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LUTTER CONTRE L’INSECURITE…BIEN SUR, MAIS JUGULER LA VIOLENCE!

Chaque jour , au cur de nos foyers les médias apportent, ou qu’elles aient lieu dans le monde, des nouvelles horribles et fait divers violents. Cette proximité avec « l’insupportable », même si elle demeure souvent virtuelle, fait désormais partie de notre vie quotidienne, de notre environnement et de notre perception du monde, mêlant en nous des sentiments complexes et contradictoires tel que l’angoisse, la révolte, l’impuissance et parfois… le voyeurisme. La lutte contre l’insécurité qu’a engagée le Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin et le Ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy répond en cela à cette réalité quotidienne vécue par de très nombreuses Françaises et Français et trop longtemps méprisés par la gauche plurielle cachée derrière ses pseudos « convictions post soixante huitardes » considérant, à tort, la répression comme «une arme inadéquate » pour faire respecter les lois de la République.

La politique, pragmatique et efficace, qui associe l’écoute, le dialogue et la fermeté républicaine et que mène le gouvernement commence à porter ses fruits… il était plus que temps, car cette situation devenait totalement insupportable a toutes celles et ceux qui la subissait jour après jour!

C’est un fait l’insécurité commence à diminuer… pourtant nous sommes collectivement confrontés à une nouvelle forme de violence particulièrement « spectaculaire » et « barbare ».

Cette « nouvelle violence » semble même devoir prendre des formes chaque jour plus atroce, à cet égard l’actualité récente nous le confirme au travers, nous l’avons encore tous en tête, du cas de cette jeune fille brûlée vive dans un sous-sol, de ces sordides affaires de « tournantes »,ou de ces « tueurs fous » décrochant leur fusil et allant tirer au hasard dans la foule, comme à Tours ou en plein conseil municipal à Nanterre. Ces faits divers nous ont tous épouvanté par leur dimension inhumaine… « barbare », et ne peuvent que nous interroger sur l’évolution de notre société.

Cette « nouvelle violence » se définit par son absence de motifs apparents, et par les actes de sauvagerie brutale, gratuite, et aveugle qu’elle engendre, il n’est pas là question de manière évidente de vol, de trafic de drogue, de vandalisme ou de quelque autre raison pouvant la justifier au yeux de ceux qui les commettent et contre lesquels elle s’exprime. Ce problème nouveau n’a donc pas nécessairement un lien direct avec l’insécurité, qui elle peut être traitée par toute une série de mesure s’appuyant sur une réelle volonté politique.

Alors cette « nouvelle violence » trouve ses racines et ses motivations ailleurs !

D’aucun mettent en cause, pêle-mêle, l’autorité des parents, des enseignants, la responsabilité des médias, du cinéma, des jeux vidéos, de la drogue, de la société de consommation , ou la perte des valeurs traditionnelles que sont celles, de la famille, de la République, des droits et devoirs du citoyen, et bien d’autre causes encore, pour expliquer l’origine de ce phénomène nouveau et très inquiétant.

Il y a sans doute un peu de tout cela, et les images de violences créent sûrement des fantasmes malsains dans l’esprit de nos concitoyens les plus vulnérables, et pour autant personne ne peut proposer de solution concrète.

C’est parce qu’il n’existe pas d’explication simple ni de cause identifiée qu’il est impossible, a l’heure actuelle de mettre en place une méthode « d’action d’urgence » capable de répondre efficacement a ce nouveau danger.

Pourtant une chose semble acquise, et une piste s’offre à notre réflexion concernant ces nouveau criminels. Ils agissent seuls, dans un moment de crise, sans aucune conscience du réel, et sont souvent connus des services sociaux.

Alors sans doute faut-il porter une attention renouvelé à la façon dont sont suivi ces agresseurs potentiels, au parcours personnel chaotiques. Peut être faut il poser la question des moyens qui sont donnés au hôpitaux psychiatriques, et en particulier dans le cas de personnes sans revenus et qui, trop tôt, sont laissés à leur sort, avec les risques potentiels que cela présente pour la collectivité ? Peut être faut-il aussi surveiller plus encore l’accès aux armes à feu et à leur munitions, en particulier vis à vis de ceux qui sont connus des services médicaux ou de police ?

Quoiqu’il en soit, la répétition et la gravité de ces évènements ne peuvent en aucun cas laisser indifférents ou impuissants les responsables politiques que nous sommes, et même si l’objectif « risque zéro » ne sera jamais atteint, il nous faut au moins tout mettre en uvre pour limiter le plus possible ces dérapages de « folie meurtrière », au risque de voir, un jour la France ressembler au Etats-Unis ou ce type d’actes de barbarie se multiplie chaque jour sous le regard effaré de la population.

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