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Spectacle vivant à Saint-Denis

Monsieur le Député-Maire de Saint-Denis,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Monsieur le Directeur de I'Ecole nationale du Cirque Annie
Fratellini,

Mesdames, Messieurs,

J'ai voulu qu'en introduction à cette journée, des artistes,
des techniciens et un poète s'expriment les premiers.

II me revient maintenant de vous accueillir, de les remercier
et de remercier aussi de leur présence tous ceux qui sont
ici pour partager cette journée que je souhaite être, pour
paraphraser Ettore Scola, " une journée particulière".

Car ce 18 octobre prolonge d'autres journées, très
nombreuses depuis le mois d'avril 2004, consacrées aux
rencontres et aux discussions que j'ai menées avec les
acteurs culturels, en particulier avec ceux qui, durant l'été,
ont fait vivre les festivals de théâtre, de musique, de danse,
de chanson, de rue ou de cirque, du nord au sud et de l'est
à l'ouest de la France.

Et cette journée précède aussi trois moments importants
pour nous tous qui sommes rassemblés aujourd'hui :

– la remise, au début du mois de novembre, du rapport
que j'ai demandé à Jean-Paul Guillot pour proposer les
principes et l'organisation du financement de l'emploi et
de l'indemnisation du chômage des artistes et
techniciens du spectacle vivant, comme du cinéma et de
l'audiovisuel ;

– le débat parlementaire qui se tiendra à l'Assemblée
Nationale et au Sénat dans les premiers jours du mois de
décembre, débat à l'issue duquel c'est la Nation tout
entière, je n'en doute pas, qui manifestera son
attachement à la culture, au développement culturel et à
ceux qui en sont les inventeurs et les animateurs ;

– enfin, en troisième lieu, les décisions que je prendrai en
faveur du spectacle vivant, après que l'ensemble des
organisations professionnelles aura commenté les
propositions faites en ce sens par le Directeur de la
Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles.

Pour autant, cette journée n'est pas singulière par la seule
place qu'elle occupe dans le calendrier du Ministère de la
Culture et de la Communication.

Elle est aussi et surtout placée sous le signe de l'union et
de l'écoute :

Union de tous ceux, artistes, techniciens, professionnels et
élus de la culture, parlementaires, responsables politiques,
économiques et administratifs pour qui le spectacle vivant
fait partie de notre patrimoine collectif et qui s'en sentent
tous les dépositaires et les garants ;

Ecoute des artistes et techniciens qui, sur le devant de la
scène ou dans les coulisses, dans la rue ou sous
chapiteau, dans les théâtres, les lieux de danse, les salles
de concert ou dans les espaces intermédiaires préparent,
fabriquent et présentent des spectacles et travaillent à leur
rencontre avec tous les publics.

Ce 18 octobre, cette union et cette écoute feront date, j'en
suis intimement convaincu. Et les trois tables rondes qui
vont maintenant se succeder frapperont les trois coups du
projet que mon Ministère va mettre en oeuvre à partir des
prochaines semaines.

Vous l'avez lu dans le programme qui vous a été remis :
nous entamons maintenant une longue seance de travail
durant laquelle nous allons parler, ce matin, de la formation
et de la transmission, et cet après midi, de la création et
des publics puis de l'institution et des réseaux. Nos
échanges formels dans cette magnifique salle « Altaïr » ne
seront interrompus que par un déjeuner, une pause café
puis un dîner qui nous offriront aussi l'occasion
d'échanges informels … c'est à dire essentiels !

Je veux, pour conclure, remercier de son accueil Laurent
Gachet et son équipe : leur Ecole nationale du cirque porte
le nom d'une grande dame, Annie Fratellini, dont je salue la
mémoire et qui, là où elle est, pose certainement un sourire
attentif et fraternel sur tous nos débats.

Je cède la parole, et le micro, à Arnaud Laporte. Merci de
votre attention.

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