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Le nouvel Hymne à la Joie européen doit faire résonner culture, patrimoine et attractivité !

Il est des moments où l’on rencontre l’âme de l’Europe, son énergie, sa passion, sa générosité.

Avec un enthousiasme et une foi remarquables, Georges et Angelica Károlyi font une uvre admirable en faisant revivre ce haut lieu de l’histoire de la Hongrie, qu’est le château Károlyi.

Faire le voyage de Budapest, c’est faire chanter la mémoire de Liszt, de Bartók, de Kodály et de Ligeti, c’est admirer Kurtág et Eötvös, c’est s’imprégner de Frenak, de Nadj et de Marko, c’est saluer l’immortalité de Schilling, d’Alföldi, de Vidnyanszky, de Feher, de Klimo et de Konak, c’est lire Eszterházy, Nadas et Kertész.

C’est visiter Buda, le Parlement qui borde fièrement le Danube, Gödöll, Fertöd, Keszthely, c’est le souvenir de l’histoire de l’Europe orientale confrontée au monde ottoman que symbolise la forteresse d’Eger.

Dans ce magnifique château Károlyi, en cours de restauration, comment ne pas d’abord ressentir avec émotion la beauté, la force de l’histoire, la magie de la création humaine.

Comment ne pas célébrer la fierté d’une famille, d’un peuple, d’un pays, d’une culture, d’une civilisation? Comment ne pas se souvenir des pages sombres, comme des retrouvailles joyeuses avec la liberté, avec l’Europe démocratique et humaniste?

Comment ne pas dépasser, malgré la perfection des lignes, des formes, des couleurs, des matières, des paysages, le physique et le matériel et se laisser entraîner par le vertige de l’immatériel, du spirituel, qui nous permet de sortir de nous-mêmes, et de porter avec soi comme un étendard l’actualité de l’histoire.

En m’exprimant devant vous sur le thème choisi du patrimoine, de la culture et de l’attractivité, je ne souhaite pas être réducteur mais mobilisateur.

Parler d’attractivité, c’est affirmer une volonté, c’est célébrer la fierté de la main de l’homme, c’est bâtir une stratégie. C’est se sentir héritier proactif, c’est-à-dire artisan de son propre avenir.

Célébrer le patrimoine n’est pas se laisser gagner et envahir par la nostalgie. Ce n’est pas faire un arrêt sur image, se replonger dans le passé qui serait un astre mort, c’est au contraire se projeter dans le futur, en prenant son élan dans le respect de l’Histoire, dans le ressort de l’énergie initiale, dans l’hymne à la création permanente, dans l’affirmation de la diversité comme une chance, une vraie richesse.

Osons dire que ce qu’on appelle familièrement et avec affection les « vieilles pierres » ont l’insolence de la jeunesse, la résistance à l’usure du temps des diamants, le charme des mythes éternels.

Architectes, charpentiers, tailleurs de pierres, paysagistes, doreurs, marbriers, ébénistes, décorateurs, brodeurs, orfèvres, cristalliers, autant de métiers, de vocations, de talents, qui sont l’arc en ciel du patrimoine, de vrais trésors nationaux vivants comme ils sont nommés à juste titre au Japon.

Ce n’est pas une posture rétrograde ou réactionnaire, mais une manifestation d’énergie créatrice que de proclamer avec intensité que les lieux du patrimoine incarnent l’élan de la vie, l’audace de l’imagination, la force du temps pour peu qu’ils soient « habités » par une vision, par un projet, par une générosité humaine, par un appétit d’ouverture, par une soif de découverte.

Nombreux sont les lieux, en Hongrie, en France, comme dans toute l’Europe qui attendent en fait d’être aimés, adoptés, réanimés.

Leur sanctuarisation frileuse peut être une sorte de requiem petit bras, de même que leur dénaturation sacrilège peut s’apparenter à un homicide volontaire.

Nous devons être des jardiniers attentifs, scrupuleux, exigeants, passionnés de notre capital historique. Pour le faire vivre, pour le faire irradier et rayonner au maximum de son « être ».

Pour le porter au paroxysme de sa puissance originelle.

Y a-t’il de plus grandes audaces que celles qui président à la décision de construire, de créer? Y a-t’il plus grands défis que de faire vivre le passé, en retrouvant ses traces, sa réalité, son histoire authentique, en le restaurant, c’est-à-dire en le respectant sans l’asphyxier?

Il faut tout à la fois une vision, une foi, une affirmation qui sont une synthèse rare de la raison et de la folie humaine. Il faut même ici dire qu’une certaine folie est la forme passionnée et visionnaire de la raison ; et ajouter que l’occasion ratée, le gâchis, l’ignorance imbécile et destructrice seraient des remords tardifs, aussi violents que stériles.

C’est un magnifique dessein que de relever d’immenses défis, qui ne sont inatteignables que par défaut d’imagination, de courage et de volonté.

Sachons rendre hommage à celles et ceux qui nous ont légué ce patrimoine qui fonde aujourd’hui nos espoirs d’attractivité et de rayonnement économiques. Et sachons nous situer au niveau requis d’exigence, qui est cette alchimie complexe de l’hier et de l’aujourd’hui.

Alors ouvrons davantage les yeux et bandons nos muscles pour nous hisser au niveau de nos responsabilités. Le vrai respect, n’est évidemment pas le mépris ou l’oubli, ce n’est pas non plus la reproduction figée. Le vrai respect c’est le principe vital. C’est une fécondation. C’est une naissance. C’est une renaissance. Nous n’avons tout simplement pas le droit de passer à côté des trésors qui jonchent et pavoisent nos villes. Nous mériterons le qualificatif de « mécréants » si nous trouvons de fallacieux alibis pour justifier notre myopie, notre impuissance et notre lâcheté.

Nous devons tenir un langage de vérité extrêmement convaincu et fort pour que soit davantage reconnue la dimension économique de la culture, du patrimoine, de la création.

Tout responsable politique est confronté à une sorte de condescendance déplacée lorsqu’il présente un projet culturel audacieux et novateur, et parfois la novation c’est d’abord le respect du passé.

Disons avec beaucoup d’énergie que la culture n’est pas une sorte de supplément d’âme, de fin de discours élégante, de loisir intelligent, de distraction nécessaire.

C’est tout cela mais bien plus que tout cela. C’est à la fois la manifestation de la liberté de l’esprit, une évasion du réel ordinaire, et une grande activité économique. Le dire, n’est pas réduire l’art à sa dimension marchande. Le reconnaitre n’est pas sacraliser l’argent comme étalon de toute chose. Le proclamer n’est pas nier l’aspect magique, irréel, quasi divin de la création artistique.

Pour nous européens, il s’agit d’un projet d’avenir.

Au moment, où naissent et se renforcent d’immenses empires économiques à l’est de la planète, à l’heure où sont craints les risques d’uniformisation, de marchandisation et de standardisation excessives de nos sociétés, qui suscitent de violentes réactions des citoyens dans chaque pays européen, l’affirmation de la culture et du patrimoine comme des chances pour l’Europe doit devenir une réelle prise de conscience, une posture véritablement politique. Portée par les responsables économiques eux-mêmes.

Il ne s’agit pas de faire de nos villes de très beaux musées, des sanctuaires ou des conservatoires, même si tous sont nécessaires, et qu’il est d’ailleurs urgent que les avancées technologiques bénéficient à la muséographie et à la scénographie de chaque lieu. Est en jeu d’attirer vers nous les citoyens du monde en quête de cette alliance rare entre le patrimoine et la création, entre l’histoire et le futur, entre le local et l’universel.

La stratégie de puissance détruit, fait table rase du passé, oublie la filiation et la complexité. Elle s’enivre du neuf. Elle reproduit à l’infini au risque de créer la saturation.

La stratégie d’intelligence respecte l’unique, l’original, le traditionnel, l’emblématique, mais l’enrichit pour une sorte d’avidité et de désirs permanents de l’autre, du nouveau, du différent, du provocateur. Le progrès alors est une synthèse, une addition, un élan sans fin, une découverte permanente.

L’Europe doit naturellement faire du respect de sa diversité politique, philosophique, culturelle, religieuse sa devise. Mais elle doit affirmer haut et fort son identité culturelle, la faire rayonner. Elle doit offrir au monde cette alchimie rare et jalousée entre la fierté assumée des racines et la fièvre de la création. C’est d’une réconciliation qu’il s’agit d’ailleurs parfois.

Respecter un monument historique, c’est reconnaitre sa force intrinsèque, l’énergie qu’il transmet, c’est Le conserver au sens fort et magistral du terme et lui donner ou lui redonner son souffle originel. C’est lui permettre de diffuser son énergie, de faire de nous des ambassadeurs permanents, les dépositaires amoureux de son esprit.

Un lieu sans celui ou celle qui le porte, l’incarne, l’anime n’atteint pas le zénith de sa dynamique de rayonnement.

Un lieu qui n’est pas visité vieillit. C’est le regard des visiteurs qui donne de la jeunesse, de la vie, de l’avenir.

Un lieu sans projet généreux dépérit. Il est le gâchis d’une chance possible, d’un accueil, d’une main tendue, d’une aventure partagée. Chacune de nos villes prend des initiatives pour que s’additionnent, sans se contredire en fait, l’attraction des lieux de mémoire et d’histoire et l’effervescence des gestes de créations.

Nombreux sont les exemples en Hongrie, comme en France, où sont recherchés les talents des réalisations architecturales contemporaines, les beautés des savoirs faire traditionnels et les symboles des festivals et des manifestations du spectacle vivant.

Lieux d’histoire, lieux de création, lieux de respect, lieux de dépassement de soi, lieux de mémoire, lieux d’effervescence, lieux d’harmonie.

Comment ne pas voir apparaître derrière les concepts et ces entités d’apparence strictement culturels et artistiques, de réels objectifs économiques. N’attendons pas qu’autour de nous se réalisent de nombreux projets audacieux qui marquent les esprits et créent de puissants rendez-vous, pour nous mettre nous-mêmes en tenue d’attractivité.

Les emplois dans le champ culturel, artistique et touristique sont pour la Hongrie comme pour la France un atout d’avenir.

Mais il faut une vraie volonté politique pour le reconnaître et donner à cette chance une portée concrète.

Le monde de la culture, comme celui du patrimoine qui en est le fer de lance, est parfois contraint de mener des combats très injustes, car il s’agit d’obtenir d’être en fait reconnu, appréhendé comme une force d’avenir, un moteur économique, une valeur symbolique et concrète. Nous n’avons pas assez conscience de cela.

Quand on parle de recherche, on dit que c’est un investissement, quand on parle de culture il est malheureusement trop souvent évoqué que c’est une dépense….

Les mots sont lourds de sens. Ce sont des armes contre nous-mêmes.

Affirmons ici que la culture est un investissement d’avenir, que le patrimoine n’est pas un fardeau, une charge mais une vraie chance.

Le patrimoine est divers. Sachons tout simplement le regarder dans sa richesse. Du café Gerbauld de Budapest au château de Buda, de l’antiquaire du quai voltaire de Paris à la Cathédrale de Tours, que j’évoque pour célébrer ma ville et avec vous Saint Martin, nous avons de vrais trésors à mieux mettre en valeur, à savoir faire rayonner davantage.

Le débat d’avenir n’est pas la vente du patrimoine, c’est sa valorisation, sa restauration, son ouverture. La question n’est pas celle de la propriété – qui doit rester intangible notamment lorsque c’est le citoyen qui est propriétaire à travers l’Etat – ou du transfert de propriété, c’est celle de la mise en valeur. Chaque lieu doit avoir un projet. Pour cela les énergies doivent s’additionner, les partenariats se nouer, en tentant d’éviter les procès d’intention malhonnêtes, l’Etat devant garantir comme un niveau plancher sa contribution financière à hauteur de 400 millions d’euros par an.

L’enjeu majeur n’est donc pas tant la propriété, que de définir le système juridique qui permet de concrétiser les impératifs de l’intérêt général avec les sécurités et les garanties requises pour tout investissement public ou privé. L’urgence c’est de pouvoir restaurer, d’accueillir, d’ouvrir, de transmettre l’énergie créatrice d’un monument. D’être le terreau de nouvelles aventures culturelles et artistiques. Mais il faut ouvrir les yeux. Les moyens nécessaires sont considérables. C’est la raison pour laquelle j’ai indiqué qu’il s’agissait d’une stratégie d’investissement, d’une recherche de nouvelles synergies. Pour faire plus et plus vite! Sans aller jusqu’au cri d ‘Antigone: « tout, tout de suite ou alors je refuse » …

Dans le classement des priorités politiques pour l’Etat ou pour une collectivité territoriale, il faut que s’opère cette révolution culturelle, cette évolution des mentalités. Le citoyen est vigilant, exigeant. Mais il ne s’implique guère lui-même. Le mécénat véritablement populaire reste à inventer. Des formes nouvelles sont à imaginer. Il n y a pas que l’argent, même si les crédits sont nécessaires! Je pense par exemple au parrainage de chaque école d’Europe avec un ou plusieurs lieux de patrimoine. Faire de la jeunesse les anges gardiens de notre histoire culturelle est un magnifique projet politique !

Lorsque j’ai pris sous l’autorité du Président de la République la décision d’implanter le Louvre à Lens, ville marquée par la crise industrielle liée à la fermeture des mines, je pensais à la réussite à Bilbao du Guggenheim, avec la métamorphose que ce musée a opérée sur l’ensemble de la ville.

Lorsque j’ai souhaité que tous nos monuments historiques s’ouvrent aux tournages de films, j’ai en fait lancé une véritable campagne de promotion de la France. Le Da Vinci Code a été vu par plusieurs dizaines de millions de spectateurs, auxquels a ainsi été donné le goût de Paris, du Louvre et de la France. Qu’importe que nous aimions ou non le film…

Prenons ensemble des initiatives et faisons les fructifier en Europe.

Imaginons que lors des prochaines journées du patrimoine, il y ait sur 27 chaines de télévisions de l’ensemble de l’Union Européenne une nuit de la culture et du patrimoine, où nous passions dans une même soirée dans 27 lieux prestigieux de chaque pays d’Europe avec à chaque fois un spectacle du répertoire classique et une uvre de création.

Ce serait une découverte que l’autre est aussi beau que soi. Ce serait un vrai festival des fiertés européennes. Ce serait la fraternité européenne célébrée en son temps par Victor Hugo.

Imaginez grâce à Internet, la diffusion mondiale d’un tel voyage, d’une telle invitation à la découverte. Nous serions forts de nous-mêmes! Et fiers! Chaque édition serait attendue avec impatience et peut-être même plébiscitée!

Lorsque nous avons crée le Label Européen du Patrimoine, désormais reconnu par la commission européenne, nous avions en tête une vision large de l’aventure européenne. Le patrimoine c’est un château, une cathédrale, une place emblématique. C’est aussi un café, une librairie exigeante, une salle de spectacle préservée, un producteur indépendant.

Si nous voulons créer une adhésion concrète et populaire au projet européen, sachons faire vivre notre identité, nos lieux, nos activités dont nous sommes légitiment fiers et que le marché dans sa brutalité menace.

Mettons les en réseau, organisons au niveau européen un système de protection et d’aide financière au développement.

Serait-il inimaginable qu’un jour le Conseil européen se saisisse d’une telle perspective et demande une réunion conjointe de ses 27 ministres de l’économie et des finances et de ses 27 ministres de la culture pour qu’ils bâtissent ensemble le statut des indépendants culturels européens.

Nous serons critiqués ? Non ! Nous serons jalousés et combattus car nos concurrents nous percevront comme des précurseurs. Ce sera donc pour la bonne cause ! La Présidence hongroise de l’Union Européenne pourrait en 2011 en être le champion !

Les délocalisations de notre patrimoine sont impossibles. Soyons donc attractifs, ce qui suppose que nous ne nous endormions pas sur les résultats actuels des visiteurs et des touristes dans chacun de nos pays. Sans rénovation, sans événement, sans pédagogie, les projecteurs ne resteront pas sur nous.

Ne pourrait-on imaginer un portail européen sur Internet qui soit une invitation à la découverte, une sorte de Google earth culturel européen !

Non pas pour défendre une marque européenne, aseptisée, uniforme et réductrice.

Mais pour nous présenter dans notre richesse, dans notre vitalité, dans notre diversité.

Chacun.

Chaque culture. Chaque identité. Chaque lieu. Chaque excellence. Chaque langue. Chaque musique. Chaque art de vivre.
Mesurons dans les expressions de nos concitoyens les nouvelles attentes, et mêmes les exigences souvent radicales…

Au produit marketé parfois outrageusement sera préféré l’objet authentique, le produit unique et identifié, le physique plutôt que le packagé et le virtuel.

Ce goût du vrai, du beau, correspond également à une nouvelle éthique, dont nous devons être l’avant-garde mobilisée.

Pourquoi ne pas mettre chaque année en réseau 27 lieux très emblématiques pour organiser la fête européenne des métiers d’art. Ils sont une valeur d’avenir. Mais si nous n’agissons pas rapidement, malgré la passion qu’ils génèrent, ils disparaîtront.

Nous mesurons tous les nouveaux enjeux. L’aspect positif provient de notre exigence qualitative nouvelle.

Nos villes sont belles. Mais il y a aussi d’affreuses cicatrices.

Nos entrées de villes sont délaissées, sans aucun souci de mise en valeur. La rouille des rambardes tient lieu de décor naturel… Ne pourrait-on imaginer pour l’entrée dans Paris à l’abord du périphérique une sorte de parc de sculptures signifiant magnifiquement l’arrivée dans l’une des grandes capitales culturelles du monde ?

Notre patrimoine est immense, mais il se dégrade et semble parfois abandonné.

Réagir à temps, c’est fonder la croissance, l’emploi, le progrès sur l’ardeur culturelle, l’exigence artistique.

C’est faire de la dynamique générée par la force de notre patrimoine une chance économique.

Mesurons aussi que c’est un magnifique projet politique.

A l’heure où les risques du terrorisme, du fanatisme, de l’intégrisme enflamment de nombreuses parties du globe, l’affirmation de la culture comme valeur et comme stratégie est une réponse humaniste à cet engrenage de haine qui nous menace. C’est un enjeu de paix.

Respect, égalité, universalité, civilisation autant de maitre-mots qu’il faut graver aux frontons de nos écoles, de nos châteaux et que nous devons fredonner avec entrain dans chaque quartier de nos villes.

C’est peut-être le nouvel Hymne à la Joie qu’il nous appartient à nous européens d’envoyer comme message au monde.

L’exprimer ici au château de Károlyi est une chance.

Puisse l’amitié franco-hongroise que porte notre Président de la République forger cette détermination nouvelle. Cette prise de conscience des nouveaux enjeux du patrimoine et de la culture est un acte de lucidité. Aussi urgent qu’impératif.

6 Réponses à “Le nouvel Hymne à la Joie européen doit faire résonner culture, patrimoine et attractivité !”

  1. Gladys a écrit:

    Que dire de plus ? Rien, ou si, une seule chose : Vous avez parfaitement fait le tour de toutes les actions passées et futures ou quelquelles soient… Et pas seulement en les regardant, mais en les vivant au plus profond de vous-même : vous savez aller au plus profond de la diversité des cultures, qui vous ont communiqué leur besoin de continuer à vivre, pour faire évoluer le monde actuel, qui regarde sans voir, les yeux rivés sur le vide de leur « demain ».
    Le contact des Vieilles pierres nous révêle de riches enseignements créatifs, si nous savons prendre le temps de les entendre.
    Merci d’avoir si bien ressenti ce que ce pays ottoman, (d’où viennent mes ancêtres), enseigne aux générations futures, en lui confiant son passé monumental. Il vous a aidé à compléter votre vision du monde culturel, pour encore mieux le valoriser. Il a fait de vous, son Messager culturel européen et plus…

  2. Anne a écrit:

    Cela fait toujours du bien de se voir retransmettre par l’un ou par l’autre et selon son charisme un peu du souffle qui l’habite et le conduit.Merci,Renaud.Dans la foulée,assurément,je prendrai déjà le temps de travailler et d’afficher,aux prochaines vacances et avec mes petits-enfants,qui lui donnent vie aujourd’hui,l’histoire de notre maison,’La Rose aux Loups’,la maison des ouvriers de l’ancienne briquetterie du village,pour tous ceux qui marchent sur le GR qui la longe et tournent bien souvent,charmés,leur regard vers elle.Les petits ruisseaux font les grandes rivières!…

  3. FX a écrit:

    Merci Renaud, de cette ode à la Hongrie éternelle, nation fière et courageuse qui a toujours dû et su résister aux deux puissants empires qui l’entourent. Dans ton inventaire des hommes illustres, n’oublie pas Czibor, Kocsis, Hidegkuti et Puskas.

  4. chaffaud demonfaucon a écrit:

    merci pour tant de passion puissiez-vous ètre entendu et suivi moi je suis prète à mon petit niveau bon courage et quel dommage de ne plus vous avoir comme ministre de la culture.

  5. Sophie Stication a écrit:

    De Budapest où je lis ton blog,
    tes mots résonnent…
    dans mon coeur.

    Ta magnifique passion me permet d’espèrer en la France!

    Ne te perds plus et réalise « la cité des artisans d’art » digne d’un bel esprit comme le tien.

  6. BECK J. M. a écrit:

    A mon humble avis la communauté EUROPE s’élargit trop rapidement

    Il faut laisser le temps à chaque nouvel entrant dans l’U.E. de se mettre au niveau

    des pays incorporéS

    On ferme PHILLIPS en france et ma télé numérique et fabriqué en POLOGNE AVEC DES PIÈCES CHINOISES OU MALANAISIANES

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