L’une des seules étoiles françaises mondiales ne saurait disparaître…
Yves Saint Laurent est le créateur par excellence. Précurseur. A l’imagination débordante et au professionnalisme exigeant. Au cur de toutes les disciplines artistiques, qu’il incarnait avec une virtuosité exceptionnelle et rarissime.
Sa célébrité mondiale fait honneur à la France avec un rayonnement que sa mort ne saurait interrompre.
C’est un homme libre, doué de tous les talents, à l’humour percutant et à l’élégance permanente qui quitte cette terre dont il aimait la diversité et la fécondité, avec l’intelligence de l’universel.
Son travail d’artiste, au génie débordant et sans cesse renaissant, a fait briller la haute couture française dans le monde entier, avec la force d’une étoile dont l’éclat ne disparaîtra pas.
J’ai eu la chance et le privilège de rencontrer l’homme amical, brillant et drôle qu’il était lorsqu’il accueillait dans ses domiciles, qui étaient de vrais musées, où se côtoyaient les expressions des peuples, les cultures, les époques dans la symphonie toujours inachevée de la création.
En le faisant récemment Grand Officier de la Légion d’Honneur chez lui alors que la maladie commençait à le diminuer avant de l’emporter, le Président de la République a célébré le géant, dont l’humilité était l’élégance du génie.
Au moment où Yves nous quitte, je revois son accueil sur le pas de la célèbre « villa Majorelle » à Marrakech où il réglait tous les détails d’un décor sublime, en ordonnançant lui-même l’emplacement des photophores.
Je pense à Pierre Bergé, qui l’a accompagné avec complicité dans cette destinée en la rendant possible et réussie.
Dans nos curs, la lumière de cet être d’exception continuera de guider nos pas pour que la fierté, l’exigence, le travail, la passion et l’excellence qu’il incarne restent un flambeau éternellement scintillant des feux de son talent.
2 juin 2008 à 13:09
Pour la petite couturière que je suis (ou étais), j’avais aimé au premier coup d’oeil, cette mode nouvelle qui sortait de l’ordinaire en nous conduisant sur des chemins plus libres. Sa forme « Trapèze » collait parfaitement avec l’envie de liberté de l’époque et aujourd’hui, cette mode reste au goût du jour, même si les matières des tissus changent. De ce grand couturier, il me restera l’un de ses grands parfums qui ne s’oublie pas : « Opium » qui rapelle la personnalité d’Yves Saint-Laurent : profond, sensuel, chaleureux, mystérieux et précieux, avec des notes épicées de son pays natal. Tu as raison Renaud : une étoile ne s’éteind pas, elle reste accrochée dans notre coeur, notre regard…
2 juin 2008 à 13:33
Pierre Bergé avait coutume de dire » Chanel a libéré les femmes, Yves Saint Laurent leur a donné le pouvoir »… Yves Saint Laurent a juste tiré sa révérence…il restera pour nous les femmes qui ont eu la chance de travailler avec lui un » immortel »; Je me souviens de ce sourire, trés spécial qu’il avait » enfantin et charmeur ». On a tout dit de lui et tout écrit..des mots reviennent réguliérement : noir, couleur osé ( le premier a marié l’orange et le fsuchia, le noir et le marron etc..) , smoking, saharienneet bien d’autres!. Personne ne pouvait être insensible a son gôut et à son inoubliable talent artistique.Ayant travaillé de trés nombreuses années au sein » d’Yves Saint Laurent » , j’ai toujours été frappée par son côté fragile , délicieux…vous embrassant avec gentillesse aprés les défilés…. Il avait su instaurer » une famille, qui pour rien au monde ne l’aurait abandonné.J’ai tant appris dans ce monde de luxe » merveilleux ».Ce ne fut que du bonheur, Monsieur » ( comme on avait cotume de l’appelait) de travailler pour vous….Merci!
3 juin 2008 à 08:45
L’exemple du travail au service de la création restera pour les générations futures un axe de conduite, essentiel au rayonnement de notre pays. C’est bien la passion et l’exigence qui ont permis l’émergence de ce talent, et son développement universel. Poursuivons l’accomplissement de son oeuvre qui, dans l’harmonie de l’esthétique recherchée, pour « habiller » l’humain, favorise l’échange intercommunautaire, et permet une forme d’intégration.
3 juin 2008 à 13:49
Entre éloges posthumes (Yves St-Laurent, Aimé Césaire, …), critiques cinématographiques (Cannes, les Chtis, …) et musicales (Patti Smith, …), et autres envolées lyriques, votre blog montre clairement que les préoccupations de l’ex-ministre de la Culture sont bien loin du quotidien des Tourangeaux, … mais peut-être ce blog ne leur est-il pas destiné,car ils sont pour beaucoup, comme moi d’ailleurs, d’un « petit milieu ».
4 juin 2008 à 08:12
Certes ils sont sûrement nombreux ceux qui doivent souffrir de la conjoncture et encore d’avantage ceux de milieux modestes…mais pour avoir assisté jusqu’à aujourd’hui aux séances du conseil municipal de Tours, je peux vous assurer que RDDV ne nous a pas abandonné… car avec ses 9 collègues élus de l’opposition, il est absolument très au fait des préoccupations des tourangeaux sur de nombreux sujets(à tel point que la majorité signale la véhémence des certain(s)orateur(s)… cela semble les déranger dans leur train train alors que l’opposition, certes critique, se veut constructive !
4 juin 2008 à 18:43
« petit milieu » , je respecte le choix des tourangeaux et donc sur ce blog je ne parle pas principalement de tours puisque celui qui a la charge c’est germain !
par contre sur l’actu de la ville , vous me verrez présent sur le blog de l’opposition http://www.tourspournoustous.fr
cordialement
rddv
5 juin 2008 à 22:08
Que la mort de ces jeunes gens de l’autocar scolaire qui a été percuté par un autorail est TRISTE.
6 juin 2008 à 18:09
Et puis « petit milieu » peut devenir « grand » … suffit de monter sur un tabouret !
C’est pas parce-que … ni que… mais, un deuil professionnel n’est jamais facile à faire : cela veut dire qu’il y a eu passion et professionnalisme.
Pour faire grandir Tours, la politique culturelle parait pourtant indispensable.
Dépassons un peu les débats « contre-merdiques »: Province / Capitale, Classique / Contemporain, Femmes / Hommes, Comptables / Commerciaux…etc… »ça gave un peu, non? » (expression sud-ouest).
On peut s’apporter les uns les autres, reconnaître les talents extérieurs, …L’important, c’est de construire des projets, pas de détruire…
6 juin 2008 à 18:50
Merci à Yves Saint Laurent, d’avoir permis à la femme d’oser porter un pantalon qui lui a donné des ailes et sans aucun doute l’audace d’égaler l’homme. Je pense aussi de la même façon au couturier-créateur qui fait porter des jupes aux hommes…et le temps fera le reste…
L’art d’exprimer la féminité de l’homme et la masculinité de la femme, permet qu’ils se comprennent et qu’ils avancent humainement et respectueusement ensemble.
Le prêt à porter prend plutôt bien le relais dans sa diversité, et ensuite c’est à chacun de nous d’aller chercher son style : sa p’tite veste préférée, ou son p’tit blouson, sa jupe, son pantalon, ou sa jupe-culotte…Je suis d’avis à dire qu’un habit habille le coeur, en noir et blanc ou en couleur.
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