Archives de 2002

Alain Juppé élu Président de l'UMP.

18 novembre 2002

Alain Juppé a été élu président de lUMP avec 79,42%, à loccasion du Congrès fondateur qui a réuni plus de 24 000 personnes au Bourget le 17 novembre. Jean-Claude Gaudin et Philippe Douste-Blazy ont été élus respectivement vice-président délégué et secrétaire général…

Alain Juppé a été élu président de lUMP avec 79,42% des suffrages exprimés (37.822 voix) lors du Congrès fondateur qui a réuni plus de 24 000 personnes au Bourget le 17 novembre 2002. Le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le député-maire de Toulouse Philippe Douste-Blazy ont été élus aux côtés du député-maire de Bordeaux, respectivement vice-président délégué et secrétaire général.

Nicolas Dupont-Aignan, animateur du mouvement « Debout la France », a obtenu 14,91% des suffrages (7.099 voix). Rachid Kaci, Brigitte Freytag et Mourad Ghazli, les trois autres candidats, ont respectivement recueilli 3,17% (1.510 voix), 1,7% (808 voix) et 0,8% (382 voix).

Les adhérents de lUMP ont par ailleurs choisi massivement comme nom lUnion pour un Mouvement Populaire (83,73% contre 11,48% à lUnion populaire), et comme logo un fond bicolore bleu et rouge sur lequel se détache en blanc un chêne et les lettres UMP (82,34%).
Les votants ont également approuvé à une très large majorité la charte des valeurs de la nouvelle formation, les statuts et le règlement intérieur.

Jacques Chirac s’est adressé aux adhérents de l’UMP

Le président de la République a appelé les adhérents de lUMP à construire « un mouvement populaire, en prise directe sur les évolutions de notre société et les aspirations des Français ».
Dans un message lu par Alain Juppé, le chef de lEtat a fixé « la feuille de route de lUnion », en linvitant notamment à conduire « avec courage et pragmatisme les réformes nécessaires ». « Nous vivons aujourdhui un grand moment de notre histoire politique », a dit le chef de lEtat. « Jamais en France, nous nétions parvenus à mettre fin à la dispersion de nos forces. Jamais nous navions su mettre au service de laction un tel regroupement dénergies et de talents », a-t-il fait valoir. « Quels que soient votre âge, votre histoire, vos appartenances, tous vous savez que le temps de lUnion est venu ».
Jacques Chirac a appelé lUnion pour un Mouvement Populaire à « aider avec loyauté, audace et imagination, le gouvernement que conduit Jean-Pierre Raffarin ».
LUMP doit être « un mouvement moderne, ouvert, divers, respectueux des sensibilités et des cultures quil rassemble », a dit Jacques Chirac. Il a souhaité que ce mouvement, « uni autour de ses objectifs », devienne « lun des acteurs majeurs de la vie démocratique française et internationale, à légal des grands partis qui pèsent de toute leur influence sur la politique menée en Europe, Outre-Atlantique et dans le monde ».
LUMP, a-t-il dit, a pour mission de « faire progresser la France sur la voie de léquité, de la justice, de la solidarité, de la proximité », « conforter linfluence de la France dans une Europe rénovée, faire entendre la voix de la France dans le monde au service de la paix, de la fraternité et de la compréhension entre les peuples et les cultures ».

L'UMP 37 inaugure ses nouveaux locaux, 81 avenue de Grammont!

15 novembre 2002

Dimanche au Bourget, nous lancerons très officiellement l’UMP, voulue de longue date par nos électrices et nos électeurs, appelée de ses vœux par le Président de la République Jacques Chirac, et créée par toutes celles et  tous ceux qui, appartenant à la droite républicaine, ont la conviction qu’il fallait mettre un terme définitif aux divisions suicidaires… Malgré une météo incertaine mais dans une ambiance chaleureuse, amicale et musicale, les militants, les adhérents et les sympathisants de l’UMP sont venus en nombre des « quatre coins » du département, pour découvrir les locaux de leur nouveau  parti, situés désormais au 81 de l’avenue Grammont à Tours.

En présence de Marc Pommereau, Président du Conseil Général, ainsi que de très nombreux élus locaux et personnalités du monde économique, sportif, culturel et associatif, les sept parlementaires ont adressé à chacune et à chacun quelques mots de bienvenue dans cette nouvelle famille qui bouleverse le paysage politique de notre pays.

Dimanche au Bourget, nous lancerons très officiellement l’UMP, voulue de longue date par nos électrices et nos électeurs, appelée de ses vœux par le Président de la République Jacques Chirac, et créée par toutes celles et  tous ceux qui, appartenant à la droite républicaine, ont la conviction qu’il fallait mettre un terme définitif aux divisions suicidaires.

L’UMP a, et aura, dans les mois et les années à venir, la lourde responsabilité d’être, simultanément, le soutien actif à l’action entreprise par le gouvernement Raffarin et le porte-parole des souhaits et attentes des Françaises et des Français, afin de devenir le « lien » attentif, efficace, écouté et utile que veulent nos concitoyens.

C’est ce programme et ce projet que nous vous proposons, aujourd’hui, de mettre en œuvre ensemble avec l’UMP, pour que demain la France se porte mieux et que nous vivions toutes et tous plus heureux dans notre pays, loin du souvenir de l’inefficacité de la gauche plurielle et de la paralysie collective créée par vingt ans de cohabitation.

Cérémonie du 11 novembre à Tours: le Général Poulet, s'exclame: "quelle connerie, la guerre!"

12 novembre 2002

Il y eut comme un « léger frisson » dans l’assistance lorsque dans son ordre du jour, devant les troupes et la foule pour une fois assez nombreuse, le Général « 4 étoiles » Poulet parlant des massacres de la 1ère guerre mondiale lança : « quelle connerie la guerre ! ».

Le rappel historique toujours nécessaire des dures réalités des guerres du 20ème siècle avec leur cortège de millions de morts met en évidence par a contrario que la paix est un bien précieux, rare qu’il faut savoir préparer et préserver par une politique étrangère et de défense appropriée. La paix se construit grâce à la volonté, aux priorités budgétaires et morales que se fixe une nation, que définit un gouvernement, grâce également à l’esprit de défense que chaque citoyen doit cultiver. La guerre est une horreur. C’est parfois une nécessité lorsqu’il s’agit de défendre sa propre liberté ou celle de peuples auxquels nous sommes liés par des accords réciproques de solidarité, ou dès lors que le droit international défini par le Conseil de Sécurité de l’ONU est bafoué.Il faut donc être toujours vigilant pour que les considérations liées au passé parfois tragique ne génèrent pas un esprit « pacifiste » déconnecté des réalités humaines.

L’interpellation du Général Poulet pose en fait la question de la légitimité des buts de guerre. Quand peut-on parler de guerre « juste » ?

La perspective de la mort qui est malheureusement inhérente à l’emploi de la force armée – la doctrine du « zéro mort » n’étant qu’une utopie – implique naturellement un grand discernement chez les dirigeants politiques et les chefs militaires avant de recourir à cet engrenage implacable dans sa logique et dans ses conséquences.

La guerre est toujours atroce. Elle est cependant une obligation morale vitale pour le respect de la liberté et du droit, dès lors que l’un et l’autre sont directement menacés.

En entendant le Général Poulet, je me suis souvenu de notre première rencontre en avril 1993 à Sarajevo lorsque j’accompagnais le Ministre de la Défense François Léotard.

Les troupes présentes sur place avaient une mission mal définie : ces casques bleus censés être une force de paix, d’interposition, étaient considérés par chaque partie au conflit comme un ennemi. Ils étaient placés dans une situation de vulnérabilité irresponsable.

Il fallait donc d’urgence « durcir » le dispositif, cest-à-dire construire des abris et autoriser dans certaines conditions l’ouverture du feu. Le Colonel Poulet allait parler devant le Ministre. Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’il soit franc, sincère, direct pour que la rencontre ait des conséquences fructueuses.

A la fin de son exposé avec force « transparents » illustrant et projetant sur écran les besoins du terrain, il sortit de sa poche un S.A.S. intitulé « Mourir à Sarajevo »…

Sacré Colonel ! Sacré Général !

Au fond j’aime l’expression peu diplomatique et quelque peu brutale et provocatrice des militaires lorsqu’elle est un cri du cœur, une incitation à la réflexion, une astuce pour sortir de la torpeur qui est toujours un leurre conduisant non pas à la paix mais en fait à la guerre.

"Présent, vous avez dit présent?"

12 novembre 2002

Ma présence et celle de mon suppléant, Pascal Ménage, au concert donné samedi soir à Saint-Julien en l’honneur des victimes de la tuerie du 29 octobre 2001 à Tours n’étaient qu’un témoignage humain, avec le seul objectif du recueillement, de la compassion au sens fort du terme, avec les familles des victimes…
Ma présence et celle de mon suppléant, Pascal Ménage, au concert donné samedi soir à Saint-Julien en l’honneur des victimes de la tuerie du 29 octobre 2001 à Tours n’étaient qu’un témoignage humain, avec le seul objectif du recueillement, de la compassion au sens fort du terme, avec les familles des victimes.

D’autant plus nécessaire que les familles se sentent « seules ». Avec calme mais avec une vraie violence rentrée, l’absence de l’Etat a été d’ailleurs stigmatisée à la fin des propos de bienvenue et d’évocation du drame par l’un des parents.

J’ai évoqué ce cri du cœur auprès du Président du Tribunal et du Procureur de la République rencontrés aux cérémonies du 11 novembre. Ils m’ont assuré que le Juge d’instruction en charge du dossier allait faire le point de la procédure avec les parents et alliés des disparus.

Présence humaine, présence symbolique compte tenu du mandat que j’exerce avec le maximum de conscience en tentant de concilier les nombreuses réunions le même jour à la même heure, ce qui est parfois un vrai tour de force.

C’est la raison pour laquelle j’en ai vraiment ras le bol que la Nouvelle République oublie trop souvent de signaler ma présence alors que celle de Jean Germain l’est toujours, photo à l’appui…

Je ne cherche aucune publicité. Mais je ne voudrais pas qu’une « fausse absence », puisque j’étais présent, soit interprétée par mes concitoyens qui lisent attentivement – ce qui est bien – le journal comme une attitude désinvolte de « leur » député.

J’espère que ces oublis assez répétitifs ne sont pas « freudiens »…

PS : J’étais présent également – mais là c’est moins émouvant – à l’inauguration du nouvel espace pour le Tennis de table samedi. Je n’ai été invité ni à jouer, ni à parler, ni à être photographié !!!

J’aurais aimé souhaiter publiquement que ce sport rayonne dans chaque quartier jusqu’à la compétition internationale pour le plus grand bonheur des Tourangeaux et des sportifs.

Je dois vraiment « déranger » l’ordre établi… Heureusement les alternances en démocratie sont fréquentes…

Cérémonie du 11 novembre à Tours: le Général Poulet, s'exclame: "quelle connerie, la guerre!"

12 novembre 2002

Au fond j’aime l’expression peu diplomatique et quelque peu brutale et provocatrice des militaires lorsqu’elle est un cri du cœur, une incitation à la réflexion, une astuce pour sortir de la torpeur qui est toujours un leurre conduisant non pas à la paix mais en fait à la guerre… Il y eut comme un « léger frisson » dans l’assistance lorsque dans son ordre du jour, devant les troupes et la foule pour une fois assez nombreuse, le Général « 4 étoiles » Poulet, commandant toutes les écoles de formation de l’armée de terre, parlant des massacres de la 1ère guerre mondiale lança : « quelle connerie la guerre ! ».

Le rappel historique toujours nécessaire des dures réalités des guerres du 20ème siècle avec leur cortège de millions de morts met en évidence par a contrario que la paix est un bien précieux, rare, qu’il faut savoir préparer et préserver par une politique étrangère et de défense appropriée. La paix se construit grâce à la volonté, aux priorités budgétaires et morales que se fixe une nation, que définit un gouvernement, grâce également à l’esprit de défense que chaque citoyen doit cultiver. C’est le sens de l’action menée de manière remarquable par Michèle Alliot-Marie, sous l’impulsion directe du Président de la République et du Premier Ministre. Grâce à la fin de la cohabitation. Grâce à la lucidité de l’UMP, qui tranche par rapport à la gestion socialiste.

La guerre est une horreur. C’est parfois une nécessité lorsqu’il s’agit de défendre sa propre liberté ou celle de peuples auxquels nous sommes liés par des accords réciproques de solidarité, ou dès lors que le droit international défini par le Conseil de Sécurité de l’ONU est bafoué.

Il faut donc être toujours vigilant pour que les considérations liées au passé parfois tragique ne génèrent pas un esprit « pacifiste » déconnecté des réalités humaines.

L’interpellation du Général Poulet pose en fait la question de la légitimité des buts de guerre. Quand peut-on parler de guerre « juste » ?

La perspective de la mort qui est malheureusement inhérente à l’emploi de la force armée – la doctrine du « zéro mort » n’étant qu’une utopie – implique naturellement un grand discernement chez les dirigeants politiques et les chefs militaires avant de recourir à cet engrenage implacable dans sa logique et dans ses conséquences.

La guerre est toujours atroce. Elle est cependant une obligation morale vitale pour le respect de la liberté et du droit, dès lors que l’un et l’autre sont directement menacés.

En entendant le Général Poulet, je me suis souvenu de notre première rencontre en avril 1993 à Sarajevo lorsque j’accompagnais le Ministre de la Défense François Léotard.

Les troupes présentes sur place avaient une mission mal définie : ces casques bleus censés être une force de paix, d’interposition, étaient considérés par chaque partie au conflit comme un ennemi. Ils étaient placés dans une situation de vulnérabilité irresponsable.

Il fallait donc d’urgence « durcir » le dispositif, cest-à-dire construire des abris et autoriser dans certaines conditions l’ouverture du feu. Le Colonel Poulet allait parler devant le Ministre. Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’il soit franc, sincère, direct pour que la rencontre ait des conséquences fructueuses.

A la fin de son exposé avec force « transparents » illustrant et projetant sur écran les besoins du terrain, il sortit de sa poche un S.A.S. intitulé « Mourir à Sarajevo »…

Sacré Colonel ! Sacré Général !

Au fond j’aime l’expression peu diplomatique et quelque peu brutale et provocatrice des militaires lorsqu’elle est un cri du cœur, une incitation à la réflexion, une astuce pour sortir de la torpeur qui est toujours un leurre conduisant non pas à la paix mais en fait à la guerre.

Cérémonie du 11 novembre à Tours: le Général Poulet, s'exclame: "quelle connerie, la guerre!"

12 novembre 2002

Il y eut comme un « léger frisson » dans l’assistance lorsque dans son ordre du jour, devant les troupes et la foule pour une fois assez nombreuse, le Général « 4 étoiles » Poulet parlant des massacres de la 1ère guerre mondiale lança : « quelle connerie la guerre ! ».Le rappel historique toujours nécessaire des dures réalités des guerres du 20ème siècle avec leur cortège de millions de morts met en évidence par a contrario que la paix est un bien précieux, rare qu’il faut savoir préparer et préserver par une politique étrangère et de défense appropriée. La paix se construit grâce à la volonté, aux priorités budgétaires et morales que se fixe une nation, que définit un gouvernement, grâce également à l’esprit de défense que chaque citoyen doit cultiver. La guerre est une horreur. C’est parfois une nécessité lorsqu’il s’agit de défendre sa propre liberté ou celle de peuples auxquels nous sommes liés par des accords réciproques de solidarité, ou dès lors que le droit international défini par le Conseil de Sécurité de l’ONU est bafoué.

Il faut donc être toujours vigilant pour que les considérations liées au passé parfois tragique ne génèrent pas un esprit « pacifiste » déconnecté des réalités humaines.

L’interpellation du Général Poulet pose en fait la question de la légitimité des buts de guerre. Quand peut-on parler de guerre « juste » ?

La perspective de la mort qui est malheureusement inhérente à l’emploi de la force armée – la doctrine du « zéro mort » n’étant qu’une utopie – implique naturellement un grand discernement chez les dirigeants politiques et les chefs militaires avant de recourir à cet engrenage implacable dans sa logique et dans ses conséquences.

La guerre est toujours atroce. Elle est cependant une obligation morale vitale pour le respect de la liberté et du droit, dès lors que l’un et l’autre sont directement menacés.

En entendant le Général Poulet, je me suis souvenu de notre première rencontre en avril 1993 à Sarajevo lorsque j’accompagnais le Ministre de la Défense François Léotard.

Les troupes présentes sur place avaient une mission mal définie : ces casques bleus censés être une force de paix, d’interposition, étaient considérés par chaque partie au conflit comme un ennemi. Ils étaient placés dans une situation de vulnérabilité irresponsable.

Il fallait donc d’urgence « durcir » le dispositif, cest-à-dire construire des abris et autoriser dans certaines conditions l’ouverture du feu. Le Colonel Poulet allait parler devant le Ministre. Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’il soit franc, sincère, direct pour que la rencontre ait des conséquences fructueuses.

A la fin de son exposé avec force « transparents » illustrant et projetant sur écran les besoins du terrain, il sortit de sa poche un S.A.S. intitulé « Mourir à Sarajevo »…

Sacré Colonel ! Sacré Général !

Au fond j’aime l’expression peu diplomatique et quelque peu brutale et provocatrice des militaires lorsqu’elle est un cri du cœur, une incitation à la réflexion, une astuce pour sortir de la torpeur qui est toujours un leurre conduisant non pas à la paix mais en fait à la guerre.

Cérémonie du 11 novembre à Tours: le Général Poulet, s’exclame: « quelle connerie, la guerre! »

11 novembre 2002

l y eut comme un « léger frisson » dans l’assistance lorsque dans son ordre du jour, devant les troupes et la foule pour une fois assez nombreuse, le Général « 4 étoiles » Poulet parlant des massacres de la 1ère guerre mondiale lança : « quelle connerie la guerre ! ».

Le rappel historique toujours nécessaire des dures réalités des guerres du 20ème siècle avec leur cortège de millions de morts met en évidence par a contrario que la paix est un bien précieux, rare qu’il faut savoir préparer et préserver par une politique étrangère et de défense appropriée. La paix se construit grâce à la volonté, aux priorités budgétaires et morales que se fixe une nation, que définit un gouvernement, grâce également à l’esprit de défense que chaque citoyen doit cultiver. La guerre est une horreur. C’est parfois une nécessité lorsqu’il s’agit de défendre sa propre liberté ou celle de peuples auxquels nous sommes liés par des accords réciproques de solidarité, ou dès lors que le droit international défini par le Conseil de Sécurité de l’ONU est bafoué. Il faut donc être toujours vigilant pour que les considérations liées au passé parfois tragique ne génèrent pas un esprit « pacifiste » déconnecté des réalités humaines.

L’interpellation du Général Poulet pose en fait la question de la légitimité des buts de guerre. Quand peut-on parler de guerre « juste » ?

La perspective de la mort qui est malheureusement inhérente à l’emploi de la force armée – la doctrine du « zéro mort » n’étant qu’une utopie – implique naturellement un grand discernement chez les dirigeants politiques et les chefs militaires avant de recourir à cet engrenage implacable dans sa logique et dans ses conséquences.

La guerre est toujours atroce. Elle est cependant une obligation morale vitale pour le respect de la liberté et du droit, dès lors que l’un et l’autre sont directement menacés.

En entendant le Général Poulet, je me suis souvenu de notre première rencontre en avril 1993 à Sarajevo lorsque j’accompagnais le Ministre de la Défense François Léotard.

Les troupes présentes sur place avaient une mission mal définie : ces casques bleus censés être une force de paix, d’interposition, étaient considérés par chaque partie au conflit comme un ennemi. Ils étaient placés dans une situation de vulnérabilité irresponsable.

Il fallait donc d’urgence « durcir » le dispositif, c’est-à-dire construire des abris et autoriser dans certaines conditions l’ouverture du feu. Le Colonel Poulet allait parler devant le Ministre. Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’il soit franc, sincère, direct pour que la rencontre ait des conséquences fructueuses.

A la fin de son exposé avec force « transparents » illustrant et projetant sur écran les besoins du terrain, il sortit de sa poche un S.A.S. intitulé « Mourir à Sarajevo »…

Sacré Colonel ! Sacré Général !

Au fond j’aime l’expression peu diplomatique et quelque peu brutale et provocatrice des militaires lorsqu’elle est un cri du cur, une incitation à la réflexion, une astuce pour sortir de la torpeur qui est toujours un leurre conduisant non pas à la paix mais en fait à la guerre.

Conseiller Municipal d'opposition, je suis heureux de reprendre mes permanences à Tours Nord.

10 novembre 2002

J’ai, hélas, dû constater que la situation de Tours 02, avait même empirée avec la fermeture du Beffroi … Maintenant que les grands rendez-vous politiques nationaux, élections présidentielle et législative, sont passés, je suis heureux de reprendre mes permanences à Tours Nord, et de pouvoir ainsi retrouver, de manière conviviale et sympathique, les habitantes et les habitants du quartier.

J’ai hélas dû constater à cette occasion, que malgré ses promesses, Jean Germain le Maire de Tours, de tout Tours, n’avait pas entrepris grand-chose en faveur de Tours 02, et que la situation avait même empirée avec la fermeture du Beffroi.

Je repense avec nostalgie au projet que j’avais pour la place du nord, car ce n’est pas le « Forum de l’Europe », fermé parce que c’est samedi, qui peut à lui seul faire vivre et redynamiser le quartier du Beffroi.

Un de mes interlocuteurs m’a également dit que Claude Roiron, lors d’une réunion publique, avait annoncé qu’un certain nombre de projets étaient « en panne » à cause du gouvernement qui ne respectait pas ses engagements. Au vu de « l’état des finances » de la République que nous a laissé la «gauche plurielle » cela est peut-être possible, même si cela m’étonne…Je vais d’ailleurs vérifier cette information.

Je souhaite donc que la municipalité n’hésite pas à faire appel à mon aide pour obtenir les crédits nécessaires auprès de Jean-Louis Borloo, Ministre de la Ville, afin que ces dossiers « avancent » pour le plus grand bénéfice de tous.

A partir d’aujourd’hui, je serai régulièrement à Tours Nord, que ce soit à l’occasion de mes permanences, où je suis bien sûr à la disposition de toutes celles et tous ceux qui souhaitent me rencontrer, que ce soit pour essayer de résoudre ensemble un problème auquel ils sont confrontés, ou pour discuter en toute simplicité d’un sujet ou d’un autre.

Je donne donc rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui le veulent le samedi 16 Novembre de 10h00 à 12h00, à la salle Romain Rolland, 10 Rue de Saint Radegonde.

Je me félicite de la résolution votée aujourd'hui par le conseil de sécurité de l'ONU

8 novembre 2002

La fin de la cohabitation permet un grand retour de la France sur la scène internationale… La fin de la cohabitation permet un grand retour de la France sur la scène internationale.

L’adoption à l’unanimité par le Conseil de Sécurité d’une résolution sur le désarmement de l’Irak est une magnifique victoire pour la diplomatie française.

L’énergie et l’efficacité conjuguées et harmonieuses du Président de la République, du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et de son Ministre des Affaires Etrangères Dominique de Villepin ont permis ce grand résultat.

La volonté affirmée par la France avec courage, force et lucidité permet au droit international de triompher sous l’égide de l’ONU dont le rôle essentiel à la préservation de la paix se trouve conforté.

François Bayrou, bienvenue à Tours ce soir et j'espère à l'UMP un jour!

6 novembre 2002

Je souhaite pour l’avenir que l’UMP soit un rassemblement large, où chaque grand courant d’expression de la majorité présidentielle ait sa place et sa chance. Sa place et sa chance… Lorsqu’à tour de rôle François Bayrou et Alain Madelin ont contribué à l’éclatement de l’UDF dans la foulée du chaos issu des élections régionales, ils ont d’une certaine manière porté sur les fonds baptismaux ce qui est aujourd’hui l’UMP.

Cela peut paraître paradoxal, mais c’est pourtant la réalité.

En effet la droite républicaine pouvait parfaitement fonctionner sur ses deux jambes, RPR et UDF, permettant un débat équilibré, des alternances entre les uns et les autres sans hégémonie, une réelle compétition où chacun avait sa chance.

C’était le sens de la construction politique opérée par Valéry Giscard d’Estaing en 1978 et perpétuée plus récemment par François Léotard.

Un terme a été mis en 1998 à cette vision de l’organisation bipolaire des forces politiques de la droite et du centre droit. Le départ d’Alain Madelin faisant suite à des propos « définitifs » de François Bayrou scellait ainsi la domination de la droite par le RPR, la Nouvelle UDF et Démocratie Libérale n’ayant plus la masse critique suffisante pour dépasser leur rôle de force d’appoint.

Ainsi naissait ou se renforçait l’idée de créer une grande formation rassemblant en son sein tous les courants de pensée de la droite et du centre.

Les libéraux, les chrétiens-démocrates, les radicaux, les indépendants, les républicains sociaux n’ont pas vocation en effet à être des forces supplétives, « occupant » un espace délimité et encadré sur l’échiquier politique. Tenir un terrain utile à d’autres n’est pas notre ambition. Nous souhaitons, comme Valéry Giscard d’Estaing avait su le faire, être en mesure de mettre en œuvre et en application directement nos idées politiques. Comme le fait d’ailleurs parfaitement aujourd’hui à Matignon Jean-Pierre Raffarin sous l’autorité présidentielle bienveillante et féconde de Jacques Chirac.

Telles sont les raisons, au-delà de l’amitié qui perdure malgré les heurts de toute vie politique, pour lesquelles je dis haut et fort à François Bayrou : bienvenue ce soir à Tours, bienvenue demain j’espère à l’UMP !

En « s’invitant » à Toulouse il y a quelques mois à la réunion de l’ensemble de l’opposition destinée à préparer le programme de gouvernement, François Bayrou a réussi un joli coup médiatique. Il aurait pu faire une opération politique essentielle à son avenir s’il s’était situé clairement, sans provocation mais avec détermination, comme un membre de l’union en mouvement.

Imaginez un discours, après avoir énoncé les quelques thèmes qu’il voulait présenter aux Français lors des présidentielles, qui se serait achevé par « je vous demande de comprendre les raisons de ma candidature, mais rassurez-vous je ne me tromperai jamais d’adversaire »… Il aurait été acclamé. Ce n’était pas alors visiblement son objectif…

Je souhaite pour l’avenir que l’UMP soit un rassemblement large, où chaque grand courant d’expression de la majorité présidentielle ait la place et sa chance. Sa place et sa chance.

C’est l’état d’esprit qui anime les fondateurs de ce grand mouvement populaire, auquel je suis fier d’appartenir.

C’est ce qui me fait dire en guise d’accueil dans ma ville et ma circonscription à François Bayrou : bienvenue !