La palme d’or est un hymne national joyeux !
La réalité, chère au cur de Sean Penn, est tout à la fois faite d’amour, de révolte, de liberté électrique, de domestication nécessaire et d’éveil créateur.
L’attribution de la palme d’or du festival de Cannes fera chaud au cur des enseignants, dont la passion est parfois éprouvée par la dureté et la violence des adolescents, elle est aussi un message magnifique à la jeunesse de France.
Puisse-t-elle puiser dans ce film de l’audace et du respect, de la passion et de la tolérance.
Puisse-t-elle y trouver des raisons d’espérer, de croire, de construire, d’imaginer, fondées sur la morale de l’effort et sur l’insouciance de cet état précaire et passager qu’est le jeune âge !
Je suis fier et heureux que Laurent Cantet, François Bégaudeau et toutes les équipes du film donnent à la France un coup de fouet lui permettant grâce à cette palme d’or de croire d’avantage en son cinéma, en ses artistes, et en sa capacité de rayonnement mondial.
Puisse la gaîté des collégiens magistralement conduits dans cette belle aventure être un vrai soleil dans une conjoncture où, même à Cannes, il semble faire défaut.
28 mai 2008 à 08:58
la palme d’or réussira-t-elle à faire que la maman, d’origine malienne irrégulièrement en France, d’un des « acteurs » a obtenir la nationalité française ???
28 mai 2008 à 17:57
Comme toi, je crois en la vigueur de notre jeunesse, et j’ai donc foi en son avenir. Conjuguer la morale de l’effort, et l’insouciance du rêve est ce qui nous permet à tous de nous construire, et aux plus jeunes de bâtir leur propre projet, en préparant leur place au sein de notre société. Soyons donc enfin capables de les y accueillir. Profitons de l’exemple de cette belle palme d’or !
29 mai 2008 à 19:19
Cette palme d’or n’est autre que la récolte d’un travail bien accompli par toute une équipe. Les acteurs et les auteurs du film bien surs, mais le travail dirigé l’an dernier, par un ministre très cultivé s’appelant Renaud Donnedieu de Vabres, n’a t-il pas favorisé une partie de ce succès? Il faut du temps pour récolter ce que l’on sème.
30 mai 2008 à 15:06
j’approuve les propos de Françoise et Aurore et me dis que…en matière de culture, certain(e)s de l’actuelle majorité municipale de Tours auraient ( ou auront, pourquoi pas, c’est bon parfois de rêver !) bien besoin des conseils, avis et idées de l’ancien ministre de la culture RDDV pour faire progresser la ville !!!
30 mai 2008 à 22:31
Comme Eilan, je trouve que le cinéma véhicule énormément de messages et de vraies histoires (notamment les films documentaires)…Ce médium met en évidence les cruautés sociales de notre époque : je pense toujours, à la fin du film : « est-ce que les politiciens regardent tous ces films… et quelles sont les actions de pensées et réflexions entreprises par rapport à toutes ces images ? Est-ce que cela dépasse l’action du « juste montrer »… Comme un Envoyé Spécial finissant en ???
30 mai 2008 à 23:20
Cannes restera Cannes.
Et à Tours, on expose l’Art des Métiers : le grand CALDER !
La première oeuvre contemporaine que j’ai découverte, enfant : « le rond rouge et le rond bleu, c’est quoi ?
– C’est un clocher d’église sculpté par l’artiste … Calder ! – Cader ? – Non, Calder !
Un artiste qui a compris trés tôt toute la richesse des arts pluridisciplinaires. Comment rendre aérienne une masse de matière dure, primitive, froide et sombre ?
L’art d’opposer et d’assembler la finesse au grossier…du minuscule et minutieux au géant brut.
Tout le sens d’un mobile et d’un stabile reste encore tellement d’actualité.
Soyez curieux d’aller voir comment le contemporain va au Château de Tours et vis et versa. Les matériaux se complètent si bien.
De son atelier de Saché, est-ce les amours d’Eugène de Rastignac qui ont rendu ces masses si aériennes. Je ne sais pas si ce lieu est toujours visitable, mais il est possible de l’approcher. L’atelier est un trés grand , trés haut et trés beau bâtiment surplombant un magnifique paysage (gare quand même aux dobermans!)… Vraiment de la haut, Calder a du s’envoler souvent, tel un bel oiseau de couleur…
A Saché, les siècles séduisent…Prenez le temps de vous arrêter manger à l’auberge devant le clocher.
Les routes aux alentours sont pas mal non plus.
N’allez pas chercher « l’araignée rouge » dans le panier à Villaines les Rochers, elle a préféré jouer la parisienne !
1 juin 2008 à 11:47
Merci pour tous ces commentaires éclairés Mlle Coco, au plaisir !
2 juin 2008 à 10:29
Comment ne pas regretter que « le Grand Calder » évoqué par Melle Coco, grand artiste tourangeau, soit si absent de Tours ? Pas une oeuvre n’a été acquise par la Ville … Au-delà d’une exposition, temporaire par nature, il faudrait que Tours donne la place qu’il mérite à Calder. D’une manière plus large il faut avoir la fierté et le souci de la mise en valeur des artistes tourangeaux.
20 juin 2008 à 14:23
A Thibault : Peut-être que Calder dérangeait tout simplement par son art pluridisciplinaire… Face aux spécialités. L’acceptation des choses différentes… Si la ville, à l’époque, n’a pas su l’accepter… Calder s’est imposé !
Je crois qu’il a fait don d’une de ces oeuvres : elle se trouve au centre de l’IUT (rue du pont volant à Tours) /en référence à l’enseignement pluridisciplinaire.
Pour que toute chose tienne debout, il faut un socle, une base solide. Aprés… on rajoute des paillettes ou pas … ou des couleurs …selon ce que l’on aime.
Qu’en pensez-vous ?
20 juin 2008 à 14:56
Je rajoute un grain de sel : Je pense qu’au travers de tous ces arts…l’important, c’est de se réaliser et de s’épanouir dans quelque chose que l’on aime et surtout de rester soi même (si on s’aime comme cela)…les autres nous aimeront ou pas… peu importe…l’important est de se trouver et de vivre aprés autour de cela…Le risque restant dans le fait de ne chercher que son miroir…faisant grossir l’égo, et se fermant aux autres.
C’est pourquoi j’aime bien les artistes qui communiquent autour de leurs oeuvres… Et vous ?