Imprimer cet article - Envoyer à un ami

L’ouverture de la Cité Nationale de l’histoire de l’Immigration est à l’honneur de la France.

Fierté et diversité – Fierté de la diversité – Fiertés.

Dépassement des clichés. Des fantasmes. Des débats toujours électriques sur la colonisation. Des affrontements permanents sur la question de l’immigration.

Voir la réalité en face. Affirmer ses valeurs, son identité propre. Sa tradition. Sa culture. Ne rien renier de son passé. Ouvrir les esprits et les curs. Donner la parole aux historiens pour entamer le parcours de l’intelligence et de la raison.

Vouloir le respect mutuel. Evoquer sans être sacrilège les origines judéo-chrétiennes de la France et de l’Europe. Accueillir la religion musulmane avec respect. Dénoncer tous les intégrismes d’où qu’ils viennent. Faire vivre les liens de la Méditerranée, de la Francophonie, de l’Afrique.

Que de défis à relever ! Concrètement. Avec volonté et tact. Sans idéologie, ni sectarisme, ni prêt à penser…

Avec Jacques Toubon, nous avons agi pour que ce très beau projet voit le jour. C’est au sens noble du terme un acte politique. Puis-je dire que nous avons été animés tous les deux de l’esprit de réconciliation nationale, pour tourner le dos à de vieux débats ?

Je souhaite que la jeunesse de France, quelle que soit la couleur de ses yeux, de sa peau ou de ses cheveux, vienne visiter ce lieu vivant. Ce n’est pas un sanctuaire d’histoires anciennes. C’est un espace pour se forger une volonté de vivre ensemble. Dans le respect. Dans la liberté. Dans l’esprit des lois de la République. Dans le futur immédiat.

Les portes qui s’ouvrent aujourd’hui doivent être celles du cur et de la fraternité. Et cela ne rime naturellement pas avec les discriminations ou les anathèmes. Ni avec le laxisme qui n’est qu’une illusoire générosité.

12 Réponses à “L’ouverture de la Cité Nationale de l’histoire de l’Immigration est à l’honneur de la France.”

  1. Mathieu JULIEN a écrit:

    Ce bâtiment d’Albert Laprade est situé à Paris, Porte Dorée : tout un symbole. Très belle architecture des années 1930. L’architecte était aussi un célèbre dessinateur.

    C’était le musée (essoufflé et fatigué) des Arts Africains et Océaniens dont les collections sont abritées au Musée des Arts Premiers.

    Bonne idée pour sa conservation.
    Bonne idée car il utilise, avec un projet d’actualité et novateur, un bâtiment ancien.

    Nous avons à Tours un certain nombre de bâtiments anciens : on pourrait aussi leur donner une seconde jeunesse ?

  2. Nemrod a écrit:

    Debattre sur l’immigration c’est deja constater l’echec.

    Pourquoi la NR organe de propagande du Parti, fait-elle un tel bin’s en ce moment sur le Sanitas ?

    Ce qu’ils veulent la bas , c’est tout simplement ce que nous voulons tous, du boulot, PUIS des activites et pas des articles sur l’insecurite.

    N’est-ce pas Monsieur JBK !

  3. caline a écrit:

    Vous etiez tres bon Monsieur le Ministre sur TVTOURS. Dynamique, reposé, souriant ET REMONTE.

    Enfin on va dire la verite a tous ces socialistes caviardes.

    Mention speciale a Monsieur BENZAKOUN qui ne pouvait pas etre plus clair (et ridicule) en avocat désespéré du Maire de Tours.

    Comment peut-on accepter qu’un tel personnage soit journaliste ? C’est inconcevable. Un tel parti pris, jusqu’aux limites du ridicule, c’est indamissible. Soit il est journaliste et alors il garde son opinion pour lui en restant objectif, soit il est l’avocat de Jean GERMAIN et la NR se declare organe de propagande du Parti socialiste.

    Bien sur on ne trompe personne, tout le monde sait bien que La Nouvelle Republique est partisane. Mais pour une fois c’etait encore plus evident que d’habitude et , pauvre Jacques BENZAKOUN, quelle tristesse de voir votre desespoir a defendre l’indefendable.

  4. Nemrod a écrit:

    Même propos que dans mon commentaire sur article précédent. LE COMMENTAIRE 2 USURPE LE PSEUDO NEMROD. A qui profite cette manipulation qui discrédite nos positions ?
    M^me appel au médiateur de ce blog pour plus de vigilance car il y a des personnes mal intentionnées, dont le manque d’éthique est confirmé par la hauteur du propos.

  5. Pierre Luc Séguillon a écrit:

    Il y a tout lieu d’être heureux de ce musée. Je pense à ces mots de J.P. Sartre « Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l’autre. L’autre est indispensable à mon existence, aussi bien d’ailleurs qu’à la connaissance que j’ai de moi. Dans ces conditions, la découverte de mon intimité me découvre en même temps l’autre, comme une liberté posée en face de moi…  »
    Pierre Luc

  6. Mathieu JULIEN a écrit:

    Moi je l’ai trouvé bien, Jacques Benzakoun. J’aurais été ennuyé de voir un débat morne et complaisant. Au contraire, il a posé des question dures. Il a fait son travail.
    Il faut rappeler que Jacques Benzakoun est à l’origine de la page Grand Tours qui est, à mon avis, le meilleur morceau de la NR.

    J’ajoute juste que je trouve étonnant qu’aux messages qui soulèvent de vraies questions on trouve tant de commentaires hors sujet.

    Si on veut un débat citoyen, nous devons tous faire un petit effort, je rejoins les avis du vrai Nemrod.

  7. Brad Pitt a écrit:

    Je suis d’OK avec vous mister donnedieu de vabres

    See you

  8. Tristan a écrit:

    Moi je l’ai trouvé pitoyable. Il va falloir changer d’avocat gauchiste.

    Justement Mathieu je ne souhaite pas pour ma part de comp^laisance. Mais a l’egard de TOUS, pas uniquement dans un sens, c’est la qu’est le probleme.

    Il a fait des bonnes choses ? la belle affaire ! Les criminels de guerre n’ont pas ete forcement pourris toute leur vie, ca n’en reste pas moins des criminels de guerre.

  9. Traoré Issa a écrit:

    Vive la république pour que vive la France dans sa richesse culturelle, apaisée dans son harmonie sociale.

    Selon les statistiques, un français sur trois aurait un parent immigré. Ce projet apportera assurément des réponses à certains problèmes sociaux, conduira les populations à plus de tolérance et d’ouverture d’esprit. L’ignorance est l’unique ennemi des peuples, elle crée la méfiance et divise les sociétés.

    Avec la Cité Nationale de l’histoire de l’Immigration, la jeunesse française découvrira non seulement son histoire d’immigration mais appréciera davantage sa diversité culturelle. « Tout homme persécute s’il ne peut convertir. A quoi remédie la culture qui rend la diversité adorable » Alain, Vigiles de l’esprit. Bravo M. Renaud Donnedieu de Vabres car vous êtes un fervent vigile de la liberté, de la culture et de la diversité.

    Issa

  10. Gbaka a écrit:

    Paroles, Parole, Paroooles!!!

    En quoi cela était-il mauvais que le Ministre de l’Immigration Brice HORTEFEUX inaugure justement un musée dédié à l’immigration???
    Tiens!!! Et SARKOZY alors, Français au « Sang-Mêlé », comme il se définissait pendant une certaine campagne: Pourquoi pas revenir à ses sources???

    Paroles, Paroles, Paroooooles!!!

  11. BOUFRIOUA a écrit:

    Les immigrés et leurs enfants issus de l’immigration sont confrontés à une situation difficile. Vivant dans son écrasante majorité dans des cités ghettos désertées par les infrastructures sociales, culturelles et de loisirs, elle est la première victime du racisme et de la discrimination, du chômage et de la mal-vie.

    La frénésie sécuritaire qui s’est emparée de la classe politique en France à l’approche des élections présidentielles, conjuguée à une campagne médiatique sans précédent, distillant les amalgames les plus sournois entre l’immigration, l’islam, la violence et le terrorisme, a amplifié au sein de la société le sentiment d’insécurité et alimenté les discours d’exclusion et de rejet au point de faire basculer une partie de l’opinion française dans le giron de l’extrême droite raciste et xénophobe.

    L’islam, deuxième religion de France par le nombre de ses pratiquants, reste confiné dans des lieux de culte inadaptés (sous-sols des cités où hangars et garages dans les villes) à cause de l’incompréhension et de l’hostilité d’un grand nombre de municipalités. Celles-ci s’opposent par des manuvres dilatoires à l’édification de véritables mosquées dans leur localité où réside pourtant une importante communauté musulmane. Et quand des mosquées dignes de ce nom se construise elles sont rapidement transformées en SCI et deviennent la propriété personelle de nouveaux marchands du Temple .
    En fait comme toutes les autres grandes religions, l’islam a besoin de lieux de culte adaptés et dignes, et d’une instance représentative incontestée. Or, sur ces questions importantes, l’islam est dans une situation inégale par rapport aux autres religions.

    Il faut une représentation démocratique de l’ensemble de la communauté musulmane, qui tienne compte de sa diversité et du poids de chacune de ses composantes ; le CFCM n’étant que l’expression administrative d’une nostalgie des « bureaux arabes ».
    Pour que cette représentation soit crédible et incontestée, les pouvoirs publics doivent assurer l’expression libre et sereine de la majorité, dans le cadre d’un débat transparent, pour que les musulmans se dotent d’un organisme apte à diffuser le message authentique de l’islam, celui de la paix et de la fraternité entre les hommes, dans le respect des lois républicaines.

    A l’image de la France, les Etats de l’Union européenne s’appliquent à modifier leur législation sur l’immigration ou à en définir une. Si leurs politiques s’accordent sur le chapitre sécuritaire, il n’en va pas de même quant aux modalités de l’intégration et du séjour des populations issues de l’émigration. Ils militent tous pour une politique migratoire restrictive.

    Il y a un fossé qui se creuse de plus en plus entre les représentants de l’Etat et les acteurs crédibles du mouvement associatif. Si l’on veut en finir avec cette situation préjudiciable il est temps d’engager un débat de fond avec les représentants du mouvement associatif.

    A l’échelle européenne, les politiques menées à l’égard de l’immigration sont marquées par de nombreuses incohérences. En France, à titre d’exemple, l’action publique qu’alimente un discours prônant l’intégration fondée sur l’égalité des citoyens au sein de la République, et donc devant la loi, se trouve en réalité souvent contredite par un arsenal répressif dont l’arbitraire est vécu par notre communauté avec un grand sentiment d’injustice.

    Le modèle anglo-saxon qui compose avec les communautés ethniques ou religieuses, le modèle français « d’intégration », laic, est censé ne considérer que les individus indépendamment de leurs origines. Les pouvoirs publics ne peuvent indéfiniment continuer à appliquer une politique discriminatoire dans son volet répressif et ignorer la dimension identitaire dans les modalités de l’intégration de ces populations. C’est ici que se révèlent les contradictions de la politique qui a été menée ces vingt cinq dernières années, prétendument d’intégration républicaine, mais qui en réalité ne laisse qu’une seule alternative : l’assimilation forcée pour celui qui est différent ou la marginalisation avec son cortège de dérives et de désespoir.
    C’est précisément ce que refusent les jeunes issus de l’émigration dont la grande majorité tend de plus en plus à adopter les normes qui régulent le comportement au sein de la société. Afin d’accéder aux marches supérieures de la hiérarchie sociale, ils investissent tous les secteurs de la vie économique et sociale. Alors que les politiques publiques réduisent bien souvent leur culture d’origine à un aspect archaïque et folklorique, les nombreux voyages vers les pays d’origine des parents chaque année et l’apprentissage de la langue des parents à l’école, en extra-scolaire ou dans les mosquées, témoignent s’il en est de leur volonté de ne pas se couper de leurs liens ancestraux. Les interrogations sur l’intégration ne doivent cependant pas occulter quelques réussites spectaculaires. Elles sont d’autant plus méritoires que leurs auteurs ont dû puiser dans leurs dernières ressources la force de caractère pour franchir les innombrables obstacles sur lesquels ils auraient dû normalement trébucher. Les médias se font d’ailleurs régulièrement l’écho de l’ascension des jeunes issus de l’émigration parmi l’élite sportive mondiale, et dans les milieux artistiques et littéraires. Ils n’hésitent pas à affirmer publiquement l’attachement à leur racines et à leur identité, et rendre hommage à l’éducation et aux valeurs transmises par leurs parents et auxquelles ils attribuent souvent la vertu de leur avoir ouvert les portes du succès.
    Plus largement, l’ensemble de ces phénomènes devraient interpeller les gouvernements européens pour sortir de l’impasse dans laquelle est en train de les mener la frénésie sécuritaire et répressive ambiante, consécutive à une situation internationale perçue comme menaçante, et dont les amalgames injustes entre immigration, insécurité et terrorisme, entretenus auprès de l’opinion publique, ne favorisent pas une voie harmonieuse à l’intégration des populations issues de l’émigration. Compte tenu du poids de plus en plus important des populations issues de l’émigration dans tous les secteurs économiques, l’impatience de l’opinion publique, face aux atermoiements politiques et à la fluctuation des mesures prises par les pouvoirs publics à l’endroit de ces populations, peut conduire à un vote protestataire.

    L’immigration, désirée économiquement dans certains secteurs, est politiquement, socialement et culturellement mal acceptée, recluse dans les zones sensibles.
    En France, en même temps qu’on multiplie les barrières qui maintiennent les populations issues de l’émigration dans un équilibre psychologique et social précaire, livrées à l’insécurité dont elles sont la cible privilégiée, à la périphérie de la citoyenneté, on reproche à ces mêmes populations de ne pas s’impliquer suffisamment dans le processus d’intégration. On est alors outré d’entendre La Marseillaise sifflée au Stade de France par des jeunes, pour la plupart nés et ayant grandi en France, qui prennent le parti de l’équipe algérienne contre l’équipe championne du monde en titre. Au lieu de chercher à percer dans leur réalité quotidienne les raisons qui ont poussé ces jeunes à s’identifier au faible pour s’opposer à l’hégémonie du puissant, on préfère entretenir l’idée au sein de l’opinion qu’ils refusent de s’intégrer à la société. Cette réaction révèle en fait l’aveu d’un échec, celui de la politique d’assimilation. Mais à travers l’Union européenne, selon la conception que chaque Etat se forme de la communauté nationale, le déploiement des politiques d’intégration s’opère de manière différente et divergente. Ces orientations contrastées, qui tendent de plus en plus à apporter une réponse répressive aux problèmes posés, ont d’importantes répercutions sur le droit de la nationalité, la participation à la vie nationale, l’étendue de la protection sociale, le programme éducatif. C’est toute la problématique des perspectives d’avenir d’une communauté issu de l’émigration qui reste entièrement posée.

    ABDEL-HAKIM BOUFRIOUA

  12. benoit a écrit:

    beau discourt, M DDV, encore faudrait il que le petit nicolas, omniprésent sur les chaînes de télé tienne le même langage.
    après la cour qu’il a fait aux électeurs du FN, ça va pas être facile.

Laisser une réponse