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L'OBJECTIF PRIORITAIRE, C'EST LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC!

L’important, c’est que dans chaque école, chaque collège, chaque lycée, nos enfants puissent travailler, apprendre, vivre dans de bonnes conditions…

Hier, nous avons pu entendre, comme prévu, manifester une partie du corps enseignant au cri de « touchez pas à nos statuts ». Ce slogan est caricatural de la réalité vécue par l’ensemble des personnels de l’Education nationale et par les parents.

Le problème qui se pose aujourd’hui dans l’enseignement est plus qualitatif que quantitatif ; en effet, la gauche, depuis des années, n’a augmenté que les moyens et par conséquent les effectifs, sans pour autant obtenir de résultats.

La logique du « toujours plus » a atteint ses limites, il faut donc changer de méthode. Les décisions doivent désormais être prises au plus près du terrain, et non depuis Paris. L’important, c’est que dans chaque école, chaque collège, chaque lycée, nos enfants puissent travailler, apprendre, vivre dans de bonnes conditions et que les enseignants soient mieux reconnus dans leur difficile mission.

Il en va de même concernant la surveillance. Ces dernières années, la gauche a demandé à des emplois-jeunes, n’ayant pas reçu de formation particulière, d’assumer des responsabilités aussi différentes qu’essentielles : régler des problèmes d’incivilité, surveiller les cantines ou assurer la maintenance du matériel informatique…

Dans le cadre de la réflexion sur la décentralisation, il faut donc repenser le dispositif existant, redéfinir au cas par cas , et en concertation avec les syndicats, les parents et les élus, les besoins auxquels il faut répondre pour mettre en place un dispositif plus souple et plus efficace.

Notre objectif prioritaire, c’est la qualité du service public. Nous voulons pouvoir offrir dès que possible à nos enfants un meilleur service d’éducation. Pour atteindre cet objectif, notre démarche se veut pragmatique : ainsi en 2003 nous ne créerons pas de postes de professeurs dans le secondaire, en raison de la baisse des effectifs (20 000 élèves en moins), mais nous créerons 1000 postes de professeurs des écoles dans le primaire (plus que n’en prévoyait Jack Lang) car cela est nécessaire.

Sans la prise de conscience de l’ensemble des personnels de l’Education nationale, que cette évolution, fondée sur le dialogue, est naturelle dans le souci d’un meilleur service public proposé aux parents et à leurs enfants, se créera peu à peu dans la population, sans doute de manière injuste, le sentiment que le corps enseignant est une « caste » n’ayant pour unique préoccupation que de protéger ses privilèges.

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