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SIGNATURE DE LA CONVENTION DE MECENAT

SIGNATURE DE LA CONVENTION DE MECENAT
ENTRE LE CENTRE CULTUREL SAINT MARTIN DE TOURS
LA CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE TOURAINE POITOU
ET LA FONDATION CREDIT AGRICOLE PAYS DE FRANCE

Monsieur le Conseiller général, cher Gérard Hénault,
Monsieur le Président du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours, cher Bruno Judic,
Monsieur le Président du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, cher Noël Dupuy,
Monsieur le Président de la Caisse locale du Crédit Agricole de Tours, cher Gérard Adriaensens,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je suis très heureux de signer aujourd’hui, en votre présence, ce partenariat entre le Centre Culturel Européen Saint Martin, la Fondation Crédit Agricole Pays de France et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui est un acte fort, un acte fondateur, l’acte de naissance ou plutôt de renaissance des chemins de Saint Martin, et plus précisément des trois chemins de randonnées culturels qui tous partent, passent ou mènent à Tours, sur les pas du personnage le plus illustre de notre ville et de notre région. Nous avons tous le souvenir de ce moment fort de partage et d’émotion, qui fut plus qu’une inauguration, il y a neuf mois, et qui nous a tous profondément marqués, lorsque nous avons célébré l’installation du Centre culturel européen dans le cloître de la Psalette rénové, grâce, je le rappelle, à des travaux financés intégralement par l’Etat, à hauteur d’un million d’euros. Ce moment magnifique a permis aux Tourangeaux de redécouvrir ce lieu unique, en présence de personnalités venues de toute l’Europe admirer non seulement ce monument historique, mais aussi ce symbole fort de l’identité de notre cité et de ses liens avec nos voisins européens. Le spectacle son et lumière de Philippe Cotten est resté dans les mémoires. Mais surtout, nous avons réussi à faire revivre et à faire partager l’esprit de ce légionnaire qui, deux ans avant de se faire baptiser pour se consacrer à sa mission d’évangélisation et fonder le premier monastère d’Occident, trancha son manteau de son épée, pour habiller le pauvre, son prochain.

Ce geste fondateur n’est pas légendaire. Il est historique. Il fit de Saint Martin une figure non seulement tourangelle et française, mais aussi européenne et universelle, porteur de valeurs essentielles, des valeurs chrétiennes, des valeurs spirituelles, des valeurs culturelles, sociales et politiques pour l’Europe que nous construisons aujourd’hui, et dont Saint Martin, en son temps, avait parcouru les routes.

C’est un geste d’une portée toujours actuelle.
En ouvrant, dès le IV siècle de notre ère, ces chemins de l’Europe que vous nous invitez à emprunter de nouveau aujourd’hui, il nous a légué des repères, qui ne sont pas faits seulement de ces magnifiques pierres taillées, de ces bornes de roche dure que vous avez réalisées pour baliser les chemins d’aujourd’hui. Je tiens à rendre hommage aux entrepreneurs, aux artisans, aux ouvriers qui ont conçu et réalisé cette signalétique contemporaine, qui nous renvoie, au-delà même de Saint Martin, à celle qui longeait les voies romaines.

Je tiens à rendre hommage aussi, au talent de Michel Audiard, sculpteur contemporain qui a imaginé cette empreinte de pas nu, frappée du sceau du manteau partagé, un symbole qui signale désormais les monuments dédiés au Saint, ou liés à son histoire, dans toute l’Europe.

Grâce à vous tous, nous pouvons, au sens propre comme au sens figuré, marcher dans les pas de Saint Martin. Je me réjouis que son geste sacré, immortalisé par Sulpice Sévère, et devenu par la suite l’un des grands thèmes de l’art religieux occidental, inspire encore aujourd’hui nos créateurs. J’y vois la preuve de l’universalité et de l’intemporalité du message de Saint Martin.

N’oublions pas que le Saint patron de notre ville était un étranger, né en Hongrie, qui a passé sa jeunesse en Italie, avant de sillonner l’Europe, la France, bien sûr, mais aussi la Croatie, l’Allemagne, la Slovénie, et la Belgique.
Oui, cette figure emblématique de notre identité, de notre histoire, était cet autre que nous avons accueilli et qui nous a beaucoup apporté, en un temps de crise, de doute, de violence. Nous sommes tous en quelque sorte les enfants de ce missionnaire, qui fut aussi un précurseur de l’humanisme.

Le partenariat que nous scellons en ce jour est donc riche de significations. Il est à la croisée de l’attachement profond que nous portons à notre patrimoine régional, et de notre désir d’ouverture au monde ; de la force de nos racines, de notre identité, et de notre curiosité, de notre volonté de tendre la main à l’autre, dans sa diversité.

Faisons nôtre le message de Saint Martin : bâtissons, non pas des cathédrales, mais une cité, une société d’hospitalité, forte de son identité culturelle, consciente des menaces qui pèsent sur elle, sur sa cohésion, mais une société ouverte, une société sans crainte, sans haine, sans rejet de l’autre, sans nostalgie, une société où l’on se parle à nouveau, où l’on avance, où l’on crée, où l’on marche ensemble. Soyons les acteurs et les témoins de ce mouvement, qui se traduit en actes concrets !

Les chemins de Saint Martin en sont un bel exemple. Je pourrais aussi citer le label européen du patrimoine que j’ai proposé à mes collègues européens de créer, sur le modèle du patrimoine mondial de l’humanité. Ce projet a reçu le soutien de la Hongrie, de l’Espagne, de la Roumanie et de la Commission européenne.
Je tiens à remercier tous les partenaires de l’opération qui nous réunit aujourd’hui, les élus du Conseil général d’Indre et Loire, bien sûr, ainsi que la Fondation Crédit Agricole Pays de France, et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui soutiennent cette belle réalisation.

Le Crédit Agricole a été parmi les premiers à recevoir la Médaille d’or qui distingue les Grands Mécènes du Ministère de la Culture et de la Communication, que j’ai remise au Président de Crédit Agricole S.A, René Carron, le 31 mai dernier.

Je salue aujourd’hui l’engagement d’un groupe qui a su développer une stratégie de mécénat à son image, pour accompagner dans leur développement de grandes institutions françaises, telles que le musée Guimet, le Louvre, la Comédie Française, le Théâtre du Châtelet, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, pour ne citer qu’elles.

Mais le Crédit Agricole est aussi, depuis son origine, très enraciné dans notre territoire, et s’implique également, comme il le fait à Tours, à travers ses Caisses régionales et la Fondation Pays de France, de façon tout à fait admirable, en faveur de l’animation culturelle de proximité, de la préservation et de la restauration du patrimoine de nos villes et de nos régions.

Oui, la culture prend toute sa part à l’aménagement, au développement, à la vitalité, comme au rayonnement et à l’attractivité de nos territoires. Oui, la culture participe pleinement au dynamisme de notre région et de notre ville. Nous en avons aujourd’hui encore une très belle illustration.

Je vous remercie.

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Monsieur le Conseiller général, cher Gérard Hénault,
Monsieur le Président du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours, cher Bruno Judic,
Monsieur le Président du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, cher Noël Dupuy,
Monsieur le Président de la Caisse locale du Crédit Agricole de Tours, cher Gérard Adriaensens,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je suis très heureux de signer aujourd’hui, en votre présence, ce partenariat entre le Centre Culturel Européen Saint Martin, la Fondation Crédit Agricole Pays de France et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui est un acte fort, un acte fondateur, l’acte de naissance ou plutôt de renaissance des chemins de Saint Martin, et plus précisément des trois chemins de randonnées culturels qui tous partent, passent ou mènent à Tours, sur les pas du personnage le plus illustre de notre ville et de notre région.
Nous avons tous le souvenir de ce moment fort de partage et d’émotion, qui fut plus qu’une inauguration, il y a neuf mois, et qui nous a tous profondément marqués, lorsque nous avons célébré l’installation du Centre culturel européen dans le cloître de la Psalette rénové, grâce, je le rappelle, à des travaux financés intégralement par l’Etat, à hauteur d’un million d’euros. Ce moment magnifique a permis aux Tourangeaux de redécouvrir ce lieu unique, en présence de personnalités venues de toute l’Europe admirer non seulement ce monument historique, mais aussi ce symbole fort de l’identité de notre cité et de ses liens avec nos voisins européens. Le spectacle son et lumière de Philippe Cotten est resté dans les mémoires. Mais surtout, nous avons réussi à faire revivre et à faire partager l’esprit de ce légionnaire qui, deux ans avant de se faire baptiser pour se consacrer à sa mission d’évangélisation et fonder le premier monastère d’Occident, trancha son manteau de son épée, pour habiller le pauvre, son prochain.

Ce geste fondateur n’est pas légendaire. Il est historique. Il fit de Saint Martin une figure non seulement tourangelle et française, mais aussi européenne et universelle, porteur de valeurs essentielles, des valeurs chrétiennes, des valeurs spirituelles, des valeurs culturelles, sociales et politiques pour l’Europe que nous construisons aujourd’hui, et dont Saint Martin, en son temps, avait parcouru les routes.

C’est un geste d’une portée toujours actuelle.
En ouvrant, dès le IV siècle de notre ère, ces chemins de l’Europe que vous nous invitez à emprunter de nouveau aujourd’hui, il nous a légué des repères, qui ne sont pas faits seulement de ces magnifiques pierres taillées, de ces bornes de roche dure que vous avez réalisées pour baliser les chemins d’aujourd’hui. Je tiens à rendre hommage aux entrepreneurs, aux artisans, aux ouvriers qui ont conçu et réalisé cette signalétique contemporaine, qui nous renvoie, au-delà même de Saint Martin, à celle qui longeait les voies romaines.

Je tiens à rendre hommage aussi, au talent de Michel Audiard, sculpteur contemporain qui a imaginé cette empreinte de pas nu, frappée du sceau du manteau partagé, un symbole qui signale désormais les monuments dédiés au Saint, ou liés à son histoire, dans toute l’Europe.

Grâce à vous tous, nous pouvons, au sens propre comme au sens figuré, marcher dans les pas de Saint Martin. Je me réjouis que son geste sacré, immortalisé par Sulpice Sévère, et devenu par la suite l’un des grands thèmes de l’art religieux occidental, inspire encore aujourd’hui nos créateurs. J’y vois la preuve de l’universalité et de l’intemporalité du message de Saint Martin.

N’oublions pas que le Saint patron de notre ville était un étranger, né en Hongrie, qui a passé sa jeunesse en Italie, avant de sillonner l’Europe, la France, bien sûr, mais aussi la Croatie, l’Allemagne, la Slovénie, et la Belgique.
Oui, cette figure emblématique de notre identité, de notre histoire, était cet autre que nous avons accueilli et qui nous a beaucoup apporté, en un temps de crise, de doute, de violence. Nous sommes tous en quelque sorte les enfants de ce missionnaire, qui fut aussi un précurseur de l’humanisme.

Le partenariat que nous scellons en ce jour est donc riche de significations. Il est à la croisée de l’attachement profond que nous portons à notre patrimoine régional, et de notre désir d’ouverture au monde ; de la force de nos racines, de notre identité, et de notre curiosité, de notre volonté de tendre la main à l’autre, dans sa diversité.

Faisons nôtre le message de Saint Martin : bâtissons, non pas des cathédrales, mais une cité, une société d’hospitalité, forte de son identité culturelle, consciente des menaces qui pèsent sur elle, sur sa cohésion, mais une société ouverte, une société sans crainte, sans haine, sans rejet de l’autre, sans nostalgie, une société où l’on se parle à nouveau, où l’on avance, où l’on crée, où l’on marche ensemble. Soyons les acteurs et les témoins de ce mouvement, qui se traduit en actes concrets !

Les chemins de Saint Martin en sont un bel exemple. Je pourrais aussi citer le label européen du patrimoine que j’ai proposé à mes collègues européens de créer, sur le modèle du patrimoine mondial de l’humanité. Ce projet a reçu le soutien de la Hongrie, de l’Espagne, de la Roumanie et de la Commission européenne.
Je tiens à remercier tous les partenaires de l’opération qui nous réunit aujourd’hui, les élus du Conseil général d’Indre et Loire, bien sûr, ainsi que la Fondation Crédit Agricole Pays de France, et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui soutiennent cette belle réalisation.

Le Crédit Agricole a été parmi les premiers à recevoir la Médaille d’or qui distingue les Grands Mécènes du Ministère de la Culture et de la Communication, que j’ai remise au Président de Crédit Agricole S.A, René Carron, le 31 mai dernier.

Je salue aujourd’hui l’engagement d’un groupe qui a su développer une stratégie de mécénat à son image, pour accompagner dans leur développement de grandes institutions françaises, telles que le musée Guimet, le Louvre, la Comédie Française, le Théâtre du Châtelet, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, pour ne citer qu’elles.

Mais le Crédit Agricole est aussi, depuis son origine, très enraciné dans notre territoire, et s’implique également, comme il le fait à Tours, à travers ses Caisses régionales et la Fondation Pays de France, de façon tout à fait admirable, en faveur de l’animation culturelle de proximité, de la préservation et de la restauration du patrimoine de nos villes et de nos régions.

Oui, la culture prend toute sa part à l’aménagement, au développement, à la vitalité, comme au rayonnement et à l’attractivité de nos territoires. Oui, la culture participe pleinement au dynamisme de notre région et de notre ville. Nous en avons aujourd’hui encore une très belle illustration.

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Monsieur le Conseiller général, cher Gérard Hénault,
Monsieur le Président du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours, cher Bruno Judic,
Monsieur le Président du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, cher Noël Dupuy,
Monsieur le Président de la Caisse locale du Crédit Agricole de Tours, cher Gérard Adriaensens,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je suis très heureux de signer aujourd’hui, en votre présence, ce partenariat entre le Centre Culturel Européen Saint Martin, la Fondation Crédit Agricole Pays de France et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui est un acte fort, un acte fondateur, l’acte de naissance ou plutôt de renaissance des chemins de Saint Martin, et plus précisément des trois chemins de randonnées culturels qui tous partent, passent ou mènent à Tours, sur les pas du personnage le plus illustre de notre ville et de notre région.
Nous avons tous le souvenir de ce moment fort de partage et d’émotion, qui fut plus qu’une inauguration, il y a neuf mois, et qui nous a tous profondément marqués, lorsque nous avons célébré l’installation du Centre culturel européen dans le cloître de la Psalette rénové, grâce, je le rappelle, à des travaux financés intégralement par l’Etat, à hauteur d’un million d’euros. Ce moment magnifique a permis aux Tourangeaux de redécouvrir ce lieu unique, en présence de personnalités venues de toute l’Europe admirer non seulement ce monument historique, mais aussi ce symbole fort de l’identité de notre cité et de ses liens avec nos voisins européens. Le spectacle son et lumière de Philippe Cotten est resté dans les mémoires. Mais surtout, nous avons réussi à faire revivre et à faire partager l’esprit de ce légionnaire qui, deux ans avant de se faire baptiser pour se consacrer à sa mission d’évangélisation et fonder le premier monastère d’Occident, trancha son manteau de son épée, pour habiller le pauvre, son prochain.

Ce geste fondateur n’est pas légendaire. Il est historique. Il fit de Saint Martin une figure non seulement tourangelle et française, mais aussi européenne et universelle, porteur de valeurs essentielles, des valeurs chrétiennes, des valeurs spirituelles, des valeurs culturelles, sociales et politiques pour l’Europe que nous construisons aujourd’hui, et dont Saint Martin, en son temps, avait parcouru les routes.

C’est un geste d’une portée toujours actuelle.
En ouvrant, dès le IV siècle de notre ère, ces chemins de l’Europe que vous nous invitez à emprunter de nouveau aujourd’hui, il nous a légué des repères, qui ne sont pas faits seulement de ces magnifiques pierres taillées, de ces bornes de roche dure que vous avez réalisées pour baliser les chemins d’aujourd’hui. Je tiens à rendre hommage aux entrepreneurs, aux artisans, aux ouvriers qui ont conçu et réalisé cette signalétique contemporaine, qui nous renvoie, au-delà même de Saint Martin, à celle qui longeait les voies romaines.

Je tiens à rendre hommage aussi, au talent de Michel Audiard, sculpteur contemporain qui a imaginé cette empreinte de pas nu, frappée du sceau du manteau partagé, un symbole qui signale désormais les monuments dédiés au Saint, ou liés à son histoire, dans toute l’Europe.

Grâce à vous tous, nous pouvons, au sens propre comme au sens figuré, marcher dans les pas de Saint Martin. Je me réjouis que son geste sacré, immortalisé par Sulpice Sévère, et devenu par la suite l’un des grands thèmes de l’art religieux occidental, inspire encore aujourd’hui nos créateurs. J’y vois la preuve de l’universalité et de l’intemporalité du message de Saint Martin.

N’oublions pas que le Saint patron de notre ville était un étranger, né en Hongrie, qui a passé sa jeunesse en Italie, avant de sillonner l’Europe, la France, bien sûr, mais aussi la Croatie, l’Allemagne, la Slovénie, et la Belgique.
Oui, cette figure emblématique de notre identité, de notre histoire, était cet autre que nous avons accueilli et qui nous a beaucoup apporté, en un temps de crise, de doute, de violence. Nous sommes tous en quelque sorte les enfants de ce missionnaire, qui fut aussi un précurseur de l’humanisme.

Le partenariat que nous scellons en ce jour est donc riche de significations. Il est à la croisée de l’attachement profond que nous portons à notre patrimoine régional, et de notre désir d’ouverture au monde ; de la force de nos racines, de notre identité, et de notre curiosité, de notre volonté de tendre la main à l’autre, dans sa diversité.

Faisons nôtre le message de Saint Martin : bâtissons, non pas des cathédrales, mais une cité, une société d’hospitalité, forte de son identité culturelle, consciente des menaces qui pèsent sur elle, sur sa cohésion, mais une société ouverte, une société sans crainte, sans haine, sans rejet de l’autre, sans nostalgie, une société où l’on se parle à nouveau, où l’on avance, où l’on crée, où l’on marche ensemble. Soyons les acteurs et les témoins de ce mouvement, qui se traduit en actes concrets !

Les chemins de Saint Martin en sont un bel exemple. Je pourrais aussi citer le label européen du patrimoine que j’ai proposé à mes collègues européens de créer, sur le modèle du patrimoine mondial de l’humanité. Ce projet a reçu le soutien de la Hongrie, de l’Espagne, de la Roumanie et de la Commission européenne.
Je tiens à remercier tous les partenaires de l’opération qui nous réunit aujourd’hui, les élus du Conseil général d’Indre et Loire, bien sûr, ainsi que la Fondation Crédit Agricole Pays de France, et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui soutiennent cette belle réalisation.

Le Crédit Agricole a été parmi les premiers à recevoir la Médaille d’or qui distingue les Grands Mécènes du Ministère de la Culture et de la Communication, que j’ai remise au Président de Crédit Agricole S.A, René Carron, le 31 mai dernier.

Je salue aujourd’hui l’engagement d’un groupe qui a su développer une stratégie de mécénat à son image, pour accompagner dans leur développement de grandes institutions françaises, telles que le musée Guimet, le Louvre, la Comédie Française, le Théâtre du Châtelet, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, pour ne citer qu’elles.

Mais le Crédit Agricole est aussi, depuis son origine, très enraciné dans notre territoire, et s’implique également, comme il le fait à Tours, à travers ses Caisses régionales et la Fondation Pays de France, de façon tout à fait admirable, en faveur de l’animation culturelle de proximité, de la préservation et de la restauration du patrimoine de nos villes et de nos régions.

Oui, la culture prend toute sa part à l’aménagement, au développement, à la vitalité, comme au rayonnement et à l’attractivité de nos territoires. Oui, la culture participe pleinement au dynamisme de notre région et de notre ville. Nous en avons aujourd’hui encore une très belle illustration.

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LA CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE TOURAINE POITOU
ET LA FONDATION CREDIT AGRICOLE PAYS DE FRANCE

Monsieur le Conseiller général, cher Gérard Hénault,
Monsieur le Président du Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours, cher Bruno Judic,
Monsieur le Président du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, cher Noël Dupuy,
Monsieur le Président de la Caisse locale du Crédit Agricole de Tours, cher Gérard Adriaensens,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je suis très heureux de signer aujourd’hui, en votre présence, ce partenariat entre le Centre Culturel Européen Saint Martin, la Fondation Crédit Agricole Pays de France et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui est un acte fort, un acte fondateur, l’acte de naissance ou plutôt de renaissance des chemins de Saint Martin, et plus précisément des trois chemins de randonnées culturels qui tous partent, passent ou mènent à Tours, sur les pas du personnage le plus illustre de notre ville et de notre région.
Nous avons tous le souvenir de ce moment fort de partage et d’émotion, qui fut plus qu’une inauguration, il y a neuf mois, et qui nous a tous profondément marqués, lorsque nous avons célébré l’installation du Centre culturel européen dans le cloître de la Psalette rénové, grâce, je le rappelle, à des travaux financés intégralement par l’Etat, à hauteur d’un million d’euros. Ce moment magnifique a permis aux Tourangeaux de redécouvrir ce lieu unique, en présence de personnalités venues de toute l’Europe admirer non seulement ce monument historique, mais aussi ce symbole fort de l’identité de notre cité et de ses liens avec nos voisins européens. Le spectacle son et lumière de Philippe Cotten est resté dans les mémoires. Mais surtout, nous avons réussi à faire revivre et à faire partager l’esprit de ce légionnaire qui, deux ans avant de se faire baptiser pour se consacrer à sa mission d’évangélisation et fonder le premier monastère d’Occident, trancha son manteau de son épée, pour habiller le pauvre, son prochain.

Ce geste fondateur n’est pas légendaire. Il est historique. Il fit de Saint Martin une figure non seulement tourangelle et française, mais aussi européenne et universelle, porteur de valeurs essentielles, des valeurs chrétiennes, des valeurs spirituelles, des valeurs culturelles, sociales et politiques pour l’Europe que nous construisons aujourd’hui, et dont Saint Martin, en son temps, avait parcouru les routes.

C’est un geste d’une portée toujours actuelle.
En ouvrant, dès le IV siècle de notre ère, ces chemins de l’Europe que vous nous invitez à emprunter de nouveau aujourd’hui, il nous a légué des repères, qui ne sont pas faits seulement de ces magnifiques pierres taillées, de ces bornes de roche dure que vous avez réalisées pour baliser les chemins d’aujourd’hui. Je tiens à rendre hommage aux entrepreneurs, aux artisans, aux ouvriers qui ont conçu et réalisé cette signalétique contemporaine, qui nous renvoie, au-delà même de Saint Martin, à celle qui longeait les voies romaines.

Je tiens à rendre hommage aussi, au talent de Michel Audiard, sculpteur contemporain qui a imaginé cette empreinte de pas nu, frappée du sceau du manteau partagé, un symbole qui signale désormais les monuments dédiés au Saint, ou liés à son histoire, dans toute l’Europe.

Grâce à vous tous, nous pouvons, au sens propre comme au sens figuré, marcher dans les pas de Saint Martin. Je me réjouis que son geste sacré, immortalisé par Sulpice Sévère, et devenu par la suite l’un des grands thèmes de l’art religieux occidental, inspire encore aujourd’hui nos créateurs. J’y vois la preuve de l’universalité et de l’intemporalité du message de Saint Martin.

N’oublions pas que le Saint patron de notre ville était un étranger, né en Hongrie, qui a passé sa jeunesse en Italie, avant de sillonner l’Europe, la France, bien sûr, mais aussi la Croatie, l’Allemagne, la Slovénie, et la Belgique.
Oui, cette figure emblématique de notre identité, de notre histoire, était cet autre que nous avons accueilli et qui nous a beaucoup apporté, en un temps de crise, de doute, de violence. Nous sommes tous en quelque sorte les enfants de ce missionnaire, qui fut aussi un précurseur de l’humanisme.

Le partenariat que nous scellons en ce jour est donc riche de significations. Il est à la croisée de l’attachement profond que nous portons à notre patrimoine régional, et de notre désir d’ouverture au monde ; de la force de nos racines, de notre identité, et de notre curiosité, de notre volonté de tendre la main à l’autre, dans sa diversité.

Faisons nôtre le message de Saint Martin : bâtissons, non pas des cathédrales, mais une cité, une société d’hospitalité, forte de son identité culturelle, consciente des menaces qui pèsent sur elle, sur sa cohésion, mais une société ouverte, une société sans crainte, sans haine, sans rejet de l’autre, sans nostalgie, une société où l’on se parle à nouveau, où l’on avance, où l’on crée, où l’on marche ensemble. Soyons les acteurs et les témoins de ce mouvement, qui se traduit en actes concrets !

Les chemins de Saint Martin en sont un bel exemple. Je pourrais aussi citer le label européen du patrimoine que j’ai proposé à mes collègues européens de créer, sur le modèle du patrimoine mondial de l’humanité. Ce projet a reçu le soutien de la Hongrie, de l’Espagne, de la Roumanie et de la Commission européenne.
Je tiens à remercier tous les partenaires de l’opération qui nous réunit aujourd’hui, les élus du Conseil général d’Indre et Loire, bien sûr, ainsi que la Fondation Crédit Agricole Pays de France, et la Caisse Régionale Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, qui soutiennent cette belle réalisation.

Le Crédit Agricole a été parmi les premiers à recevoir la Médaille d’or qui distingue les Grands Mécènes du Ministère de la Culture et de la Communication, que j’ai remise au Président de Crédit Agricole S.A, René Carron, le 31 mai dernier.

Je salue aujourd’hui l’engagement d’un groupe qui a su développer une stratégie de mécénat à son image, pour accompagner dans leur développement de grandes institutions françaises, telles que le musée Guimet, le Louvre, la Comédie Française, le Théâtre du Châtelet, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, pour ne citer qu’elles.

Mais le Crédit Agricole est aussi, depuis son origine, très enraciné dans notre territoire, et s’implique également, comme il le fait à Tours, à travers ses Caisses régionales et la Fondation Pays de France, de façon tout à fait admirable, en faveur de l’animation culturelle de proximité, de la préservation et de la restauration du patrimoine de nos villes et de nos régions.

Oui, la culture prend toute sa part à l’aménagement, au développement, à la vitalité, comme au rayonnement et à l’attractivité de nos territoires. Oui, la culture participe pleinement au dynamisme de notre région et de notre ville. Nous en avons aujourd’hui encore une très belle illustration.

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