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L’émouvant message de l’Abbé Pierre : « c’est à vous d’être formidables, moi, j’ai fini… »

Une fois de plus, dans le palmarès publié par le Journal du Dimanche, les Français font de l’Abbé Pierre leur n° 1.

Cela fait chaud au cur de constater qu’un tel rayonnement humain et spirituel fait l’unanimité. C’est magnifique ! Même s’il peut apparaître un peu sacrilège de faire une sorte de box-office des talents et des mérites, car ne sont concernées que les personnalités en vue…

C’est pourtant vraiment mérité d’épingler ainsi autant d’intelligence, de bonté, parfois même de malice. Il y a dans le regard de l’Abbé Pierre un rayon de soleil qui vous transperce et vous incite à être meilleur ! C’est une forme de vraie grâce qui émane de lui, ce que mon père appelait dans son livre « Vent d’Espoir sur la Démocratie » le charme d’être.

Ce qui est le plus émouvant, c’est le passage de relais auquel l’Abbé Pierre nous convie : « c’est à vous d’être formidables, moi, j’ai fini… ».

Si nous devons accepter cette exhortation à se dépasser, exprimons-lui surtout notre souhait de longue vie. Il est loin d’être un astre mort tant la lumière qui reflète son âme est forte et puissante.

Pour le « reste », c’est à dire pour ce qui nous concerne…, je pense effectivement que dans nos sociétés nous devrions savoir davantage allier solidarité publique et générosité individuelle.

Aucun système social ne sera suffisamment performant pour nous éviter de porter une part de responsabilité personnelle dans le bien-être collectif.

Si chacun s’occupait un peu plus de son « voisin » à tous les sens du terme, les situations de détresse humaine ne disparaîtraient pas, mais elles seraient moins criantes. Ce n’est pas être « ultra-libéral » que de le penser !

Beaucoup consacrent dans la discrétion la plus totale leur vie, leur temps libre, leur argent à cette forme concrète de la solidarité.

C’est à eux également que cette première place dans le palmarès du mérite revient !

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