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le gouvernement n’est plus un orchestre symphonique !

7 février 2012

Dans toute organisation gouvernementale démocratique ,il y a traditionnellement un arc en ciel des expressions , des priorités et des points de vue . Une orchestration programmée de divergences nécessaires .
Lorsque l’un parle sécurité , l’autre répond liberté . lorsque l’un souhaite une dépense , l’autre invoque l’économie nécessaire . Lorsque l’un veut exporter , l’autre met en avant un interdit diplomatique . Lorsque l’un parle nucléaire ou infrastructures lourdes , l’autre répond environnement etc……
Ces affrontements et ces débats sont des rites républicains aussi classiques qu’utiles .
Aujourd’hui , à l’exception du Président de la Républque et du Premier Ministre , il n’y pour ainsi dire que le Ministre de l’intérieur qui s’exprime….N’y a-t-il plus de Garde des Sceaux ou de Ministre de la Culture pour lui donner la réplique qui s’impose ? Cela manque cruellement et donne le sentiment d’un système uni-jambiste ou hémiplégique .
L’égale dignité des cultures et des religions est une maxime à célébrer , à enseigner et à pratiquer . Cela n’interdit nullement à chaque peuple d’avoir sa propre fierté et de la vivre comme telle . Mais cela oblige au respect de l ‘ « autre  » , même si ses valeurs , ses croyances , ses références sont différentes des nôtres . Il est urgent qu’un membre de l’orchestre l’exprime avec panache , sinon c’est l’ensemble qui paraîtra lâche et complice . Et tous y perdront !

Guillaume Peltier : le mauvais choix qu’il faut combattre !

28 janvier 2012

Choisir Guillaume Peltier à Tours pour les prochaines législatives est le symbole d’une droitisation suicidaire de l’UMP , qui oublie que ce  » jeune  » parti est né en 2002 d’une volonté politique de rassemblement large allant des gaullistes aux libéraux , en accueillant chrétiens-démocrates , sociaux-démocrates ,radicaux et humanistes . Avec le souci de l’arc en ciel politique . Avec l’exigence de barrer la route au Front National de Jean-Marie Le Pen qui était arrivé au deuxième tour de l’élection présidentielle .
Cette désignation , sans consultation de la base à Tours , est même pire qu’une erreur de stratégie , c’est un signal de mépris , de sectarisme et d’intolérance adressé aux Tourangeaux .
Comment imaginer en effet qu’un ex-FN de Jean-Marie Le Pen , ex-MNR de Bruno Mégret , puisse affronter victorieusement un élu socialiste sortant , dans une ville marquée par une tradition radicale-socialiste puissante ?
Comment accepter que soit privilégié un vagabond territorial et politique , déjà candidat ailleurs aux législatives , alors que plusieurs candidats pouvaient et peuvent porter avec succès les couleurs de l’UMP et de la majorité présidentielle actuelle dans cette ville complexe sur le plan politique , qui m’a fait l’honneur de m’élire 2 fois comme député .
Comment se reconnaître désormais dans une telle famille politique qui prend ce genre d’orientation , surtout si l’on fait partie de ceux qui ont contribué à la créer ?

Au-delà du sujet de Tours ,
comment croire que puisse se fonder une dynamique présidentielle et législative sur l’antagonisme ,l’exclusion , la stigmatisation de l’autre , au lieu de rassembler ,de réconcilier , d’entraîner dans un même élan la diversité française , où les origines , les couleurs , les spiritualités , les tempéraments , les choix de vie sont par leurs différences et leurs complémentarités ,des chances et des enrichissements ?
On ne réussit pas l’adhésion d’un peuple et d’une majorité en fonctionnant de façon hémiplégique .
C’est un art complexe et subtil d’avoir ses propres convictions , de les arborer avec fierté et force , tout en respectant celle des autres sans pour autant se renier .
C’est une exigence politique vitale que de tendre la main , d’aimer son prochain , même si c’est pour lui dire des vérités parfois dérangeantes et stimulantes.
La spirale du populisme est une dérive non seulement déshonorante , mais également électoralement perdante , Elle fait le jeu des extrêmes .
Les Français ont plus de vertèbres et de bon sens que ne le pensent certains analystes , laudateurs de leur seule carrière et de leurs petits intérêts .
L’élection présidentielle est le moment fort, le rendez-vous majeur de l’architecture politique d’un peuple et d’un pays .
J’ai soutenu Jacques Chirac dès le 1er tour en 2002 , pour contribuer à un large rassemblement . Et Nicolas Sarkozy en 2007 .
L’heure du choix approche pour 2012 . Je formulerai ma décision avec autant de liberté que de responsabilité . Avec le seul souci de la réussite de la France et des Français et du choix du meilleur pour présider , gouverner et rassembler par temps de crise , de désespérance sociale et de déchirements . Et la seule passion de la belle politique , faite d’engagement , de loyauté et non de petits calculs personnels , égoïstes et veules.

PS : En guise de dédicace ou de post-face, un souvenir qui remonte à 1998 , au moment de la transhumance de Guillaume Peltier entre Le Pen et Mégret .
Elections régionales . J’étais tête de liste . Michel Sapin arrive en tête . La droite républicaine et le centre se divisent et éclatent sur l’alliance avec Marie-France Stirbois , leader régional du Front National . Naturellement je m’y oppose .
Certains de ceux qui soutiennent aujourd’hui Peltier souhaitent en leur for intérieur une telle compromission dégradante et suicidaire . Sa désignation est-elle un signe avant-coureur ou un test de notre capacité de résistance et de refus ?
C’est aussi le sens du combat d’aujourd’hui !
Entre le député socialiste sortant et le candidat issu des rangs du Front National , il y a l’espace victorieux d’un  » troisième homme  » . Qu’il s’agisse bien sûr d’une femme ou d’un homme !

Non à la découpe de l’Hôtel de la Marine !

26 janvier 2012

Souhaitons que l’équipe présidentielle et gouvernementale issue des urnes au printemps prochain ait une grande ambition pour faire de ce haut-lieu – propriété de l’Etat – un phare au service de la création , des métiers d’art et des créateurs , dans le respect de son histoire et de son unité , mais avec le souci que notre capitale soit ouverte et vivante !
La découpe prévue et annoncée devrait révolter….Le prestigieux nom du Louvre ne saurait masquer en effet l’ineptie , l’incohérence et l’absence de toute vision dynamique d’ensemble pour un lieu d’une telle excellence .
Le coeur de la fierté française mérite mieux qu’une aile de musée et un ensemble de bureaux ……..
ps : par ailleurs , quand on plagie sans vergogne certaines idées , on peut avoir le minimum d’élégance qui est de le reconnaître !!!! sur le site de La Royale , vous découvrirez ainsi la rue des métiers d’art ! Je croyais certains attachés au respect du droit d’auteur et de propriété intellectuelle………

rddv partner nait au Grand Palais !

16 janvier 2012

Les lieux transmettent de l’énergie à ceux qui savent la capter et la transformer !
Le Grand Palais est pour moi au coeur de la capitale le symbole de l’excellence , de l’effervescence et du rayonnement culturel créateur de valeurs et de richesses .
C’est donc un vrai message que de lancer ma nouvelle activité dans un tel cadre .
Il ne suffit pas d’avoir des atouts , encore faut-il les faire concrètement vivre et grandir , en sachant parfois évoluer , adapter , transformer .

Partenaire de projets , de dirigeants , de villes ou d’Etats , de marques ou de sociétés , je souhaite être utile en conseillant , en bâtissant des stratégies nouvelles , mais également en veillant concrètement sur le terrain à l’entrée en vigueur , à la réalisation ,au suivi quotidien des actions et des axes définis en commun .
Fonder un nouvel essor sur une valorisation culturelle , sur une communication sophistiquée , sur de nouveaux clients en France ou à l’étranger , sur des partenariats innovants , être à l’écoute de jeunes responsables pour mettre à leur disposition mon expérience , convaincre ceux qui doivent décider , entraîner et mobiliser ceux qui ont la fierté de réaliser , autant de perspectives qui sont mon nouveau chemin !
L’esprit du Grand Palais pour RDDV PARTNER sera cette alliance que je propose et que j’espère féconde et recherchée entre la volonté et le réel , l’imagination et le concret , l’idée et l’humain , la tradition et le novateur .
Rendre possible , réaliser , entraîner , créer , produire de la richesse , mettre en contact , autant de mots-clés pour rddv partner .
Plus les temps sont rigoureux et sévères , plus l’énergie du faire , du croire , du réussir est vitale . Plus est nécessaire de savoir persuader , imaginer ,investir et réaliser .
Ce sera ma pierre et l’objet de RDDV PARTNER que d’y contribuer au côté de ceux qui me feront confiance !

Parler d’ « étrange transaction  » pour mon appartement de 2 pièces à Tours c’est me diffamer !

8 janvier 2012

Un appel à la Une ! Un titre qui vaut condamnation ……..Le Parisien de jeudi parle et écrit « l’étrange transaction immobilière de Donnedieu de Vabres  » avec une photo qui ne correspond même pas à la réalité …… Mon avocat avait donné tous les éléments étayant la vérité mais cela n’a servi à rien ….D’autres intérêts que la vérité devaient être en jeu !
Alors pour votre information et pour que mon honneur soit rétabli , voici les simples faits : 4 mois après avoir été élu député de Tours en 1997 , j’ai acheté dans ma ville un appartement de 2 pièces (45 m2) pour le prix de 520 000 francs . J’ai financé cette acquisition et les travaux nécessaires par un emprunt souscrit auprès de l’Assemblée nationale pour l’intégralité du montant . C’est une agence immobilière de Tours qui m’a fait cette proposition , et je ne connaissais pas la propriétaire . Je ne l’ai ensuite jamais revue .
Voilà . C’est clair et transparent . et pour autant je suis diffamé avec des détails d’informations qui ont certainement une origine très éloignée de la déontologie . Il aurait tout simplement été logique et honnête de ne pas travestir la simple et brutale vérité ! Mais un élu est forcément malhonnête …..C’est honteux car ensuite le mal est fait et tout le monde s’en fout , y compris ceux qui ont la charge et l’honneur de la vérité .

L’honneur de l’action

1 janvier 2012

En se terminant , l’année 2011 me pousse plus que jamais à ressentir avec fierté l’honneur de l’action .
Se battre pour son pays , pour son rayonnement , sa réussite et le bien-être des Français exige de savoir s’engager , de rompre la spirale de la lâcheté et du renoncement , de toujours préférer le dépassement de soi pour que nos atouts , nos talents ,nos capacités soient pleinement valorisées .
C’est une magnifique aventure collective que de créer une dynamique , un esprit de réussite et de conquête .Un triste destin que de s’endormir , de différer , d’oublier qu’il faut se battre et se mobiliser si l’on veut obtenir des résultats positifs pour son pays et ses concitoyens .
Il y a 17 ans , en tant que chargé de mission auprès du Ministre de la défense dans un gouvernement en période de cohabitation , j’ai , à mon niveau , eu la fierté de vivre des moments heureux et forts pour le succès des grandes entreprises françaises .
Notre pays avait surpris les éternels incrédules qui ne font que commenter avec aigreur et jalousie les victoires et les défis relevés par les autres , parce qu’ils n’ont pas eu eux-mêmes l’audace d’entreprendre , la fièvre de conseiller et d’imaginer des stratégies offensives , l’exigence de les mener à bien dans le respect scrupuleux du droit et de l’honneur .
Le succès est toujours celui d’une très large équipe……qui revendique à juste titre d’être reconnue , saluée et célébrée comme telle , au moment où s’annonce une victoire sûre et vraie . Victoire qui n’existe que lorsqu’un accord officiel est définitivement signé …. L’actualité réçente prouve la difficulté de la dernière ligne droite , souvent la plus difficile et la plus aléatoire …..
Lorsqu’une autre histoire cherche à s’écrire , parfois loin de la vérité , les règlements de comptes et les lâchetés individuelles peuvent profondément dégoûter et dissuader pour l’avenir d’avoir à nouveau l’énergie du  » faire  » . Et le silence devient le blason des lâches , soudain peureux et veules …
Il ne faut jamais être une cicatrice en bandoulière , ai-je proclamé parmi mes maximes personnelles pro-actives !
Alors je tourne la page des désillusions violentes de 2011 avec la volonté d’être – parmi beaucoup d’autres – une énergie utile à mon pays , en ayant plus que jamais la religion du progrès que l’on construit , la foi de l’avenir que l’on imagine avec autant d’audace que de sens des réalités .
Le camp du « oui , bien sûr  » est plus fécond et riches de promesses positives pour tous que celui du repli frileux , du  » non  » de routine stérile et de paralysie mortelle .

La croissance par la culture et la création !

13 novembre 2011

Jamais la crainte de perte d’influence, de récession, de délocalisation, de déclin n’a été aussi forte.

Jamais n’ont été ressenties avec autant d’appréhension notre nouvelle dépendance vis-à-vis des pays émergents devenus maîtres du monde et notre incapacité à trouver en nous-mêmes les clés du rebond.

Les différentes étapes de la crise financière, qui marque la nécessité d’une régulation politique audacieuse et responsable, sont un appel à la redéfinition de nos vrais atouts et de nos forces potentielles.

N’oublions pas que les responsabilités ne sont pas à rechercher dans les seuls dysfonctionnements des systèmes bancaires et financiers, mais dans la myopie du report permanent des choix stratégiques forcément douloureux, ou tout simplement novateurs.

Demain, est tellement plus doux qu’aujourd’hui, dès lors qu’il est possible d’ajourner l’épreuve de vérité….

Au-delà des disciplines nécessaires pour que s’enclenche une dynamique vertueuse de confiance et de croissance, il nous faut rechercher nos priorités stratégiques et les points d’appui solide sur lesquels bâtir une relance durable de notre économie. En ouvrant les yeux sur nos vraies chances, que nous sous-estimons parfois par défaut de lucidité, ou par une conception erronée et périmée des ressors que nous possédons.

Quand on parle de recherche, on dit que c’est un investissement, quand on cite la culture, c’est pour aussitôt évoquer une dépense ….

Tout est ainsi stigmatisé : l’important est désigné, le culturel catalogué lui comme secondaire, sympathique mais finalement marginal. Presque condamné sans appel.

Bâtir sur l’intelligence et le futur notre renaissance est évidemment stratégique et vital. Mais sans attendre, mesurons davantage l’étendue de nos atouts et surtout ayons à cœur de les valoriser avec audace. Sans en oublier aucun.

La France est fière d’un patrimoine exceptionnel, de racines emblématiques prestigieuses, de lieux magiques souvent abandonnés ou insuffisamment restaurés et valorisés.

Alors faisons de chaque espace historique une chance, un projet, un accueil. Une effervescence. Une pépinière de créateurs. Un vrai laboratoire de recherche et d’innovation.

Ouvrons à nos talents et à tous ceux venus des 5 continents, qui restent fascinés par notre « vieux » pays et par la civilisation européenne, nos châteaux et nos musées, nos palais et nos universités, nos lieux anciens et nos quartiers rénovés.

Soyons le rendez-vous de la création, de l’imagination de la fièvre et du futur. Cela entraînera une dynamique et une attractivité revigorantes. Cela génèrera un marché, des chances, des emplois.

Faisons éclore des bourses de projets, des lieux de rencontres entre mécènes et artistes, entre collectionneurs et artisans. Entre concepteurs et producteurs. Entre « vieux sages » et nouveaux talents.

Créons des places de marché vivantes et ouvertes pour l’art, le design, le numérique, les métiers d’art, le cinéma, la musique, l’univers des jeux vidéo. Toutes les industries culturelles sont des opportunités prometteuses. Les univers de l’image, du son, de l’écrit, du virtuel sont de très puissantes sources d’activités, dont la croissance est durablement exponentielle.

Affectons de nombreuses ailes désaffectées de nos monuments aux start-up les plus performantes pour que la France soit la terre d’accueil de la pointe de l’intelligence numérique, un pont vivant entre l’histoire et l’avenir, avec l’exigence de la réconciliation dynamique et non la posture de l’antagonisme stérile.

Quel fantastique message offert au monde entier : un pays aux traditions enracinées et prestigieuses, ouvert à la jeunesse du monde, aux cerveaux les plus prometteurs et féconds.

Ils seront durablement nos ambassadeurs, et peut-être même demain ceux qui choisiront d’investir chez nous.

Berlin, Shanghai, Sydney, Los Angeles, Londres, New York ou Bombay constateraient progressivement et envieraient peut-être  ce nouveau modèle français où culture et technologie sont la vraie promesse de l’emploi de demain

Relocalisons en France ce qui n’aurait jamais dû partir à l’étranger.

Ne dissuadons pas les investisseurs internationaux amoureux du beau, de l’unique, du rare, de l’exceptionnel, en ayant peur de notre ombre, en nous réfugiant dans un conservatisme aussi douillet que suicidaire.

Redevenons le pays de référence, où l’esprit de création, la liberté d’imaginer, le goût de réaliser et d’entreprendre sont des maximes et des blasons.

Cette ouverture à l’autre, au nouveau, au différent n’est d’aucune manière sacrilège. Ce n’est pas un déni de respect de l’histoire. C’est le contraire. C’est réaffirmer notre vocation de transmetteur d’énergie, d’éclaireur, de penseur. D’amoureux de l’excellence, de l’exigence.

L’alliance de l’imagination et du savoir faire est un horizon beaucoup plus puissant qu’il n’y parait. L’industrie du luxe ne se trompe pas lorsqu’elle met sous les projecteurs les qualités exceptionnelles des artisans d’art, qui sont un honneur et une richesse.

Notre pays ne doit pas être perçu exclusivement comme celui des musées, aussi prestigieux soient-ils, mais comme le creuset vivant et électrique de toutes les créations.

Les encombrements permanents aux abords du Grand Palais traduisent concrètement cette vision féconde.

Pourquoi ne pas faire de l’effervescence la règle et non l’exceptionnel.

Devenons le pays du « oui, bien sûr » à tout bon porteur de projet, au lieu d’être celui du laissez-moi tranquille, du non frileux, de l’impossible érigé en précaution stérile.

Pourquoi ne pas assumer d’être le rendez-vous de la création en sachant véritablement accueillir tous les jeunes étudiants, chercheurs et artistes étrangers qui ne resteront pas longtemps fascinés par notre pays, si leur est opposée une fausse analyse de nos intérêts ?

Imaginons un plan national de valorisation de notre patrimoine bien au-delà de ce qui est aujourd’hui prévu, en permettant partout des partenariats féconds entre le public et le privé, sans qu’il soit question de vendre nos trésors, afin au contraire d’en rechercher l’attractivité et la renommée maximales.

Ouvrons davantage nos hauts lieux culturels, qu’ils soient immenses ou très petits en réfléchissant à des solutions concrètes pour les personnels concernés, afin qu’ils puissent accueillir de nombreuses initiatives nouvelles, créatrices de valeurs et de sens. Même parfois la nuit! Même toute l’année!

Soyons le rendez-vous mondial emblématique des artistes, des créateurs, des artisans, des chercheurs, des jeunes entrepreneurs. Nous serons alors la destination incontournable de tous ceux qui refusent les excès de la standardisation, du nivellement, de la banalisation liés à la mondialisation.

La culture, l’art, l’exceptionnel, le beau, le vivant, l’électrique, le passionné, l’exigeant, l’inventif, le rare sont nos leviers de croissance. Beaucoup plus pérennes et puissants que nous le croyons. Infiniment plus durables et enrichissants que certains de nos fleurons économiques en perte de vitesse.

Le 1% culturel, ce n’est plus le pourcentage du budget de l’Etat à atteindre ou à dépasser, c’est le surcroît de croissance à attendre d’une telle stratégie.

Alors osons la culture, non comme une nostalgie, mais comme une vision pour sortir de la crise !

Lettre ouverte à Pascal Ménage pour l’avenir de la 1ère circonscription législative de Tours

9 octobre 2011

Le 6 octobre

Cher Pascal,

Je te demande d’excuser mon absence à la réunion du comité de notre circonscription, en te remerciant de l’avoir convoqué.

Nous avons tous ensemble créé une grande famille politique au lendemain des présidentielles de 2002 avec l’objectif d’être un rassemblement vivant, fondé sur des valeurs et des principes, que nous devons savoir pratiquer au quotidien.

Sans tomber dans le souci stérile du formalisme, affirmer des méthodes pour sélectionner des candidats et débattre de projets est une règle essentielle, si l’on veut rester attractif et mobilisateur.

Pour les prochaines échéances législatives, aucun coup de force ne peut être admis, de la même manière qu’aucun sauveur prédestiné n’existe.

J’ai informé Jean-François Copé, notre secrétaire général, que je ne serai pas candidat. D’autres, dans le département après avoir été battus une fois aux législatives se sont représentés et ont été élus. Mais j’ai pensé qu’une énergie nouvelle était une chance supplémentaire pour réussir le combat qui s’annonce.

Je n’ai pas de leçon de réussite électorale à recevoir de la part de ceux qui par la division ou la compromission avec nos adversaires ont contribué à me faire battre.

J’ajoute que dans le canton de Tours Sud, où Guillaume Peltier a été battu aux cantonales dernières tout en prétendant être un champion politique potentiel, j’ai toujours eu la majorité aux législatives, en 97, 2002, et 2007 .

Au moment où nos instances nationales délibèreront sur le choix du meilleur candidat, je m’exprimerai publiquement et clairement.

Dans une ville à la sociologie particulièrement complexe marquée par une forte présence des socialistes, notre choix doit se porter sur un ou une candidate apte à la dynamique du rassemblement et de l’équilibre politique.

Tours est une ville particulière, aux couleurs politiques qui s’inscrivent plus dans la tradition radicale, humaniste et républicaine que dans celle de l’extrémisme.

Le rappeler est une vérité historique. J’ai été élu moi même pour la première fois en 1997 dans une conjoncture particulière, puisque la gauche a gagné.

La réussite des présidentielles et la réélection de Nicolas Sarkozy supposent ce sens de l’équilibre et du rassemblement de toutes les sensibilités qui composent l’arc en ciel de notre majorité.

Tu as été un excellent député, lorsque j’étais ministre de 2004 à 2007, ce qui est pour toi un atout. D’autres, et c’est légitime, aspirent à ce beau mandat.

Notre famille comporte de nombreux talents. Il nous faudra faire un choix, en respectant les règles de toute grande famille politique. Nous ne devons pas nous laisser intimider par les manuvres et les coups de force, surtout lorsqu’ils proviennent d’esprits déloyaux.

Mon énergie sera à la disposition de notre candidat lorsqu’il sera désigné, mais ma combativité est grande pour refuser le choix de celui qui conduirait à un échec cuisant.

Crois, cher Pascal, en ma fidèle amitié.

Renaud

Le débat sur l’Hôtel de la Marine reste ouvert !

20 septembre 2011

Les 5 pages du rapport de VGE sont une proposition parmi d’autres ! La question centrale qui reste d’une actualité totale au cur prestigieux de la Capitale, c’est celle de la culture, du patrimoine et de la création ! Et des finances publiques de l’Etat…sans oublier d’ailleurs le financement du futur Ministère de la Défense, à Balard !
Prévoir des bureaux et une aile de musée, c’est renoncer à la vocation de Paris Capitale mondiale des créateurs, c’est découper un lieu unique exceptionnel, c’est priver le contribuable d’apport de mécènes privés à l’heure où il faut réduire les déficits.
Exclure avec désinvolture les métiers d’art sans chercher à comprendre leurs spécificités et leurs problèmes ni à respecter le fait que le Garde Meuble du Roi était conçu pour eux, c’est tourner le dos à l’histoire et à la fierté des talents français.
Tronquer le montant des travaux de restauration car le coût d’une vraie restauration intégrale et scrupuleuse est de 250 millions d’euros, ne pas avouer que majoritairement les espaces seront concédés à des administrations au cur de Paris, à des bureaux et à des commerces en mettant en avant le nom prestigieux du Louvre, c’est tromper les Français.

Souhaitons que le Président de la République soit à l’écoute des créateurs de notre pays – à retrouver sur www.la-royale.fr – plus qu’aux chantres d’un conservatisme sans avenir.
La décision finale sera un symbole ! Elle signera une volonté dynamique ou un renoncement fugacement habile…
Il n’y a pas d’autre choix que de soutenir l’attractivité de Paris et de la France en faisant de l’Hôtel de la Marine le rendez-vous des talents artistiques, le carrefour des mécènes et des porteurs de projets culturels, l’espace effervescent ouvert jour et nuit aux français, à nos visiteurs étrangers, aux amoureux du beau, de l’art et de la vie !
Il y a certainement possibilité d’un partenariat intelligent entre les institutions culturelles publiques et l’énergie du privé !
Vive la Villa Médicis du XXIe siècle !

181 personnalités du monde de la création écrivent à VGE

15 septembre 2011

Découvrez le projet de la « Royale » pour l’ « Hôtel de la Marine » sur www.la-royale.fr

Hôtel de la Marine : Osons la rupture. Osons la culture.

Lettre ouverte au Président Giscard d’Estaing

A l’heure où la commission présidée par Valéry Giscard d’Estaing s’apprête à remettre au
Président de la République ses recommandations quant au devenir de l’Hôtel de la Marine, sa
stature d’ancien chef de l’Etat lui impose d’être à la hauteur de l’enjeu. L’avenir de ce
monument de l’histoire de France dépasse en effet la seule place de la Concorde, il portera une
vision de l’avenir de la création en France.

Le débat qui a vu le jour ne portait pas sur le diagnostic : l’État-major de la Marine va en effet
quitter la place de la Concorde pour rejoindre le « Pentagone à la française » à Balard ; à
l’exception des salons d’apparat, l’édifice est à l’abandon quand il n’est pas défiguré dans ses
parties non visibles ; il faut trouver une solution innovante qui concilie un immense effort de
restauration et le maintien de la propriété de l’Etat ; enfin la « libération » de ce lieu magique
est une occasion unique de donner à Paris et à la France un atout de plus dans son
rayonnement international.

Passé ces points de consensus, et comme dans les moments les plus passionnés de notre
histoire culturelle, deux visions de l’avenir s’affrontent.

Pour les tenants « de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas », l’Hôtel de la Marine ne
saurait devenir autre chose que le siège d’une administration prestigieuse ou la nouvelle
dépendance d’un musée renommé. Alors que l’on doit se battre pour réduire les déficits, la
dépense de plus d’un milliard d’euros en 10 ans pour affecter 20.000 mètres carrés de petits
bureaux à la Cour des Comptes et à d’autres administrations, tout en confiant au Louvre les

1.500 mètres carrés du 1er étage ne saurait occulter qu’il s’agit d’une découpe, rompant l’unité
et l’histoire de ce lieu prestigieux, classé dans son intégralité.
Tout est dit dans ce choix : face à un monde qui change à une vitesse accélérée, il faut que
rien ne change au pays du siècle de Louis XIV et de l’aristocratie d’Etat.
Ces dignes héritiers des bien-pensants du XVIIIe siècle ne sont pourtant pas à une
contradiction près. Car ce sont les mêmes qui, s’agissant du bâtiment symétrique de l’Hôtel de
la Marine sur la place de la Concorde, considèrent que le Crillon est un fleuron de notre
industrie hôtelière ou se précipitent dans le bâtiment adjacent à la piscine de l’Automobile
Club, avant d’assister entre gens du même monde au fameux dîner du club Le Siècle, où il est
de bon ton, estomac posé sur les genoux et certitudes bien ancrées dans les têtes, de dénoncer
les risques d’un « barnum commercial » de l’autre côté de la rue Royale.

Il est plus que temps de refuser la fatalité du déclin, qui nous ferait accepter de devenir un
pays musée, un pays en dehors des bouleversements du monde, un pays qui abandonne aux
autres le leadership culturel, au moment même où celui-ci devient un des moteurs de la
croissance mondiale. Bref, un pays vieilli, usé, fatigué…

Même si le projet de La Royale, proposé par Alexandre Allard et Renaud Donnedieu de
Vabres, peut soulever quelques questions, il a l’immense mérite, par le débat qu’il a suscité,
de démasquer la suffisance de conservatismes acharnés et de montrer qu’il existe des voies
audacieuses pour refaire de Paris la capitale mondiale de la création.

Car ne nous berçons pas d’illusions, avec 5% du marché mondial de l’art, Paris n’est plus une
place qui compte face au dynamisme chinois ou anglo-saxon. Bien sûr, nous pouvons être
fiers du rôle de l’Etat dans notre système culturel. Il permet de faire vivre l’exception
française mais il ne doit pas la couler dans un modèle rigide qui ne peut qu’étouffer, à coup de
subventions ciblées, l’esprit de création et faire triompher son pire ennemi : le conformisme.

Le projet de La Royale, par son caractère foisonnant, différent, parfois transgressif s’inscrit en
réalité dans la tradition du lieu et de cet esprit insoumis qui a fait notre puissance culturelle. A
l’origine, l’Hôtel de la Marine était le Garde-meuble de la Couronne et la vitrine du savoir-
faire français.
Le premier objectif de ce projet est de renouer avec cette vocation originelle en donnant à nos
artisans d’art l’écrin qui leur manque pour s’imposer sur le marché mondial par des créations
d’exception. L’ambition n’est pas qu’ils suscitent une belle nostalgie, mais que leurs activités
emblématiques soient soutenues par des commandes effectives de tous ceux qui habiteront ce
coeur vivant de Paris et n’y seront pas de simples visiteurs furtifs.

En rassemblant aussi dans un même lieu peintres, plasticiens, cinéastes, musiciens, stylistes,
grands chefs, mécènes, galeristes, amateurs d’art et découvreurs de talents venus du monde
entier, le projet organise les conditions de ces rencontres improbables, de ces croisements
féconds, qui sont autant de chocs, bien souvent à l’origine de la création.
La Royale rompt enfin avec l’illusion que création et financement seraient, par essence,
étrangers l’un à l’autre. L’affirmer dans un pays comme le nôtre est peut être maladroit, mais
c’est le prix du refus de l’hypocrisie.

L’Hôtel de la Marine accueillera des jeunes artistes en devenir qui pourront vivre dans cette
Villa Médicis du XXIe siècle. Certains mécènes pourront également y résider, finançant ainsi
l’accueil de ces artistes, ainsi que la promotion des métiers d’art. Ce mélange de valorisation
de notre tradition française et d’audace créatrice nous permettra de retrouver notre capacité à
étonner le monde. L’amateur d’art américain, revenu de tout, comme le Chinois qui s’éveille à
l’art contemporain, auront les yeux rivés vers Paris… à nouveau lieu unique de tradition et
d’avant-garde.
Lieu de vie ouvert et effervescent, pépinière d’évènements culturels prestigieux, bourse de
projets artistiques où nouveaux talents et mécènes exigeants discuteront et décideront
ensemble de belles aventures, tel est le défi qu’il faut savoir relever pour être au niveau du
prestige français ! Vivre, séjourner, travailler, échanger, rencontrer, autant de chances qui
s’offriront concrètement et créeront activités et richesses à une échelle bien différente d’une
aile de musée…

En nous exprimant aujourd’hui avec fierté et passion, nous entendons défendre l’avenir d’un
monument magnifique. Mais nous lançons aussi un appel à l’audace, à la foi en notre avenir
dans un monde où toutes les certitudes, toutes les hiérarchies sont bouleversées.

La marque « France » est le pilier de toute notre industrie. Ses racines se nourrissent du terroir
fertile où les créateurs du monde entier se donnent rendez-vous depuis des siècles pour
engendrer la magie que tous les autres pays nous envient.

Soyons fidèle à notre histoire : osons l’innovation !

Signataires (181)

Isabelle Adjani, actrice
Agnes B, créatrice de mode
Georges Alloro, maître d’art, facteur d’instruments nouveaux
Serge Amoruso, maître d’art, maroquinier designer
André, artiste
Yann Arthus-Bertrand, photographe
France Aubert, peintre
Jean-Louis Aubert, chanteur
Ayo, chanteuse
Laurent Baffie, humoriste
Marc Barani, architecte
Samantha Barroero, directrice artistique de la Brownstone Foundation
Marie-Claude Beaud, directeur du Nouveau Musée National de Monaco
Yves Benoît, maître d’art, gaufreur, imprimeur et façonneur de velours
Carole Benzaken, artiste
Amel Bent, chanteuse
Pierre Bergé, président de fondation et collectionneur
Charles Berling, acteur et metteur en scène
Alexandre de Bétak, producteur et directeur artistique
Chris Blackwell, producteur de musique
Renato Boaretto, maître d’art, créateur d’automates
Myriam Boisaubert, poétesse
Pierre Bonnefille, maître d’art, créateur de couleurs et matières
Christian Bonnet, maître d’art, écailliste
Fanny Boucher, héliograveur
Carole Bouquet, actrice
Louise Bourgoin, comédienne
Emmanuel de Brantes, galeriste
Pascal Bruckner, écrivain, essayiste
Eric Brunet, journaliste et essayiste
Daniel Buren, artiste
Alain Buyse, maître d’art, sérigraphe
Lison de Caunes, maître d’art, marqueteur de paille
Pierre Charial, maître d’art, noteur
Hervé Chayette, président du Syndicat national des maisons de vente (SYMEV)
Eric Colmet-Daage, directeur de la rédaction du magazine Photo
Agnès Comar, architecte
Elie Chouraqui, réalisateur
Pierre Cornette de Saint Cyr, commissaire-priseur
Anne-Lise Courchay, relieur parcheminier
Jean-Pascal Curnier, poète, écrivain
Enrico Dagnino, grand reporter
Etienne Daho, chanteur
Dani, chanteuse
Roland Daraspe, maître d’art, orfèvre
Josée Dayan, réalisatrice

Nathalie Delon, actrice et metteur en scène
Julie Depardieu, actrice
Sylvie Deschamps, maître d’art, brodeuse main
Gérard Desquand, maitre d’art, graveur héraldiste, Président de l’Association des Grands
Ateliers de
France
Christian Thierry Drevelle, ébéniste designer
Thierry Dreyfus, scénographe de la lumière et photographe
Stephane Eicher, chanteur et compositeur
Alber Elbaz, créateur de mode
Isabelle Emmerique, maître d’art, laqueur
Simon-Pierre Etienne, Ébéniste, restaurateur en meubles et objets d’art
Jan Fabre, artiste
Marianne Faithfull, chanteuse
Jean Feldman, artiste
François Fontès, architecte
Jean-François Fourtou, artiste
Nereo Friso, styliste
Pierre Gagnaire, chef cuisinier
Olivier Gagnère, designer
Gérard Garouste, artiste
Manuelle Gautrand, architecte
Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile
Agnès de Gouvion Saint-Cyr, Inspecteur général pour la photographie
Jacques Grange, décorateur
Mylène Guermont, artiste, ingénieur
Daniel et Florence Guerlain, présidents de fondation
Stéphane Guilbaud, maître d’art, lithographe
Marcelle Guillet, parurier floral, Présidente de l’Association des Ateliers des Maîtres d’Art et
de leurs Elèves
Armand Hadida, directeur artistique de L’éclaireur
Johnny Hallyday, chanteur
Pierre Hermé, pâtissier
Michel Heurtault, créateur et restaurateur de parapluies et ombrelles
Françoise Hoffmann, maître d’art, artiste feutrière textile
Anne Hoguet, maître d’art, éventailliste
Dominique Issermann, photographe
Ora Ito, designer
Jean-Michel Jarre, musicien, compositeur
Marcello Joulia, architecte
Rabih Kayrouz, couturier
Takada Kenzo, couturier
Yann Kersalé, plasticien
Olivier de Kersauson, navigateur
Michel Klein, créateur de mode
Aki Kuroda, artiste
Loulou de La Falaise, créatrice de mode
Inès de La Fressange, créatrice styliste et journaliste de mode
Christian Lacroix, créateur de mode
Christophe Lambert, acteur

Joël Laplane, maître d’art, luthier en guitares
Marc Lavoine, chanteur
Sarah Lavoine, architecte d’intérieur
Samuel Le Bihan, acteur
Gwénola Le Masson, restauratrice de mobilier et objets peints
Seulgi Lee, artiste
François Lesage, brodeur
Christian Liaigre, décorateur
Fanny Liautard, créateur couturier
Florence Maeght, collectionneuse
Yoyo Maeght, directrice des éditions Maeght
Marie Maillard, artiste
Sophie Marceau, actrice
Nicolas Marischael, orfèvre
Guillaume Martel et Manuela Paul-Cavallier, encadreurs contemporains, créateurs de matières
d’or
Raphaël Mezrahi, humoriste et acteur
Wladimir Mitrofanoff, président honoraire de l’Académie d’architecture
Philippe Monnet, navigateur
Chloe Mons, chanteuse et actrice
Marie-Ange Moulonguet, directrice de l’Espace culturel Louis Vuitton
Sandra Mulliez, collectionneuse
Vik Muniz, artiste
Youssef Nabil, artiste
Enrico Navarra, galeriste
Catherine Nicolas, laqueur
Yannick Noah, chanteur
Jean Nouvel, architecte, Grand Prix national de l’architecture, Prix Pritzker
Nathalie Obadia, galeriste
Christine Orban, écrivain
Jean-Michel Othoniel, artiste
Rick Owens, créateur de mode
Florent Pagny, chanteur
Claude Parent, architecte, Grand Prix national de l’architecture
Anne Parillaud, actrice
Philippe Pasqua, artiste
Philippe Perrin, artiste
Dominique Perrault, architecte, Grand Prix national de l’architecture
Emmanuel Perrotin, galeriste
Michel Petit, maître d’art, maître verrier
Benoit Poelvoorde, acteur
Ghislaine Portalis, artiste
Hervé Poulain, commissaire-priseur
Arne Quinze, artiste
Raphael, chanteur
Philippe Rault, maître d’art, facteur de cuivres et percussions
Jean-Pierre Raynaud, artiste
Pierre Reverdy, maître d’art, coutelier d’art
Rudy Ricciotti, architecte, Grand Prix national de l’architecture
Muriel Robin, humoriste

Patrick Robin, maître d’art, luthier
David Rochline, chanteur, comédien
Thaddaeus Ropac, galeriste
Nicolas Salagnac, graveur médailleur
Frédéric Salat-Baroux, avocat
Anne-Marie Sargueil, présidente de l’Institut français du design
Christiane Schmückle-Mollard, architecte en chef des monuments historiques
Antoine Schneck, photographe
Jacques Seguéla, publicitaire
Patrick Seguin, galeriste
Jean-Luc Seigneur, graveur de gaufrages
Alain Senderens, chef cuisinier
Francis Soler, architecte, Grand Prix national de l’architecture
Jean-Christophe Spinosi, chef d’orchestre
Philippe Starck, designer
Amanda Sthers, auteur de chanson
Paul-Loup Sulitzer, écrivain
Said Taghmaoui, acteur
Daniel Templon, galeriste
Mélanie Thierry, actrice
Barthélémy Toguo, artiste
Gerard Traquandi, peintre
Ed Tuttle, designer
Giambattista Valli, styliste
Dries Van Noten, couturier
Marc Van Peteghem, architecte naval
Joanna Vasconcelos, artiste
Xavier Veilhan, sculpteur
Bernar Venet, artiste
Fabien Verschaere, artiste
Vuk Vidor, artiste
Jacques Vieille, sculpteur
Jacky Vignon, créateur de coffrets
Jean-Baptiste Viot, horloger
Reinhard von Nagel, maître d’art – facteur de clavecins, ancien président de l’association des
Grands ateliers de France
Gad Weil, créateur d’art de rue
Olivier Widmaier-Picasso, collectionneur
Patrick Zelnik, producteur
Elsa Zylberstein, actrice