dans cette perspective, Préfet, Procureur de la République et Maire doivent être en responsabilité et coopération permanentes.
Des objectifs précis qui ont valeur de symbole de la volonté concrète de rétablir sécurité et liberté doivent être donnés. Par exemple, les chiens et les punks qui remontent le soir des quais de la Loire vers la Place Plumereau ne doivent pas être tolérés.
De même que la nuit de fréquentes patrouilles doivent garantir la sûreté à chaque citoyen. A côté des insécurités et des délits, il y a le simple mais perturbant trouble de voisinage. Dans un immeuble, dans une rue.
La présence et la vigilance des gardiens d’immeubles sont de ce point de vue impératives.
S’il faut recruter, s’il faut décider des heures supplémentaires sur la base du volontariat avec augmentation du traitement à la clé, décidons le ! J’ai réclamé à de nombreuses reprises un rapport au maire sur ce sujet pour agir. Jamais de réponse. Ou plutôt on botte en touche avec une condescendance pateline et irresponsable. Faudra-t-il des incidents graves pour enfin prendre les mesures indispensables ?
En outre, n’oublions pas la nécessité dans chaque petit quartier d’une offre de proximité. Pour éviter troubles, tensions, incivilités, violences, il faut aussi des lieux ouverts dans la soirée pour éviter que les pieds d’immeubles et les cages d’escalier ne deviennent les seuls espaces de rencontre accessibles aux jeunes.
Un travail important est fait par de nombreuses associations et des animateurs ardents et passionnés mais souvent débordés.
Faisons le point de façon précise. Un élu par quartier doit être la cheville ouvrière de ce plan d’actions concrètes. Ne nous contentons pas de désigner des boucs émissaires. Ne nions pas la réalité. Ne nous voilons pas la face en faisant de l’autosatisfaction benoîte.
Vivre en sécurité mais librement reste un défi que nous n’arrivons pas suffisamment à garantir à chacun. Alors agissons !