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SECURITE : UNE MOBILISATION RENFORCEE NECESSAIRE

Sur un sujet aussi important et sensible que celui de la tranquillité publique et de la sécurité, rien n’est jamais acquis. Seule une détermination courageuse et sans faille peut animer une mobilisation constante de tous les services concernés et organiser une collaboration efficace entre toutes celles et tous ceux en charge de cette question.

 Rendons hommage à l’engagement quotidien des fonctionnaires de l’Etat.

 Dans notre République, le Maire est le 1er magistrat et est, à ce titre, responsable devant ses concitoyens de leur sécurité et de leur tranquillité dans l’ensemble de la ville.

 

En lien avec le Préfet,  en charge des services de l’Etat (police nationale et gendarmerie), le maire met en œuvre sa politique de sécurité et organise les relations entre police municipale et les services de l’Etat.

 Le maire, dans le cadre de la prévention, coordonne et anime également le travail nécessaire d’accompagnement, d’écoute que réalise l’ensemble des services liés à l’action sociale de proximité (assistantes sociales, éducateurs, travailleurs de rue, gardiens d’immeubles…).

 Or existe-t’il une réelle politique de sécurité dans l’action que mène Jean GERMAIN à la tête de notre ville depuis bientôt 12 ans ?

 Du coté des services de l’Etat, pour Tours, les chiffres de l’automne 2006 concernant l’insécurité sont plutôt bons :

-Du 1er janvier au 31 août 2006, 7824 faits délictueux ont été recensés contre 8240 au cours des 8 premiers mois de 2005 (soit une baisse de 5, 05 %).

-le nombre total de faits répréhensibles constatés a diminué : 841 enregistrés en août 2006 contre 875 en août 2005 (soit une diminution de 3, 89 %).

 Pourtant nos concitoyens disent constater que les choses ne s’améliorent pas assez vite.

 Le quartier des Fontaines, celui des Deux-Lions avec sa passerelle, les Rives du Cher, Beaujardin, Velpeau, Maryse-Bastié, Lamartine, le Sanitas, la place de la Gare avec son parking souterrain, les Prébendes, la Cathédrale, les Bords de Loire et le Pont de Fil, mais également le nord de Tours, et plus particulièrement le Beffroi, de toute part les habitants de tous âges adressent à l’opposition des messages de préoccupation. 

 L’hypercentre de Tours avec la rue Nationale, le quartier Plumereau et celui des Halles, ont-ils retrouvé  la tranquillité et la sécurité que tous ceux qui les fréquentent et les font vivre (habitants, commerçants, jeunes, touristes) sont en droit d’attendre ?

 Les SDF et leurs chiens ont-ils quitté ces lieux ?

 Chacun peut constater que ce n’est pas le cas.

 C’est pourquoi, l’opposition demande à Jean GERMAIN  quels sont les mesures, les dispositifs et les moyens qu’il a consacrés pour mettre en œuvre une véritable politique de sécurité dans notre ville.

 L’opposition lui de mande également quels moyens et quel dispositif ont été mis en place dans le cadre de la prévention.

Sur cette question de la sécurité qui est aussi la première de nos libertés, l’arrêté très médiatique de Jean GERMAIN dit « arrêté anti-mendicité » a-t-il eu d’autres conséquences que celle d’une bonne communication politicienne ?

 A quoi cela sert-il donc de demander aux SDF de se déplacer quand ils mendient si c’est pour que ceux-ci se réinstallent quelques centaines de mètres plus loin ?

 Cela ne provoque que deux effets : démobiliser les forces de l’ordre chargées de faire respecter l’arrêté, et créer auprès des habitants le sentiment d’une totale impuissance publique.

 Sur un sujet aussi grave, aucune solution ne doit être écartée d’un revers de la main. Par exemple, s’agissant de la tranquillité dans un immeuble ou aux abords immédiats, quand Jean Germain se décidera-t-il enfin à entendre la proposition de l’opposition municipale répétée depuis 5 ans maintenant  d’augmenter le nombre des gardiens d’immeubles collectifs sous sa responsabilité ?

 L’opposition rappelle à Jean GERMAIN que pour une ville, une politique de sécurité efficace  se mesure à ses résultats et que ceux-ci sont facilement mesurables par tous ses habitants.

C’est au prix d’une détermination sans faille, d’une coordination parfaite entre les services municipaux et ceux de l’Etat et d’une action inscrite dans la durée que notre ville et ses habitants pourront retrouver ce à quoi chacune et chacun a droit : tranquillité et sécurité.

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