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Inauguration de l’exposition Praxitèle au Musée du Louvre

Monsieur le Ministre, Cher Giorgos Voulgarakis,

Monsieur l’Ambassadeur,

Monsieur le Président Directeur, Cher Henri Loyrette,

Madame la Directrice des musées de France, Chère Francine Mariani-
Ducray,

Mesdames, Messieurs,

Chers Amis,

Monsieur le Ministre, le regard de cette Vénus de bronze, du type de
l’Aphrodite de Cnide, oeuvre moderne coulée au XVIe siècle sous la
direction de Primatice, et provenant du château de Fontainebleau,
témoigne de la redécouverte, à la Renaissance, de ce que l’histoire de
l’Europe doit à son héritage antique et à ses sources grecques. Il témoigne
aussi de la fascination de François Ier pour les formes inventées il y a
quelque vingt-quatre siècles en Grèce, et qui donnent un visage, non
seulement à l’idéal de la beauté, aux idées de l’humanisme européen, mais
surtout à l’idée même de l’Europe.

Cette exposition est d’abord un hommage à cet héritage grec, dont elle met
en lumière les chefs-d’oeuvre qui l’ont façonné et inspiré, depuis le siècle
de Praxitèle jusqu’au XIXe siècle. Elle révèle les recherches, aussi
savantes que passionnantes et passionnées qu’il continue de susciter
jusqu’à nos jours. En ce sens, cette exposition est conçue comme une
enquête, sur Praxitèle lui-même, sur son art, et sur l’ensemble de ses
épigones.

Ici, la légende a rendez-vous avec l’histoire, l’Europe avec son patrimoine,
l’art avec la science, la beauté avec la création, avec cette longue chaîne
qui relie entre eux tous les créateurs dont la main et l’esprit se sont
essayés à approcher le génie de Praxitèle. Ces statues, qui sont devenues
des types intemporels de la beauté humaine, étaient sans doute, aux yeux
de leurs contemporains, de véritables dieux.

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont rendu possible cette
exposition, conforme à l’histoire du Louvre depuis sa création, à sa
vocation de musée universel et à son rayonnement international.
Merci à la Grèce, qui a prêté des chef-d‘oeuvres.

Merci au conservateur et au commissaire de l’exposition, et en tout
premier à Alain Pasquier, conservateur général chargé du département
des antiquités grecques, étrusques et romaines du Musée du Louvre, et
Jean-Luc Martinez, conservateur en chef.

Merci à toutes les personnes, à toutes les institutions, qui, par leurs prêts
généreux, ont permis la réalisation de cette exposition.

Merci enfin, à Marc Ladreit de Lacharrière et à Fimalac, acteur de la
mondialisation, qui a toujours eu le souci de la défense du patrimoine et
du rayonnement culturel, et qui poursuit brillamment, avec cette
exposition, l’oeuvre de mécénat qu’il accomplit depuis plus de dix ans
auprès du Musée du Louvre.

Je vous remercie.

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