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Le peuple, le Président et la meute…

Les lendemains d’échecs électoraux sont toujours l’occasion d’une valse politique à 3 temps, le peuple, le Président et la meute…

Je trouve généralement beaux et attachants les chiens de chasse à courre. En tout cas élégants et racés.

Le spectacle de certains dans la majorité présidentielle s’apparente davantage aux marécages et aux bas-fonds qu’aux allées majestueuses de nos forêts où gambadent de très beaux animaux. Il y a parfois une atmosphère de meute affamée qui provoque un vrai dégoût.

La précipitation pour se démarquer, se déclarer, se diviser est pitoyable.

Certes, lorsque le peuple s’est exprimé, il faut étudier avec attention le sens de son choix. Et tirer d’utiles conséquences. Vive la liberté d’expression! Vive la proposition! Mais non aux règlements de compte suicidaires!

Les Français ne nous demandent pas de nombrilisme électoraliste prématuré pour l’heure. Les pré-positionnements tactiques peuvent continuer d’éloigner les citoyens de leurs élus. Je ne parlerai jamais de classe politique … Même si parfois certains jeux politiciens donnent l’image d’un ghetto, d’un huis clos monstrueux.

Ce qui importe aux Français ce sont les résultats concrets, l’effectivité des conséquences des réformes, la sincérité et l’ardeur des acteurs publics.

Le seul critère qui vaille pour sélectionner les équipes c’est l’engagement, le courage, l’énergie, la loyauté, l’activisme. Ce n’est ni l’origine politique, ni le nuancier des sensibilités, ni la ruse ou l’habilité factice. Ni la prétention à occuper d’ultérieures fonctions, même si chaque ambition devient le jour venu légitime.

L’urgent, c’est l’unité dans la diversité de la majorité présidentielle.

L’impératif, c’est la dynamique de l’action.

L’essentiel, c’est la vraie synergie entre tous les acteurs, sans perte d’énergie en ligne…

Le vital, c’est le refus de la démagogie, le courage de la vérité, la force d’être totalement dans le réel, car la réalité que nous devons transformer c’est celle de la vie quotidienne des Français!

9 Réponses à “Le peuple, le Président et la meute…”

  1. Poppy Jr a écrit:

    Je suis 100% d’accord avec toi….

  2. François T a écrit:

    Le refus de la démagogie, le courage de la vérité et la force d’être totalement dans le réel sont exactement les principes contraires à la politque que mène le gouvernement actuel… Les français n’attendent pas une loi sur le voile intégral mais une réduction perceptible du chômage et une hausse tangible du pouvoir d’achât…

  3. veber a écrit:

    merci poue czt article qui me remonte le moraldécidément le francais ne sais âs ce qu’il veut

  4. JEAN P a écrit:

    Mais n’est ce pas le jeu préféré des Français ? Nous sommes revenus au temps des partis, des alliances, des compromis, des abandons, fi des convictions premiéres, c’est le retour au sport national : le dénigrement systématique pour servir ses ambitions. Allons ne baissons pas les bras et n’abandonnons pas le navire au milieu de l’océan.

  5. LEMAIRE Jean-Louis a écrit:

    Cher Renaud,
    J’admire ta mesure vis-à-vis des échecs électoraux, et de l’attitude de certains à participer (voire à précéder !) la curée.
    Ainsi que tu le dis, il n’en reste pas moins à analyser les causes humaines éventuelles (quand elles ne sont pas d’abord conjoncturelles)de ces échecs. Et, dans ce domaine, l’ancien « prestataire politique » que je suis devenu (au seul bénéfice de l’âge !)constate une dérive importante : il semble que le personnel politique dans son ensemble (droite et gauche confondues) ait perdu le contact réel avec la population, en se réfugiant derrière l’application des différentes méthodes de communication modernes (notamment internet et l’usage des différents blogs), oubliant le contact humain et la considération qu’il sous-tend !
    Les élus qui durent (ce qui est indispensable pour avoir un début d’efficacité) savent bien qu’une campagne commence le soir de l’élection précédente, et qu’il est indispensable de maintenir le contact avec les citoyens pendant toute la durée du mandat (qu’on soit élu ou non), pas seulement les trois ou quatre semaines qui précèdent le renouvellement.

    En clair, ce que je déplore, c’est la distance réelle qui sépare de plus en plus le personnel politique des citoyens qu’il est censé représenter ; éloignement d’autant plus dommageable qu’il se pare de la proximité apparente (mais totalement fictive, parce que structurellement virtuelle) que lui confère les moyens modernes de communication.
    A cet égard, il est intéressant de remarquer que les groupes qui continuent à exister malgré leur absence de moyens sont justement ceux qui privilégient le contact direct plutôt que le contact virtuel.

    A très bientôt peut-être, bien à toi,
    Jean-Louis

  6. Vendredi a écrit:

    Plus réaliste, ce serait difficile de le trouver !
    Bravo ! Cette analyse est formidable car elle permet de constater, qu’un ministre, même ancien, sait prendre le recul nécessaire, pour mieux se projeter au fond des choses. Sans doute, parce qu’il n’a plus, autour de lui, une meute d’affamés prêts à le faire tomber pour lui ravir sa place, sans qu’il ne s’en apperçoive, car trop accaparé par ses multiples fonctions qui le mènent aux quatre coins du globe terrestre. Un travail bien pensé, est déjà a demi réalisé, avant de commencer à le concrétiser : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ».
    Si le succès n’appartient qu’aux persévérants, il doit, avant tout, reposer sur une base solidement établie sur un large périmètre défini par les besoins prioritaires de ceux qui souffrent : pour comprendre cela, il faut savoir descendre au milieu de l’arène et ne pas avoir peur d’entendre les silences qui ouvrent les yeux sur le monde de la réalité, au lieu de jeter, du haut de son trône, des mots fleuris pour dissimuler la noirceur quotidienne. Le succès récompense ceux qui savent rester humbles en le partageant avec leurs troupes, à l’image d’un équipage de chasse qui fait profiter sa meute du festin gagné par le travail de celle-ci, MAIS DANS LE RESPECT DE TOUS.
    Ce ne sont pas non plus les sons du cor rutilant sous le soleil et sous les feux de la rampe, qui attirent les électeurs aux urnes, car il y a bien longtemps qu’ils ont démasqué Carnaval et ne croient plus au Père Noël. Ils vivent la réalité des faits au quotidien.
    Et ceux qui savent, ce sont ceux qui se taisent : ce sont les « Sages » : car le silence est d’or, mais la parole est d’argent et s’envole facilement par ces temps de tempêtes.
    Quant à ceux qui foncent tête baissée, sans réfléchir aux conséquences de leurs actes, c’est parce qu’ils n’ont pas de place, dans leur cerveau, pour y définir les sens du mot GENEROSITE, qui est à double sens et non pas avec un aller simple dans leur poche : pour recevoir, il faut donner et c’est la définition du partage.
    Un peuple a besoin de voir et d’entendre son Président qu’il a élu pour le gouverner : mais pas de voir une meute assoiffée de son avenir personnel qui donne un spectacle irrespectueux pour leur Président et pour leurs électeurs. Après cela, on s’étonne qu’ils se font rares devant les urnes électorales.
    Même si de nos jours, le Bien n’attire plus grand monde, ce n’est pas en abreuvant médiatiquement les électeurs de scandales, dont la plus grande partie est fondée sur des jalousies personnelles, que l’on soignera le cerveau de ceux qui sont atteints par leur drogue préférée : la critique calomnieuse, qui est l’élément facile et attirant pour attrouper les meutes avides de destruction et désireuses de se tailler personnellement, la part du lion.
    Les élus sont censés se montrer exemplaire et faire respecter l’ordre, la liberté, l’égalité et la fraternité, sans se laissaient prendre dans les filets médiatiques du Mal.
    La balance de la justice entre le Mal et le Bien est destabilisée. Pour redresser la barre, tous doivent pousser dans le même sens. Mais si ceux qui préférent le Mal sont les plus nombreux à pousser dans leur sens, c’est-à-dire celui de la facilité, le peuple court à la catastrophe. Certes , c’est bien connu, les grands cerveaux ne se développent qu’en périodes extrêmement difficiles, mais ne vaudrait-il pas mieux voir le peuple, le Président et la meute ne faire qu’UN, pour le Bien de TOUS ?
    Bonnes Pâques à Tous.
    P.S. : Aurais-tu croisé Robinson ? Je cherche son île…pour de meilleurs jours !

  7. Poire juteuse a écrit:

    Il y a bien sûr un aspect rats qui envisagent de quitter le navire. Mais le capitaine est-il encore à la hauteur ? Il est permis d’en douter.
    Du CONCRET? Chiche!L’I S F ça commence à bien faire! Qu’on le supprime avec le bouclier fiscal.Il est économiquement contre-productif et la classe moyenne en a ASSEZ de financer la gabegie:voyages de
    Joyeuxdet,concert du 14 juillet à 4 millions ,etc.

  8. GARNAUD a écrit:

    Votre dernier article, en date du 31 mars dernier, a attiré mon attention.
    Au delà des références à une histoire de France déjà ancienne et, probablement hors de propos (… le peuple…la meute, références cynégétiques d’époques révolues), qu’est ce qui est proposé aux citoyens ?.
    Continuer à laisser se creuser les inégalités, s’obstiner à maintenir des mesures dont l’injustice est si flagrante en ces temps de crise.
    Il ne suffira pas de tenter de sauver une majorité dont le scrutin récent a montré qu’elle était devenue minoritaire probablement pour n’avoir pas eu le courage de modifier des choix pris avant une crise financière et économique mondiale dont nous ne pourrons nous abstraire.
    Le Peuple, si peuple il y a, a besoin d’espoir et de responsables politiques qui acceptent de reconnaître que des orientations prises précédemment ne sont plus cohérentes avec la situation actuelle.
    Reconnaître qu’il faut changer, ce n’est pas de la démagogie, c’est bien au contraire du courage politique.

  9. vitry a écrit:

    d’accord avec Garnaud, pour la moitié;
    les faits sont les faits,leur analyse autre chose;

    France Télévision ,chaines « obligées » des récepteurs régionaux.France 2-c dans l’air .le journal de 13 h, france 3,Taddei LCP ,aux looks si pitoyablement ringards,logo,présentateurs,analystes qui regurgitent leur cours …(manque de ..PO-t,manque de science-hautes étuses en SS)diffusent à longueur de programmes ,une « verité virtuelle de politique fiction « ,à 75% anti-gouvernenmentale ,(que dire des analyses 1ier degré, des statistiques,un ron ron cathodique qui endort.institution fonctionarisée qui tous les jours crache dans nos soupes……-populaire .!!!

    heureusement,il y a Diminique Reynié , de l’institut nouveau de la nouvelle politique le seul ayant ,effectivement, une analyse  » chrono »de la situation française, dans la realité du temps.

    LE VER EST DANS LE FRUIT…
    FRANCE TELEVIVION

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