Archives de 2008

Famille politique, je vous aime !

5 avril 2008

Mercredi 2 avril, à l’église de la rue Saint Louis en l’Ile, se retrouver autour de la mémoire du Président Pompidou et de son épouse Claude Pompidou, en présence de Jacques Chirac et de Bernadette Chirac, m’a permis de ressentir avec chaleur la force tonique d’une famille politique.

J’ai revécu par la pensée avec émotion les rencontres très riches, libres et joyeuses que j’ai eu le privilège de vivre avec Madame Pompidou, sans oublier l’intelligence et la chaleur du regard de son mari, qui incarnait l’humanisme avec une excellence rare.

J’étais heureux d’être aux côtés de monsieur et madame Chirac un « ex », fidèle, fier de l’être, et amusé de constater que nous n’étions pas nombreux sur le plan politique…

Dans le respect des hiérarchies, les liens, qui se nouent, résistent, lorsqu’ils sont authentiques et symétriques, au temps, à l’usure, à l’opportunisme, aux petits calculs. Ils sont un vrai soleil intérieur qui permet de faire face à l’adversité et à la solitude.

J’aime dans la politique l’engagement, les vraies complicités d’autant plus intenses qu’elles sont rares, la communauté de réflexes et de regards qui rassemblent dans un même élan des caractères parfois très différents.

Avoir de la mémoire, des vertèbres et de la passion, est un viatique nécessaire pour affronter les tempêtes et les calmes plats.
Des souvenirs très privilégiés permettent de regarder l’horizon sans nostalgie ni amertume.

Je n’oublierai jamais l’élégance et la vivacité d’esprit de madame Pompidou. Je repense avec bonheur au discours de Bernadette Chirac au ministère pour le dîner que j’avais organisé en l’honneur de Claude Pompidou. Je relis avec amusement un petit « papier » que Jacques Chirac m’avait adressé lors d’un conseil des ministres, m’informant qu’il avait mobilisé le Premier Ministre au sujet des besoins budgétaires du ministère en concluant pour souhaiter qu’il me donne satisfaction : « inch allah ! »

Mercredi, en écoutant les magnifiques chants grégoriens, non loin de madame Bettencourt et d’Edouard Balladur, j’ai été irradié par la lumière de l’esprit d’une vraie famille politique.

Ce matin, au comité départemental de l’UMP, à Saint Cyr sur Loire, la force de liens anciens et finalement très solides a permis d’éviter d’inutiles déchirements. A quoi bon régler ses comptes de façon prématurée et trop réactive ? Mon compagnonnage avec Philippe Briand remonte à 1978. Il comporte une vraie authenticité, mâtinée d’indépendance et de lucidité. Nous avons su dépasser de vraies querelles, chacun menant la vie politique correspondant à son tempérament et à son éthique personnelle. Aussi étrange que cela puisse apparaître aux observateurs extérieurs, qu’ils soient eux-mêmes élus ou journalistes expérimentés, nous sommes proches, conscients d’être à part, et disons-le avec orgueil, au delà et au dessus des médiocrités très banales.

J’ai confirmé, de façon très apaisée, que je ne serai pas candidat lors des prochaines législatives et municipales, en ayant la volonté de continuer à être utile à nos concitoyens, à ma ville, à mon pays. Je serai un « facilitateur », « un ingénieur conseil », d’autant plus libre et indépendant que je ne roule pas pour moi à Tours. Les impatients très nerveux et fébriles ont des tics qui me font sourire et qui traduisent qu’ils ne seront jamais au niveau requis pour sauter la barre… D’autres plus sensibles et intelligents se préparent. Je les aiderai avec une totale sincérité. Et une énergie intacte, dont je ne vais pas m’excuser !

Dans notre réunion consacrée à la reconquête nécessaire après la série d’échecs constatés dans l’ensemble du département, les affrontements non achevés, les rancoeurs sous-jacentes et les plaies encore vives se sont en fait estompés derrière la solidité d’une vraie histoire politique commune. Le soldat de base d’aujourd’hui sera le ministre de demain, le parlementaire glorieux, le recalé provisoire, le militant ardent l’espoir du futur… Ainsi se déroule toute carrière politique…

Vivre cela de cette manière, avec philosophie et humour, n’est pas un déni de réalisme, un rêve chimérique, une impuissance revancharde.

C’est avoir envie de dire, malgré la dureté de l’échec, que la vie politique n’est médiocre que pour les petits. L’échec permet la renaissance. Il contraint au dépassement de soi. Il est une ascèse.

Je repense à une sublime phrase du livre de mon père « Vent d’espoir sur la démocratie » : « Occident signifie déclin, mais déclin cyclique qui prépare l’aurore, renvoie le soleil à l’Orient, fonde les renaissances » et à ce trait d’humour très utile en politique, notamment à Tours : « la parabole du semeur ne recommande pas les semailles en terrain pierreux »…

Documents de campagne – Elections Municipales 2008

2 avril 2008

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

J’ai décidé de présenter ma candidature aux élections municipales de Tours avec la volonté de donner un élan nouveau à notre ville.

Cela fait maintenant 30 ans que j’y ai trouvé de solides racines. J’aime Tours et j’ai à coeur de contribuer à l’avenir de notre ville, au nord comme au sud de la Loire.

Rien ni personne ne me détournera de ma volonté de servir ses habitants en les rassemblant autour d’un projet positif, fédérateur et dynamique. Avec l’objectif précis de la création d’emplois et la recherche d’activités nouvelles en favorisant l’implantation d’entreprises performantes.

Lorsque l’on observe ce qui se passe dans des villes voisines, telles qu’Angers, Le Mans et Orléans, on mesure qu’il faut aller de l’avant, au terme de 13 ans de gestion de la municipalité sortante. On constate qu’il faut agir concrètement dans chaque quartier et fortement pour qu’une belle ambition assure notre rayonnement. Pour que chacun puisse vivre tranquillement, trouver sur place un emploi, donner à sa famille un avenir heureux.

Je vous dois la vérité. Le résultat des législatives m’a bien évidemment déçu. Je me suis posé de nombreuses questions. Beaucoup d’entre vous m’ont aidé à traverser cette épreuve. Leurs encouragements et mon tempérament d’homme d’action m’ont permis de trouver toute l’énergie nécessaire à ce nouveau combat.

Je suis un homme de conviction, de dialogue et d’union, respectueux de la diversité politique, culturelle et religieuse, soucieux de la mobilisation de toutes les énergies. Pour bien gérer une ville, il ne faut pas d’esprit partisan, pas de sectarisme même s’il est habillement déguisé.

Je vais donc constituer une liste d’union, d’hommes et de femmes incarnant les meilleurs talents de tous les quartiers dans un esprit d’ouverture à tous les courants de la société.

La clé de la réussite, c’est de faire des propositions fortes et claires, c’est d’être au service de chacun. Un élu doit savoir écouter. Puis agir, grâce au concours précieux et irremplaçable des fonctionnaires de la ville de Tours et de Tours Plus, et grâce à la mobilisation de tous ceux qui travaillent dans notre ville. Il faut de l’énergie et du caractère, avec la volonté scrupuleuse de tenir ses engagements, c’est à dire annoncer ce qu’on va faire et le réaliser avec persévérance et courage.

Lorsque j’ai eu l’honneur d’être pour notre pays ministre de la Culture et de la Communication, cette passion de l’action et du résultat m’a animé. J’ai été heureux de pouvoir soutenir un grand nombre de projets à Tours et d’apporter une vraie aide à beaucoup d’associations tourangelles tout en regrettant certains blocages dus à la municipalité.

Je veux défendre les intérêts de notre ville partout où ce sera nécessaire. En allant frapper à la porte d’un gouvernement ami. En travaillant en équipe. En gérant bien et avec sérieux l’argent du contribuable. En pratiquant une gestion transparente avec le souci de l’éthique. En vous faisant participer aux grandes décisions qui concernent l’avenir de Tours et de l’agglomération. Ce sera un vrai changement. Une rupture !

C’est pourquoi j’ai besoin de votre soutien. Je serai présent et j’aurai besoin de vous dans chaque quartier, dans chaque rue pour me dire vos attentes et pour réagir au projet que je suis en train de bâtir.
Avec vous, tous ensemble, nous devons faire de Tours une vraie capitale économique, touristique et culturelle, sûre et solidaire. La vraie capitale de cette magnifique Vallée de la Loire. Tours vaut mieux !
Très cordialement.
Renaud Donnedieu de Vabres

A « Neuilly sur Loire », l’opposition aurait eu droit de cité …

29 mars 2008

En langage de l’écurie André Laignel, maître en sectarisme universel, évoquer « Neuilly sur Loire » comme l’a fait Jean Germain en clôture du débat contradictoire qu’il a « consenti » à honorer de sa présence entre les 2 tours, c’est essayer de me caricaturer et de faire apparaître comme élitiste et non démocratique notre projet.

Avant de donner des leçons, il ferait mieux de pratiquer à Tours, notre ville malheureusement trop pauvre, le pluralisme, le respect de chacun. Jugez-en : pas un siège pour l’opposition avec voix délibérative à Tours +, pas de voix discordante innovatrice et constructive à l’OPAC, au CHU, à l’Université, à la Sémitrat. Nous sommes rayés de la carte par la volonté autocratique du maire et de sa majorité muette, admirative, et comblée d’indemnités.

Mais c’est mal connaître notre détermination et notre volonté intactes et vivantes de faire entendre les milliers de Tourangeaux que nous représentons, sans oublier ceux qui se sont abstenus par impatience et scepticisme.

On nous ferme la porte du Conseil d’administration du CHRU, alors nous allons monter une association pour éviter la fermeture de Clocheville.

On nous interdit l’accès entier au Conseil de la communauté d’agglomération, alors nous déposons les statuts d’une association citoyenne contre le projet de tramway à 600 millions d’euros sans étude sérieuse préalable !

On envisage la déstabilisation de l’Ecole des Beaux Arts, à laquelle rien n’est annoncé concernant son transfert, alors nous allons mobiliser anciens élèves et étudiants pour défendre cet établissement prestigieux et reconnu.

On rembourse par anticipation à la veille des élections les trop perçus de charges locatives de l’OPAC, donc nous le dénonçons car nous n’avons pas besoin de siéger au conseil d’administration pour que les locataires nous avertissent…

Bref, l’équipe des 10, renforcée par l’ensemble des 55 de la liste et stimulée par l’addition des énergies de très nombreux citoyens de Tours, va briser le mur du silence méprisant, de l’arrogance bonhomme et très sectaire. Je croyais d’ailleurs que les « Verts » avaient d’authentiques convictions sur le pluralisme politique et la démocratie de proximité. Puissent-ils se réveiller avant que le système Germain ne leur ait offert trop de petits avantages !

Pour anticiper, et susciter leur curiosité politique, nous leur indiquons la brûlante question du permis de construire à Tours Nord à l’emplacement de l’école normale de jeunes filles, promis aux promoteurs très amis…

Nous, nous ne serons pas « debout couchés » ! Mais droits, ardents, libres et indépendants…

L’esprit de « Neuilly sur Loire » c’est le contraire du sectarisme, de l’opacité, du clanisme, du copinage érigés en système de pouvoir. C’est rassembler l’arc-en-ciel de notre ville.

Tourangeaux, je respecte votre choix. Par principe. J’espère que les conséquences de ce troisième mandat ne seront pas trop sévères et cruelles.

Patti Smith à Tours…

27 mars 2008

L’exposition à la Fondation Cartier des photographies et des dessins de Patti Smith s’annonce magnifique. Le regard de cette immense artiste sur le patrimoine français a la force de son talent et de son génie tectonique.

Avec autant de douceur, de délicatesse, et d’élégance qu’elle a pu exprimer dans sa musique de violence, de combat et de souffrance. La retrouver était pour moi un vrai bonheur. Un moment rare.

Nous n’oublierons jamais notre « conversation du regard » lorsque sur l’hippodrome de Longchamp, après le concert qu’elle donnait pour Solidays, je lui ai remis les insignes de Commandeur des Arts et Lettres. Un vraie amitié s’est forgée. Inaltérable. Avec la magie des contrastes et le lien authentique de l’intelligence qui abolit les frontières artificielles.

Je suis extrêmement fier que dans le catalogue de l’expo elle évoque le bureau que je lui ai prêté au ministère, dans lequel elle a trouvé l’inspiration pour écrire sur son compagnon que la mort n’éloigne pas, le célèbre photographe américain, Robert Mappelthorpe.

Dans un autre contexte, je l’aurais invitée à Tours pour un récital exceptionnel, où le son rare de sa voix magnétique aurait fait vibrer la pierre, ressusciter l’histoire et réveiller notre ville.

Je suis contraint à l’égoïsme, alors que j’aurais aimé faire partager ces rencontres privilégiées. Mais chacun dans notre ville doit assumer les conséquences de ses choix de citoyen libre !

J’ai ressenti la même tristesse en réunissant il y a quelques jours avec le Président de Publicis les plus grands groupes industriels français pour leur parler de la saison culturelle européenne qui va marquer la présidence française. J’aurais pu avoir les dossiers de Tours sous le bras pour les mobiliser sur de beaux projets concrets… Les Tourangeaux ont choisi une autre route, et 2 lignes de tramway à plus de 600 millions d’euros ! Alors tout est bien… Le discours du doyen d’âge a d’ailleurs donné le ton de la nouvelle mandature et le registre dans lequel elle se situe…

Bonne chance à Tours !

21 mars 2008

Monsieur le Maire,

Il m’appartient au nom de « Tours pour Nous Tous » et des Tourangelles et des Tourangeaux qui nous ont apporté leurs suffrages de saluer votre élection. Nos projets, nos convictions, nos engagements sont différents. Au-dessus de nous, il y a la démocratie, la République et notre devise :

Liberté, Egalité, Fraternité.

Il vous incombe pour ce troisième mandat de la faire vivre à Tours concrètement dans chaque quartier, en fonction des orientations que vous avez proposées et que le peuple de Tours a fait siennes.

Je vous souhaite toute l’énergie requise par ce beau défi qui consiste à donner aux Tourangelles et aux Tourangeaux prospérité, fierté, et reconnaissance, dans le respect de la diversité de notre ville.

Vous me permettrez de saluer également l’élection de Claude Roiron à la présidence du Conseil Général.

Vous avez donc tous les moyens de l’action.

Nous serons des opposants résolus et constructifs. Ce qui compte, c’est la réussite de Tours, c’est d’être utile aux Tourangeaux.
Notre ligne de conduite est claire : pas de sectarisme ni d’esprit partisan, de l’ouverture d’esprit, de la disponibilité pour chacun à Tours, de la passion pour défendre les couleurs de notre ville.

De ce fait, nous ne comprendrions pas que l’opposition ne soit pas représentée à Tours + par un vrai siège.

Ce qui nous réunit tous ce matin dépasse de beaucoup les enjeux électoraux.

Il s’agit, dans une conjoncture politique depuis longtemps marquée par beaucoup de scepticisme et d’impatience face à l’action politique en tant que telle, de redonner espoir et confiance aux Français de façon concrète.

Vous pouvez compter sur la mobilisation de l’ensemble de mes colistiers, élus et non élus, pour travailler avec le seul souci de l’intérêt général.

Dans les semaines qui viennent, le groupe « Tours pour Nous Tous » désignera la personne qui aura la responsabilité de le diriger.

Quant à moi, je suis plus que jamais dans ma ville déterminé à être au service de mes concitoyens, sans aucun autre objectif personnel que d’apporter aux Tourangelles et aux Tourangeaux de l’aide dans leurs projets pour que Tours ait un vrai destin de ville capitale.

Bonne chance Monsieur le Maire !

Bonne chance à votre équipe !

Bonne chance à Tours !

La volonté de reconquête n’est pas de la vengeance !

17 mars 2008

Les Tourangeaux ont décidé.
Je les respecte par principe, par conviction démocratique.
Notre énergie et notre volonté de faire bouger notre ville n’ont pas convaincu.
Il faut dire que rien ni personne ne nous a aidés…

Le système municipal est puissant. Tout était bien réglé, réparti, orchestré. A l’avance.

Il fallait juste un taureau dans l’arène ! Je suis fier et heureux d’avoir mené ce combat, en ayant toujours su que l’architecture des trahisons, des alliances contre nature et du clientélisme ne laissaient que peu d’espoir.

Le système avait décidé que Jean Germain passerait au premier tour. Echec !

Le système avait espéré une triangulaire pour me mettre en difficulté. Echec !

Le système avait cru que le Conseil Général tiendrait le choc. Echec !

Le système pensait m’envoyer à Bruxelles. Echec !

Je suis plus que jamais là. Plus que jamais résolu, passionné, ardent, combatif.

Cette élection n’était pas pour moi un plan de carrière.

Etre Maire, accompagné d’une magnifique équipe portant toutes les couleurs de la ville, était l’engagement d’utiliser mes forces, ma capacité à faire de Tours une vraie capitale pour la vallée de la Loire.

J’ai donc décidé de mettre cette ardeur au service de la reconquête. De la ville et du département.

Pour susciter la candidature de celle ou de celui qui ira à la bataille des législatives. Pour organiser l’équipe avec le porte drapeau, homme ou femme, qui partira aux prochaines municipales. Sans oublier les cantonales. Je suis libre. Indépendant. Résolu.

Nous adorons le vote dans ma famille politique, le respect du suffrage des militants et des sympathisants.

Nous refusons les parachutés, rompus aux pires pratiques de la vie politicienne. Certains copinages ont la même force qu’une interdiction de séjour !

Oui, ce matin, en remerciant celles et ceux qui dans l’adversité m’ont soutenu, j’annonce que je vais me battre pour ma ville. Non pour moi. Mais pour aider, être utile à ceux auxquels je donnerai mon énergie et mon soutien.

La politique en Touraine est malade. De nouvelles pratiques s’imposent. De l’air, de l’oxygène, de la clarté, de la transparence. Je contribuerai à faire souffler ce vent d’espoir.
Ce sera une rupture qu’il nous faut préparer. C’est en tout cas la condition du succès pour l’avenir.

Je souhaite que les explications et débats nécessaires se fassent dans la dignité et le respect des personnes. Dans la vérité également.

Il faut reconstruire sur du solide. A partir d’hommes et de femmes aux convictions authentiques, qui ne sont pas droits comme des Z !

Réfléchissez à cette question d’apparence anodine, mais tout à fait révolutionnaire : de qui Jean Germain était-t-il le candidat ? Vous trouverez, dans votre réponse personnelle, lucide, les clés pour nous accompagner dans la bataille qui s’annonce.

J’ai trop de passion pour Tours pour déserter. Tant pis pour ceux qui souhaiteraient m’extorquer un renoncement, par le bouquet final de leurs petitesses.

Merci à ceux qui font déjà vivre avec éclat et l’esprit d’équipe le flambeau que je leur transmettrai.

Ils sont le vrai visage de Tours. La lumière de leur regard est celle de la passion. Et des victoires qui récompenseront notre éthique.

Dimanche, à 19H, il sera trop tard !

14 mars 2008

Dernière ligne droite, avant le scrutin !

Que chacun dise à ses voisins que nos engagements deviendront lettre morte si nous ne sommes pas élus.

Alors que nos bonnes idées sont nombreuses, jugez-en par une lecture attentive de notre projet. Lundi il sera trop tard ?

Sans être catastrophiste, la déferlante fiscale due au tramway mal étudié de Jean Germain s’abattra sur la ville et sur l’agglomération.

Le cynisme municipal de l’équipe actuelle continuera de laisser à l’abandon les habitants des quartiers excentrés.

Les idées novatrices de notre projet ne verront pas le jour. Je pense à un sujet qui me tient à ceur : l’égalité entre les quartiers, les locaux pour adolescents, les maisons de quartier multiservices, l’augmentation du nombre de gardiens d’immeubles.

L’égalité ne sera pas non plus rétablie entre l’école publique et l’école privée sous contrat pour ce qui concerne la prise en charge des frais de cantine et de transport scolaires.
Pendant les vacances, Tours continuera de vivre à deux vitesses.

Ceux qui ont la chance de pouvoir partir et ceux qui, en restant à Tours, trouvent portes closes dans de nombreux lieux culturels et sportifs.

L’hôpital des enfants de Clocheville ne sera pas défendu, le musée de la soie, la transformation de la bibliothèque municipale, de la salle Thélème aux Tanneurs, des Halles ne verront pas le jour, de même que le chèque télé-assistance à domicile pour les personnes âgées ne sera pas instauré.

Le gel des loyers et des charges HLM ne sera pas non plus organisé, tandis que les permis de construire en instance – je pense à celui de l’école normale de jeunes filles – seront signés pour le plus grand bonheur des amis de la mairie.

La piscine publique de 50 mètres de Tours Nord ne sera pas construite, ni le skate parc tant attendu par les jeunes.

Tant qu’il est encore temps, mobilisons-nous !

31 540 personnes n’ont pas voté. Ceux qui se sont exprimés au 1er tour faisant un choix différent du nôtre doivent faire preuve de liberté d’esprit.

Une élection municipale, c’est un projet. C’est le futur immédiat de la ville.

Si je suis élu avec mon équipe, nous serons au ceur des services municipaux, à leur rencontre, dès le lendemain.

Action ! Proximité ! Efficacité ! Diversité ! Ouverture !

Telles sont nos maximes. Notre éthique. Notre engagement citoyen.

Voter est également un devoir, même si c’est un droit !

Les 31 540 abstentionnistes feront dimanche la différence !

12 mars 2008

Le vote dimanche n’est pas le troisième tour après les présidentielles et les législatives.

C’est le choix libre des Tourangeaux pour Tours.
Que chacun lise les projets, imagine leurs conséquences, regarde précisément comment sont constituées les équipes. Qui a le plus d’énergie et de volonté ?

Nous avons un projet concret. Réparons les inerties de la municipalité, l’oubli des quartiers, le mépris pour les réalités sociales pourtant urgentes.
Notre attitude est celle du respect. Respect de la démocratie, de l’éthique, du travail, du mérite. Respect également de notre ville, que nous ne devons pas livrer aux promoteurs, les yeux fermés, en échange de menus soutiens et de grandes complicités.

Après le temps de la grisaille et du surplace, s’annonce celui des nuages noirs qui vont grever le budget des ménages et des entreprises.
Le tramway de Jean Germain n’est pas nécessaire. On peut faire mieux et moins cher. Il va nous ruiner. 8 fois le Vinci. Pour chaque habitant 2 000 euros à financer.

Ouvrons les yeux, tant qu’il est temps, QUE CHACUN NE PENSE QU’À SON INTERÊT.
Ce n’est pas de l’égoïsme, mais un reflexe salutaire de survie. Pour soi et sa famille.

Au lieu de combiner et de préparer sa carrière sénatoriale, le maire sortant devrait avoir à coeur de bien gérer sa ville. Il nous précipitera au fond du gouffre s’il est réélu.

L’accord politique et partisan avec les Verts, confirme nos chiffres. 2 lignes de tramway et donc au bas mot : 600 millions d’euros, 8 fois le Vinci…

HALTE AU FEU !
VOTEZ DONNEDIEU !

PS : Une fois de plus que chacun sache que ceux qui évoquent pour moi Bruxelles font et relayent de la désinformation partisane.
Parle Culture et Europe pour mon pays ne signifie d’aucune manière, pour moi, être loin, éloigné.
Je suis à Tours, rempli d’une énergie démultipliée.
Ma fonction de Conseiller sur ces questions ne commence pas le 1er juillet, au moment de la présidence française. Je l’exerce déjà, depuis Tours. A la quincaillerie, avant de le faire à la Mairie, si… le peuple le décide dimanche !

AUX URNES CITOYENS !

Jean Germain refuse le débat sur France 3

11 mars 2008

Par principe, par respect des électeurs, des journalistes, du pluralisme, de l’information libre et vivante, j’ai sur le champ accepté les 2 propositions reçues : celle de France 3, celle de TV Tours, la NR, France Bleue.

C’était il y a quelques jours.

13h15 Mardi. Je viens d’être informé de son refus concernant France 3, ce qui est un camouflet pour l’audiovisuel public. A L’heure où j’écris, je ne sais toujours pas si l’autre débat aura lieu.

Ce mépris affiché des règles de la démocratie et de l’organisation par définition difficile de l’information en période de campagne électorale signe le sectarisme du maire sortant.

Imaginez un instant que ce soit moi qui ai eu ce genre d’attitude. Croyez-vous que l’attente de ma décision n’ait pas été commentée avec la sévérité qu’elle aurait méritée ?

Je suis fier de ne jamais m’esquiver lorsqu’un débat se profile ; Tout simplement parce que le citoyen a des droits qu’il faut respecter.

Moi, par exemple, j’ai répondu au Point sur les revenus déclarés en 2006 et sur mon patrimoine. Pourquoi Jean Germain ne l’a-t-il pas fait ?

L’opacité règne en maître à la mairie de Tours, dans l’indifférence générale.

Vive le réveil citoyen. Il se produira dimanche soir si les 31540 abstentionnistes s’expriment ! Aux urnes citoyens ! Vive le changement !

Notre énergie est décuplée, car rien n’est joué !

10 mars 2008

Aux Tourangeaux, je dis simplement et fortement : pensez à votre intérêt !
Vous avez voulu exprimer un message d’impatience sur le pouvoir d’achat, sur l’emploi, sur l’insécurité, sur le climat général.

Nous l’avons reçu ici à Tours. Et nous le transmettons !
Maintenant, pensez à vous. A vos enfants. A la vie concrète. Au présent. A votre ville.

Imaginez la victoire de Jean Germain : la destruction des stations de bus, et donc 14 millions de gaspillages, la paralysie du centre ville par la construction du tramway sur rails qui va nous surendetter (8 fois le Vinci, 600 millions d’euros, 4 milliards de francs) alors que des alternatives existent (voix SNCF et trains d’agglomération avec de nombreuses rames, plus de bus électriques par quartier, vraies pistes cyclables), la continuation d’une politique déséquilibrée de logements sociaux et l’augmentation des charges locatives alors que nous voulons rendre les Tourangeaux propriétaires, ce refus persistant, alors que c’est une priorité, d’augmenter le nombre de places en crèche, la perte d’attractivité pour notre ville, le maintien de l’inégalité entre les quartiers, l’absence de lieu pour les adolescents.

C’est un constat de ce qui va arriver.
L’impuissance également à mener à bien les dossiers d’infrastructures (périphérique, doublement de l’A10, ligne à grande vitesse qui risque « d’éviter » Tours).

Alors, plus que jamais, nous disons aux très nombreux abstentionnistes et à tous les Tourangeaux : dimanche prochain, votez pour notre liste.

A la différence d’autres maires sortants souvent réélus dès le premier tour, Jean Germain est en ballottage. Il doit être vexé !
C’est maintenant le duel. Le vrai début de la campagne.
Projet contre projet. Équipe contre équipe. Regardez concrètement les choses. Ne pensez pas politique nationale, droite-gauche, revanche.

Pensez à l’immédiat à Tours. Cette semaine peut nous faire gagner.
C’est vous qui décidez de votre présent. Attention au réveil douloureux dû à l’abstention.
Cela va se jouer en fait à quelques centaines de voix.

Le lundi 17 mars, il sera trop tard…