Entre la toıse et la jungle , l’équıtable ?

2 mars 2012

 » Toute dıstınctıon socıale doıt être fondée sur l’utılıté commune  » , cette sage maxıme a plus de 2 sıècles et reste d’une prodıgıeuse actualıté .
Elle sıgnıfıe « ouı » à la hıérarchıe ıntellıgıble et par contrepoınt « non » aux écarts sans justıfıcatıon .
Explıquer la très forte rémunératıon d’un grand patron ultra-performant , d’un vaınqueur de grand contrat ou d’un ınventeur génıal ne pose aucun problême , tant ıl est vraı que se mesure parfaıtement la réussıte socıalement utıle d’une aventure ındıvıduelle brillante .
Maıs l’actualıté réçente a fournı de nombreux exemples de sıtuatıons personnelles aberrantes et choquantes , dès lors qu’un échec patent étaıt « récompensé » par une ındemnıté pharaonıque .
Il étaıt donc ınévıtable dans ce contexte que la fıscalıté des revenus et la rémunératıon des dırıgeants devıennent un des enjeux de la campagne présıdentıelle . Avec les rısques d’une sımplıfıcatıon carıcaturale de réalıtés beaucoup plus complexes et dıfférencıées . Avec les effets pervers d’un électrochoc ıllusoıre oü l’effet d’annonce prend le pas sur la ratıonalıté strıctement économıque et socıale .
L’explosıon des hıérarchıes a généré son propre poıson ; l’abus manıfeste a créé la nécéssıté d’une médecıne de choc , quı , elle-même rısque de pénalıser ceux auxquels elle est censée apporter un remède .
Le taux de 75% apparaît comme une spolıatıon , même s’ıl ne s’applıque qu’à partır d’un seul très élevé . Et surtout ıl s’applıque de façon unıforme à des cas oü l’argent gagné est « usurpé » et à d’autres où ıl est « juste » , car créateur de beaucoup de rıchesses pour un pays , un ensemble humaın , une entıté économıque .
Les Françaıs ne seront pas plus rıches et heureux sı s’envolent loın de nos frontıeres les revenus des « rıches » et des mécènes où sı ceux-cı font d’utıles maxımısatıons fıscales .
Alors comment veıller à ce que la hıérarchıe des revenus corresponde à une logıque ıntellıgıble , acceptable et fondée sur des réalıtés objectıves ? Comment vérıblement encourager et récompenser le « vraı » travaıl , l’effort « constaté » ? Comment introduire un éthique de responsabilité , et ainsi éviter que la fiscalité devienne autre chose qu’une recette pour l’Etat ?
L’apprécıatıon des résultats effectıfs d’une actıon ındıvıduelle est la clé . Maıs comment la quantıfıer ? Certaınes sıtuatıons sont sımples à évaluer . D’autres ınfınıment plus complexes et feront naître le spectre des prımes « varıables fıxes  » …..
La fıxatıon de crıteres , la mesure effectıve des résultats sont des pıstes qu’ıl appartıent aux ınstances de gouvernance de l’entreprıse de débattre et d’adopter publıquement .
Tout vaut mıeux que la jungle ou la toıse .
L’équıtable n’exıste pas en soı . Chacun comprend pour autant que le seuıl acceptable se sıtue sur la lıgne de crête entre ce que l’on peut explıquer de façon transparente au peuple et ce que l’on réserve par précautıon précaıre au club tres fermé des ınıtıés solıdaıres de leurs propres arrangements ….
Il se faıt tard , maıs la dıscıplıne préventıve est préférable aux rabots automatıques et castrateurs !

La fraternité n’exclut ni l’identité ni la fierté …

28 février 2012

Ne pas célébrer l’égale dignité des peuples et des cultures est une rupture de la grande tradition politique française aussi grave que méprisable .
Les arrières-pensées sont grossières et traduisent une perte de repère et de confiance en soi . Elles sont un signal veule destiné à faire renoncer aux valeurs exigeantes qui sont la vocation de la France . Elles traduisent surtout une volonté de flatter les bas instincts de la personne humaine .
N’est  » supérieur  » que celui qui s’érige en modèle , en spirale vertueuse , en perspective glorieuse , en ambition flamboyante , en dynamique ascensionnelle .
Est très  » inférieur  » celui qui se venge de sa médiocrité et de sa petitesse par l’exacerbation des pulsions , par l’exploitation des rancoeurs , par l’apologie du racisme ordinaire .
La vie des peuples , des civilisations , le destin des cultures , l’avenir des spiritualités et des religions sont des constructions fragiles et précaires , où compétition , luttes , combats , guerres mais aussi émulation et concurrence sont la réalité historique et le règle du jeu .
Le reconnaître ne signifie pas admettre un tableau d’honneur , un classement , une fixation définitive ,hautaine et irrévocable des premiers et des derniers .
Discerner dans chaque tradition ses fondamentaux et ses déviances , son idéal et son altération , refuser avec conviction et foi les amalgames et les caricatures font partie du devoir de tout esprit humaniste simple et ordinaire …..
De la même manière , pratiquer et rechercher la fraternité authentique avec l’autre , l’ailleurs , le différent n’interdit nullement sa propre fierté , son identité ni même sa volonté légitime de transmettre et de faire partager son idéal .
L’égalité n’est pas un renoncement à être soi-même le plus rayonnant .
L’égalité n’est pas l’abdication d’un destin original et attractif .
L’égalité n’exclut ni comparaison , ni jugement critique .
L’égalité est un respect ,une intelligence , une humilité , une auto-critique , une dialectique , toujours très nécessaires ,surtout d’ailleurs si l’on veut , fort de ses convictions et de ses croyances , les faire rayonner , Au loin . Longtemps . Avec éclat et enthousiasme .
La France s’humilie et renonce à elle-même lorsqu’elle ferme les yeux et les oreilles sur son propre sol à tous les propos et comportements qui tournent le dos à cette morale humaniste exigeante .
Elle n’est plus qu’un pays développé et riche lorsque disparaît de l’horizon politique la fièvre de l’universel , du grand , du dépassement de soi au profit de slogans surannés , qui sont les fausses recettes-miracles des esprits médiocres .
Le racisme ordinaire , l’appel à la lâcheté , l’affaissement éthique sont les mauvais réflexes des temps de crise , où l’autre est naturellement désigné comme l’ennemi , le responsable , le bouc-émissaire de nos propres erreurs .
La religion musulmane n’est pas l’anti-chambre du terrorisme mais une spiritualité proche de nous . Confondre religion et mode de vie n’est pas du niveau d’un responsable éclairé .
Le dire n’exclut d’aucune manière de parler des racines judéo-chrétiennes de l’Europe .
Le proclamer n’interdit pas de ressentir la beauté spécifique d’une cathédrale catholique , ni d’être sensible à la force d’un culte protestant ou juif .
L’affirmer permet de condamner avec énergie les intégrismes , les fanatismes qui sont des dévoiements honteux , hostiles et parfois délictuels .
Dans un pays qui doute de son avenir , dans un monde qui flambe malgré une apparence de progrès et de paix relative , la diversité culturelle est un hymne puissant qu’il faut chanter et faire vivre .
La vraie lutte contre les extrêmismes passe par le combat idéologique porteur de valeurs et non par leur négation .
Au delà de cela , la grandeur d’un homme d’Etat et l’avenir d’un candidat se mesurent à sa capacité de porter un message qui élève les coeurs et les esprits .
Désigner bruyamment un vrai-faux coupable , soumettre à la vindicte publique un groupe humain , une culture ,une religion , un mode de vie , ne masquent pas longtemps la faiblesse et l’indignité de celui qui recourt à ces ruses .
Souhaitons que le peuple français , lucide et intelligent , préfère les cimes aux bas-fonds ….

le gouvernement n’est plus un orchestre symphonique !

7 février 2012

Dans toute organisation gouvernementale démocratique ,il y a traditionnellement un arc en ciel des expressions , des priorités et des points de vue . Une orchestration programmée de divergences nécessaires .
Lorsque l’un parle sécurité , l’autre répond liberté . lorsque l’un souhaite une dépense , l’autre invoque l’économie nécessaire . Lorsque l’un veut exporter , l’autre met en avant un interdit diplomatique . Lorsque l’un parle nucléaire ou infrastructures lourdes , l’autre répond environnement etc……
Ces affrontements et ces débats sont des rites républicains aussi classiques qu’utiles .
Aujourd’hui , à l’exception du Président de la Républque et du Premier Ministre , il n’y pour ainsi dire que le Ministre de l’intérieur qui s’exprime….N’y a-t-il plus de Garde des Sceaux ou de Ministre de la Culture pour lui donner la réplique qui s’impose ? Cela manque cruellement et donne le sentiment d’un système uni-jambiste ou hémiplégique .
L’égale dignité des cultures et des religions est une maxime à célébrer , à enseigner et à pratiquer . Cela n’interdit nullement à chaque peuple d’avoir sa propre fierté et de la vivre comme telle . Mais cela oblige au respect de l ‘ « autre  » , même si ses valeurs , ses croyances , ses références sont différentes des nôtres . Il est urgent qu’un membre de l’orchestre l’exprime avec panache , sinon c’est l’ensemble qui paraîtra lâche et complice . Et tous y perdront !

Guillaume Peltier : le mauvais choix qu’il faut combattre !

28 janvier 2012

Choisir Guillaume Peltier à Tours pour les prochaines législatives est le symbole d’une droitisation suicidaire de l’UMP , qui oublie que ce  » jeune  » parti est né en 2002 d’une volonté politique de rassemblement large allant des gaullistes aux libéraux , en accueillant chrétiens-démocrates , sociaux-démocrates ,radicaux et humanistes . Avec le souci de l’arc en ciel politique . Avec l’exigence de barrer la route au Front National de Jean-Marie Le Pen qui était arrivé au deuxième tour de l’élection présidentielle .
Cette désignation , sans consultation de la base à Tours , est même pire qu’une erreur de stratégie , c’est un signal de mépris , de sectarisme et d’intolérance adressé aux Tourangeaux .
Comment imaginer en effet qu’un ex-FN de Jean-Marie Le Pen , ex-MNR de Bruno Mégret , puisse affronter victorieusement un élu socialiste sortant , dans une ville marquée par une tradition radicale-socialiste puissante ?
Comment accepter que soit privilégié un vagabond territorial et politique , déjà candidat ailleurs aux législatives , alors que plusieurs candidats pouvaient et peuvent porter avec succès les couleurs de l’UMP et de la majorité présidentielle actuelle dans cette ville complexe sur le plan politique , qui m’a fait l’honneur de m’élire 2 fois comme député .
Comment se reconnaître désormais dans une telle famille politique qui prend ce genre d’orientation , surtout si l’on fait partie de ceux qui ont contribué à la créer ?

Au-delà du sujet de Tours ,
comment croire que puisse se fonder une dynamique présidentielle et législative sur l’antagonisme ,l’exclusion , la stigmatisation de l’autre , au lieu de rassembler ,de réconcilier , d’entraîner dans un même élan la diversité française , où les origines , les couleurs , les spiritualités , les tempéraments , les choix de vie sont par leurs différences et leurs complémentarités ,des chances et des enrichissements ?
On ne réussit pas l’adhésion d’un peuple et d’une majorité en fonctionnant de façon hémiplégique .
C’est un art complexe et subtil d’avoir ses propres convictions , de les arborer avec fierté et force , tout en respectant celle des autres sans pour autant se renier .
C’est une exigence politique vitale que de tendre la main , d’aimer son prochain , même si c’est pour lui dire des vérités parfois dérangeantes et stimulantes.
La spirale du populisme est une dérive non seulement déshonorante , mais également électoralement perdante , Elle fait le jeu des extrêmes .
Les Français ont plus de vertèbres et de bon sens que ne le pensent certains analystes , laudateurs de leur seule carrière et de leurs petits intérêts .
L’élection présidentielle est le moment fort, le rendez-vous majeur de l’architecture politique d’un peuple et d’un pays .
J’ai soutenu Jacques Chirac dès le 1er tour en 2002 , pour contribuer à un large rassemblement . Et Nicolas Sarkozy en 2007 .
L’heure du choix approche pour 2012 . Je formulerai ma décision avec autant de liberté que de responsabilité . Avec le seul souci de la réussite de la France et des Français et du choix du meilleur pour présider , gouverner et rassembler par temps de crise , de désespérance sociale et de déchirements . Et la seule passion de la belle politique , faite d’engagement , de loyauté et non de petits calculs personnels , égoïstes et veules.

PS : En guise de dédicace ou de post-face, un souvenir qui remonte à 1998 , au moment de la transhumance de Guillaume Peltier entre Le Pen et Mégret .
Elections régionales . J’étais tête de liste . Michel Sapin arrive en tête . La droite républicaine et le centre se divisent et éclatent sur l’alliance avec Marie-France Stirbois , leader régional du Front National . Naturellement je m’y oppose .
Certains de ceux qui soutiennent aujourd’hui Peltier souhaitent en leur for intérieur une telle compromission dégradante et suicidaire . Sa désignation est-elle un signe avant-coureur ou un test de notre capacité de résistance et de refus ?
C’est aussi le sens du combat d’aujourd’hui !
Entre le député socialiste sortant et le candidat issu des rangs du Front National , il y a l’espace victorieux d’un  » troisième homme  » . Qu’il s’agisse bien sûr d’une femme ou d’un homme !

Non à la découpe de l’Hôtel de la Marine !

26 janvier 2012

Souhaitons que l’équipe présidentielle et gouvernementale issue des urnes au printemps prochain ait une grande ambition pour faire de ce haut-lieu – propriété de l’Etat – un phare au service de la création , des métiers d’art et des créateurs , dans le respect de son histoire et de son unité , mais avec le souci que notre capitale soit ouverte et vivante !
La découpe prévue et annoncée devrait révolter….Le prestigieux nom du Louvre ne saurait masquer en effet l’ineptie , l’incohérence et l’absence de toute vision dynamique d’ensemble pour un lieu d’une telle excellence .
Le coeur de la fierté française mérite mieux qu’une aile de musée et un ensemble de bureaux ……..
ps : par ailleurs , quand on plagie sans vergogne certaines idées , on peut avoir le minimum d’élégance qui est de le reconnaître !!!! sur le site de La Royale , vous découvrirez ainsi la rue des métiers d’art ! Je croyais certains attachés au respect du droit d’auteur et de propriété intellectuelle………

rddv partner nait au Grand Palais !

16 janvier 2012

Les lieux transmettent de l’énergie à ceux qui savent la capter et la transformer !
Le Grand Palais est pour moi au coeur de la capitale le symbole de l’excellence , de l’effervescence et du rayonnement culturel créateur de valeurs et de richesses .
C’est donc un vrai message que de lancer ma nouvelle activité dans un tel cadre .
Il ne suffit pas d’avoir des atouts , encore faut-il les faire concrètement vivre et grandir , en sachant parfois évoluer , adapter , transformer .

Partenaire de projets , de dirigeants , de villes ou d’Etats , de marques ou de sociétés , je souhaite être utile en conseillant , en bâtissant des stratégies nouvelles , mais également en veillant concrètement sur le terrain à l’entrée en vigueur , à la réalisation ,au suivi quotidien des actions et des axes définis en commun .
Fonder un nouvel essor sur une valorisation culturelle , sur une communication sophistiquée , sur de nouveaux clients en France ou à l’étranger , sur des partenariats innovants , être à l’écoute de jeunes responsables pour mettre à leur disposition mon expérience , convaincre ceux qui doivent décider , entraîner et mobiliser ceux qui ont la fierté de réaliser , autant de perspectives qui sont mon nouveau chemin !
L’esprit du Grand Palais pour RDDV PARTNER sera cette alliance que je propose et que j’espère féconde et recherchée entre la volonté et le réel , l’imagination et le concret , l’idée et l’humain , la tradition et le novateur .
Rendre possible , réaliser , entraîner , créer , produire de la richesse , mettre en contact , autant de mots-clés pour rddv partner .
Plus les temps sont rigoureux et sévères , plus l’énergie du faire , du croire , du réussir est vitale . Plus est nécessaire de savoir persuader , imaginer ,investir et réaliser .
Ce sera ma pierre et l’objet de RDDV PARTNER que d’y contribuer au côté de ceux qui me feront confiance !

Parler d’ « étrange transaction  » pour mon appartement de 2 pièces à Tours c’est me diffamer !

8 janvier 2012

Un appel à la Une ! Un titre qui vaut condamnation ……..Le Parisien de jeudi parle et écrit « l’étrange transaction immobilière de Donnedieu de Vabres  » avec une photo qui ne correspond même pas à la réalité …… Mon avocat avait donné tous les éléments étayant la vérité mais cela n’a servi à rien ….D’autres intérêts que la vérité devaient être en jeu !
Alors pour votre information et pour que mon honneur soit rétabli , voici les simples faits : 4 mois après avoir été élu député de Tours en 1997 , j’ai acheté dans ma ville un appartement de 2 pièces (45 m2) pour le prix de 520 000 francs . J’ai financé cette acquisition et les travaux nécessaires par un emprunt souscrit auprès de l’Assemblée nationale pour l’intégralité du montant . C’est une agence immobilière de Tours qui m’a fait cette proposition , et je ne connaissais pas la propriétaire . Je ne l’ai ensuite jamais revue .
Voilà . C’est clair et transparent . et pour autant je suis diffamé avec des détails d’informations qui ont certainement une origine très éloignée de la déontologie . Il aurait tout simplement été logique et honnête de ne pas travestir la simple et brutale vérité ! Mais un élu est forcément malhonnête …..C’est honteux car ensuite le mal est fait et tout le monde s’en fout , y compris ceux qui ont la charge et l’honneur de la vérité .

L’honneur de l’action

1 janvier 2012

En se terminant , l’année 2011 me pousse plus que jamais à ressentir avec fierté l’honneur de l’action .
Se battre pour son pays , pour son rayonnement , sa réussite et le bien-être des Français exige de savoir s’engager , de rompre la spirale de la lâcheté et du renoncement , de toujours préférer le dépassement de soi pour que nos atouts , nos talents ,nos capacités soient pleinement valorisées .
C’est une magnifique aventure collective que de créer une dynamique , un esprit de réussite et de conquête .Un triste destin que de s’endormir , de différer , d’oublier qu’il faut se battre et se mobiliser si l’on veut obtenir des résultats positifs pour son pays et ses concitoyens .
Il y a 17 ans , en tant que chargé de mission auprès du Ministre de la défense dans un gouvernement en période de cohabitation , j’ai , à mon niveau , eu la fierté de vivre des moments heureux et forts pour le succès des grandes entreprises françaises .
Notre pays avait surpris les éternels incrédules qui ne font que commenter avec aigreur et jalousie les victoires et les défis relevés par les autres , parce qu’ils n’ont pas eu eux-mêmes l’audace d’entreprendre , la fièvre de conseiller et d’imaginer des stratégies offensives , l’exigence de les mener à bien dans le respect scrupuleux du droit et de l’honneur .
Le succès est toujours celui d’une très large équipe……qui revendique à juste titre d’être reconnue , saluée et célébrée comme telle , au moment où s’annonce une victoire sûre et vraie . Victoire qui n’existe que lorsqu’un accord officiel est définitivement signé …. L’actualité réçente prouve la difficulté de la dernière ligne droite , souvent la plus difficile et la plus aléatoire …..
Lorsqu’une autre histoire cherche à s’écrire , parfois loin de la vérité , les règlements de comptes et les lâchetés individuelles peuvent profondément dégoûter et dissuader pour l’avenir d’avoir à nouveau l’énergie du  » faire  » . Et le silence devient le blason des lâches , soudain peureux et veules …
Il ne faut jamais être une cicatrice en bandoulière , ai-je proclamé parmi mes maximes personnelles pro-actives !
Alors je tourne la page des désillusions violentes de 2011 avec la volonté d’être – parmi beaucoup d’autres – une énergie utile à mon pays , en ayant plus que jamais la religion du progrès que l’on construit , la foi de l’avenir que l’on imagine avec autant d’audace que de sens des réalités .
Le camp du « oui , bien sûr  » est plus fécond et riches de promesses positives pour tous que celui du repli frileux , du  » non  » de routine stérile et de paralysie mortelle .

La croissance par la culture et la création !

13 novembre 2011

Jamais la crainte de perte d’influence, de récession, de délocalisation, de déclin n’a été aussi forte.

Jamais n’ont été ressenties avec autant d’appréhension notre nouvelle dépendance vis-à-vis des pays émergents devenus maîtres du monde et notre incapacité à trouver en nous-mêmes les clés du rebond.

Les différentes étapes de la crise financière, qui marque la nécessité d’une régulation politique audacieuse et responsable, sont un appel à la redéfinition de nos vrais atouts et de nos forces potentielles.

N’oublions pas que les responsabilités ne sont pas à rechercher dans les seuls dysfonctionnements des systèmes bancaires et financiers, mais dans la myopie du report permanent des choix stratégiques forcément douloureux, ou tout simplement novateurs.

Demain, est tellement plus doux qu’aujourd’hui, dès lors qu’il est possible d’ajourner l’épreuve de vérité….

Au-delà des disciplines nécessaires pour que s’enclenche une dynamique vertueuse de confiance et de croissance, il nous faut rechercher nos priorités stratégiques et les points d’appui solide sur lesquels bâtir une relance durable de notre économie. En ouvrant les yeux sur nos vraies chances, que nous sous-estimons parfois par défaut de lucidité, ou par une conception erronée et périmée des ressors que nous possédons.

Quand on parle de recherche, on dit que c’est un investissement, quand on cite la culture, c’est pour aussitôt évoquer une dépense ….

Tout est ainsi stigmatisé : l’important est désigné, le culturel catalogué lui comme secondaire, sympathique mais finalement marginal. Presque condamné sans appel.

Bâtir sur l’intelligence et le futur notre renaissance est évidemment stratégique et vital. Mais sans attendre, mesurons davantage l’étendue de nos atouts et surtout ayons à cœur de les valoriser avec audace. Sans en oublier aucun.

La France est fière d’un patrimoine exceptionnel, de racines emblématiques prestigieuses, de lieux magiques souvent abandonnés ou insuffisamment restaurés et valorisés.

Alors faisons de chaque espace historique une chance, un projet, un accueil. Une effervescence. Une pépinière de créateurs. Un vrai laboratoire de recherche et d’innovation.

Ouvrons à nos talents et à tous ceux venus des 5 continents, qui restent fascinés par notre « vieux » pays et par la civilisation européenne, nos châteaux et nos musées, nos palais et nos universités, nos lieux anciens et nos quartiers rénovés.

Soyons le rendez-vous de la création, de l’imagination de la fièvre et du futur. Cela entraînera une dynamique et une attractivité revigorantes. Cela génèrera un marché, des chances, des emplois.

Faisons éclore des bourses de projets, des lieux de rencontres entre mécènes et artistes, entre collectionneurs et artisans. Entre concepteurs et producteurs. Entre « vieux sages » et nouveaux talents.

Créons des places de marché vivantes et ouvertes pour l’art, le design, le numérique, les métiers d’art, le cinéma, la musique, l’univers des jeux vidéo. Toutes les industries culturelles sont des opportunités prometteuses. Les univers de l’image, du son, de l’écrit, du virtuel sont de très puissantes sources d’activités, dont la croissance est durablement exponentielle.

Affectons de nombreuses ailes désaffectées de nos monuments aux start-up les plus performantes pour que la France soit la terre d’accueil de la pointe de l’intelligence numérique, un pont vivant entre l’histoire et l’avenir, avec l’exigence de la réconciliation dynamique et non la posture de l’antagonisme stérile.

Quel fantastique message offert au monde entier : un pays aux traditions enracinées et prestigieuses, ouvert à la jeunesse du monde, aux cerveaux les plus prometteurs et féconds.

Ils seront durablement nos ambassadeurs, et peut-être même demain ceux qui choisiront d’investir chez nous.

Berlin, Shanghai, Sydney, Los Angeles, Londres, New York ou Bombay constateraient progressivement et envieraient peut-être  ce nouveau modèle français où culture et technologie sont la vraie promesse de l’emploi de demain

Relocalisons en France ce qui n’aurait jamais dû partir à l’étranger.

Ne dissuadons pas les investisseurs internationaux amoureux du beau, de l’unique, du rare, de l’exceptionnel, en ayant peur de notre ombre, en nous réfugiant dans un conservatisme aussi douillet que suicidaire.

Redevenons le pays de référence, où l’esprit de création, la liberté d’imaginer, le goût de réaliser et d’entreprendre sont des maximes et des blasons.

Cette ouverture à l’autre, au nouveau, au différent n’est d’aucune manière sacrilège. Ce n’est pas un déni de respect de l’histoire. C’est le contraire. C’est réaffirmer notre vocation de transmetteur d’énergie, d’éclaireur, de penseur. D’amoureux de l’excellence, de l’exigence.

L’alliance de l’imagination et du savoir faire est un horizon beaucoup plus puissant qu’il n’y parait. L’industrie du luxe ne se trompe pas lorsqu’elle met sous les projecteurs les qualités exceptionnelles des artisans d’art, qui sont un honneur et une richesse.

Notre pays ne doit pas être perçu exclusivement comme celui des musées, aussi prestigieux soient-ils, mais comme le creuset vivant et électrique de toutes les créations.

Les encombrements permanents aux abords du Grand Palais traduisent concrètement cette vision féconde.

Pourquoi ne pas faire de l’effervescence la règle et non l’exceptionnel.

Devenons le pays du « oui, bien sûr » à tout bon porteur de projet, au lieu d’être celui du laissez-moi tranquille, du non frileux, de l’impossible érigé en précaution stérile.

Pourquoi ne pas assumer d’être le rendez-vous de la création en sachant véritablement accueillir tous les jeunes étudiants, chercheurs et artistes étrangers qui ne resteront pas longtemps fascinés par notre pays, si leur est opposée une fausse analyse de nos intérêts ?

Imaginons un plan national de valorisation de notre patrimoine bien au-delà de ce qui est aujourd’hui prévu, en permettant partout des partenariats féconds entre le public et le privé, sans qu’il soit question de vendre nos trésors, afin au contraire d’en rechercher l’attractivité et la renommée maximales.

Ouvrons davantage nos hauts lieux culturels, qu’ils soient immenses ou très petits en réfléchissant à des solutions concrètes pour les personnels concernés, afin qu’ils puissent accueillir de nombreuses initiatives nouvelles, créatrices de valeurs et de sens. Même parfois la nuit! Même toute l’année!

Soyons le rendez-vous mondial emblématique des artistes, des créateurs, des artisans, des chercheurs, des jeunes entrepreneurs. Nous serons alors la destination incontournable de tous ceux qui refusent les excès de la standardisation, du nivellement, de la banalisation liés à la mondialisation.

La culture, l’art, l’exceptionnel, le beau, le vivant, l’électrique, le passionné, l’exigeant, l’inventif, le rare sont nos leviers de croissance. Beaucoup plus pérennes et puissants que nous le croyons. Infiniment plus durables et enrichissants que certains de nos fleurons économiques en perte de vitesse.

Le 1% culturel, ce n’est plus le pourcentage du budget de l’Etat à atteindre ou à dépasser, c’est le surcroît de croissance à attendre d’une telle stratégie.

Alors osons la culture, non comme une nostalgie, mais comme une vision pour sortir de la crise !

Lettre ouverte à Pascal Ménage pour l’avenir de la 1ère circonscription législative de Tours

9 octobre 2011

Le 6 octobre

Cher Pascal,

Je te demande d’excuser mon absence à la réunion du comité de notre circonscription, en te remerciant de l’avoir convoqué.

Nous avons tous ensemble créé une grande famille politique au lendemain des présidentielles de 2002 avec l’objectif d’être un rassemblement vivant, fondé sur des valeurs et des principes, que nous devons savoir pratiquer au quotidien.

Sans tomber dans le souci stérile du formalisme, affirmer des méthodes pour sélectionner des candidats et débattre de projets est une règle essentielle, si l’on veut rester attractif et mobilisateur.

Pour les prochaines échéances législatives, aucun coup de force ne peut être admis, de la même manière qu’aucun sauveur prédestiné n’existe.

J’ai informé Jean-François Copé, notre secrétaire général, que je ne serai pas candidat. D’autres, dans le département après avoir été battus une fois aux législatives se sont représentés et ont été élus. Mais j’ai pensé qu’une énergie nouvelle était une chance supplémentaire pour réussir le combat qui s’annonce.

Je n’ai pas de leçon de réussite électorale à recevoir de la part de ceux qui par la division ou la compromission avec nos adversaires ont contribué à me faire battre.

J’ajoute que dans le canton de Tours Sud, où Guillaume Peltier a été battu aux cantonales dernières tout en prétendant être un champion politique potentiel, j’ai toujours eu la majorité aux législatives, en 97, 2002, et 2007 .

Au moment où nos instances nationales délibèreront sur le choix du meilleur candidat, je m’exprimerai publiquement et clairement.

Dans une ville à la sociologie particulièrement complexe marquée par une forte présence des socialistes, notre choix doit se porter sur un ou une candidate apte à la dynamique du rassemblement et de l’équilibre politique.

Tours est une ville particulière, aux couleurs politiques qui s’inscrivent plus dans la tradition radicale, humaniste et républicaine que dans celle de l’extrémisme.

Le rappeler est une vérité historique. J’ai été élu moi même pour la première fois en 1997 dans une conjoncture particulière, puisque la gauche a gagné.

La réussite des présidentielles et la réélection de Nicolas Sarkozy supposent ce sens de l’équilibre et du rassemblement de toutes les sensibilités qui composent l’arc en ciel de notre majorité.

Tu as été un excellent député, lorsque j’étais ministre de 2004 à 2007, ce qui est pour toi un atout. D’autres, et c’est légitime, aspirent à ce beau mandat.

Notre famille comporte de nombreux talents. Il nous faudra faire un choix, en respectant les règles de toute grande famille politique. Nous ne devons pas nous laisser intimider par les manuvres et les coups de force, surtout lorsqu’ils proviennent d’esprits déloyaux.

Mon énergie sera à la disposition de notre candidat lorsqu’il sera désigné, mais ma combativité est grande pour refuser le choix de celui qui conduirait à un échec cuisant.

Crois, cher Pascal, en ma fidèle amitié.

Renaud