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N’oublions pas que la religion est aussi une fierté…

La tentation de la démagogie s’agissant des questions religieuses est dans l’incandescence du monde actuel une vraie folie.

La mondialisation, réalité planétaire qui se vit dans « son » quartier, génère une spirale de repli identitaire, qui galope et s’accélère de façon inquiétante.

Dès qu’une culture, une civilisation, une religion, un courant spirituel, une coutume sociale se sent défié par une réplique émergente, dynamique, provocatrice et parfois arrogante, s’installe un climat de peur, de repli sur soi qui peut déboucher sur l’intégrisme et le refus absolu de l’autre, quel que soit l’autre.

Il est donc urgent et vital de rappeler quelques maximes d’inspiration humanistes, pour que l’air du temps soit moins nauséabond…

Chacun a droit à la fierté de sa religion, au respect de son identité, à la liberté de conscience.

Chacun doit pouvoir exercer son culte dans un lieu dont il soit fier et qui symbolise à l’extérieur la beauté, le recueillement, la spécificité d’un édifice spirituel.

Chacun doit pouvoir souhaiter que toutes les religions soient accueillies dans tous les pays du monde, avec un esprit de symétrie et de réciprocité hélas rarement constaté…

Chacun doit se sentir suffisamment fort et fier de ses racines, de son histoire, de son avenir pour accepter le défi – car c’est toujours un défi – de l’irruption de « l’autre », du « concurrent », du « différent ».

La focalisation sur la question des minarets est une mauvaise entrée vers une grande et difficile question.

Comment au nom du respect de la diversité culturelle et religieuse, reflet de l’arc-en-ciel d’une société, faire accepter dans une vieille civilisation judéo-chrétienne la dimension humaniste de la religion musulmane ?

C’est le défi quotidien et concret des temps actuels.

Le concept de laïcité dynamique suppose dans un même élan de faire visiter les cathédrales à tous les enfants de France, quelle que soit leur religion ou leur absence de religion, et d’expliquer à ces mêmes enfants de France qu’il est indigne d’un grand peuple et d’un grand pays de reléguer dans les caves et les entresols les lieux de culte musulman.

La force des tours de « nos » cathédrales ne doit pas avoir peur de l’élan vers le ciel d’un minaret…

Mais il faut pour cela que chacun se sente porté par une dynamique d’avenir. Sinon s’enclenche le combat des uns contre les autres.

Pour faire accepter la construction d’une mosquée, il est intelligent de ne pas oublier de restaurer les cathédrales !

A chacun sa fierté ! A chacun son identité ! A chacun son respect.

31 Réponses à “N’oublions pas que la religion est aussi une fierté…”

  1. jacques portier a écrit:

    La religion ou la philosophie doit etre pratiquée dans des lieux hors de la scene publique, car l intolérence est d imposer à l autre son point de vue ,mais il y a des protestations qu ils n ont pas lieu d etre , s habiez ou construction un monument devrait etre de l ordre privée et respectable , mais par contre commettre des violences à autrui puisqu ils pensent pas comme nous , alors cela devient de l intolérance inacceptable
    j ai visité de nombreux pays mulsulmans et je n ai jamais vu la tolérance de la vie privée , en particulier envers les femmes considérées comme un objet et non une citoyenne , il y a encore quelques dizaines d années des etres étaient considérés comme des esclaves et cela est plus important que des détails des tenues ou les formes des monuments , comme la peine de mort televisée en arabie saoudite ou l on voit un condammé se faire trancher la tete , là oui il faut réagir pour arreter cela , mais les marginaux de l i_slam qui s habillent comme elle veulent je m en fout totalement par contre l esclavage sexuel ou dans le travail forcé là je reagis
    jacques portier

  2. Barnier a écrit:

    Bonjour, n’oublions pas que les problèmes entre Christianisme, Islamisme et judaïsme date seulement des croisades aux environ du 11 ème siècle et ce pour cause de revendication territoriale de Jérusalem et du Tombeau du Christ. Christ présent dans les 3 religions. Qu’avant cela, les érudits des 3 religions avaient pour habitude de se rencontrer, c’est comme cela que nous utilisons le papier, ramené de chine par les arabes. Arabes à qui nous devons les chiffres actuels et les mathématique par l’invention du « 0 ». Pour autant, bien que ces érudits soit venu en France, en Italie, il n’en on jamais pour autant fait fleurir les minarets. Arrêtaient-ils de pratiquer pour autant ?. Ceux qui se battent contre les minarets, sont les même que ceux qui font arréter les cloches dans les villages ou abattre les coqs, des gens intolérant et incultes. Et effectivement avant de construire des minarets, il seraient bon de rénover les lieux de cultes existants et de les ouvrirs à tous les croyants.

  3. Patchinko a écrit:

    Pauvre France !

  4. Moine a écrit:

    Les propos simplistes de N. Sarkozy sur les burqas qui ne sont pas les bienvenues c’est précisément de la démagogie.

  5. BECK J. M. a écrit:

    Et hier dans le FIGARO il était mentionné
    :orange.fr
    Au Soudan une fillette de 12ans , chrétienne , a reçu cinquante coups de fouet car elle portaitune jupe .
    J’ ai peur que l’autorisation d’ implantation des minarets nous conduise pied à pied
    à l’autorisation de la mise en place de la charia

  6. de Gouville a écrit:

    Il est curieux de constater que chacun commente la décision de la votation suisse sans parler du principe même du referendum d’initiative populaire. On voit où cela peut conduire. Chez nous on sait bien que jamais la peine de mort n’aurait été abolie par un referendum. C’est le moment de redonner toute sa grandeur au politique et aux élus qui doivent savoir passer audelà des mouvements d’opinion ( des sondages !) pour maintenir le cap de notre démocratie humaniste.

  7. BIGAUT Alain a écrit:

    Je vous remercie pour ces mots de tolérance et de respect des autres.

    Je n’en suis pas étonné bien sûr car vous avez toujours su incarner ces valeurs.

    Sous la focale journalistique et politique du moment resurgit la place des mosquées mais aussi du voile ou de la Burka, etc.

    Ces sujets sont certes d’importance mais les stigmatiser est à mon avis une erreur profonde d’autant que cela peut s’apparenter à de la récupération électorale.

    Il y a donc lieu de les appréhender calmement, en prenant le soin d’écouter et d’entendre tous ceux et celles qui y sont confrontés de prés ou de loin.

    Faisons attention aux annonces flash qui agitent plus qu’elles n’apaisent ou engagent un vrai débat.

    Méfions nous que nos lieux de cultes, quels qu’ils soient, ne deviennent des remparts pour tous les va t’en guerre’ des tous poils.

    Notre république doit par contre s’honorer de ses valeurs de tolérance, d’égalité et de fraternité.

    Les vraies valeurs de la laïcité sont au cur même de ces valeurs sociétales ou la conscience de chacun doit être le fondement même de notre vie en communauté dans le respect mutuel des uns et des autres.

    Si nous n’y prenons pas garde, la montée du communautarisme, de l’intégrisme, pour ne pas dire de la haine de l’autre, sera notre quotidien et je ne suis pas sûr que cela serve qui que ce soit.

    J’en appelle aussi à la conscience du gouvernement et du Président de la République sur la situation économique de bon nombre de nos citoyens. Au bord du désespoir, comment ne seraient-ils pas tentés par des discours xénophobes, par le rejet de l’autre qui est la cause de tous leurs maux…

    Notre peuple devient autiste et se replie sur soi parce qu’il souffre. Levons les souffrances, redonnons espoirs et j’en suis persuadé la tolérance se lira demain sur tous les visages.

    Je « m’autorise à penser » que vous serez porteur de ce message auprès du Président de la République qui se doit d’entendre ses citoyens.

  8. Tolérance a écrit:

    La question que tu poses, Renaud, n’est pas celle de la tolérance, elle n’est pas non plus celle d’une identité religieuse, qui devrait, au nom d’une histoire commune, imposer les couleurs d’un avenir partagé.

    La fierté religieuse de chacun ne pourra exister que dans le respect des croyances exprimées par d’autres, différents, et donc à la source du seul enrichissement qui vaille.

    C’est en acceptant de reconnaître les signes identitaires de chaque communauté que nous saurons être dignes de notre foi, de notre croyance, de nos convictions, de notre humanisme. Alors seulement, nous serons capable de grandir pour notre religion, afin de la vivre réellement dans notre humanité.

    Dès lors, demain, ces signes identitaires, compris comme la fierté du fait religieux, et non une opposition dangereuse, autant que stérile, de croyances différenciées, pourront continuer de témoigner de ce que, chacun, nous croyons, et tout simplement de ce que, ensemble, nous sommes, dans la diversité de vie de notre condition humaine.

  9. LAFUYE Odile a écrit:

    Le minaret qui cache la foret ! , foret d’inquiétudes de ce que l’on voit dans nos rues , de ce que l’on voit sur les écrans de télévision, de ce que l’on apprend par les un par les autres , une religion qui met la soumission au quotidien , quotidien des femmes surtout , comparer les flèches de nos cathédrales et les 2000 ans d’histoire chrétienne qui ont façonnés la morale simple de la vie familiale aux minarets c’est honteux ! combien encore de jeunes femmes devront être brulées vive pour qu’enfin on ouvre les yeux combien de mariages forcés …? combien de débats sur la lapidation … a chacun son respect ! et bien commençons par respecter le pays qui vous fait vivre , en respectant ses lois et ses usages ! la Femme y est l’égale de l’Homme !!!C’est un début mais un bon début ! Alors ce n’est pas tant contre les minarets mais pour une fois que l’on demande l’avis de tout a chacun , voila on a la réponse ! Chez eux oui mais pas chez nous !!!! c’est cela la réponse de la Suisse même si ce n’était pas vraiment la question .!!!

  10. Edith a écrit:

    Tout à fait d’accord avec toi RREnaud,
    je pense que la décision de nos amis suisses ne peut qu envenimer les relations avec les extrémistes.
    Les musulmans comme les protestants , comme les juifs , comme les boudhistes ont le droit d’exercer leur culte comme les catholiques dans des lieux décents (pas situés à coté d’une décharge!!)

  11. Anne a écrit:

    Il est vrai…,mais…
    notre laïcité à la française étant un peu particulière -par exemple,lors de la visite de la cathédrale ND de Paris avec leur école (belle ouverture,n’est-ce pas!…),l’école publique à côté de chez moi,les enfants y apprennent que ce beau bâtiment religieux du Moyen Age ne sert plus aujourd’hui…-,
    entre le minaret -symbole pour la foi musulmane?…,je reconnais là mon inculture- et les halls d’immeubles,il y aurait peut-être un juste milieu,un accueil plus mesuré et équilibré…

  12. madeleine a écrit:

    Les vraies valeurs pour vivre ensemble sont laïques et universelles, elles n’appartiennent ni à un parti politique ni à une religion. Les églises, les cathédrales font parties de notre patrimoine, de notre culture et de notre histoire que les non croyants ont du plaisir aussi à y entrer. Les femmes de ma génération se sont battues pour obtenir les mêmes droits que les hommes et je suis fière de vivre dans un pays ou je peux dire ni Dieu ni Maître sans être lynchée. C’est pourquoi je suis inquiète lorsque je vois à la sortie des écoles le nombre croissant d’année en année de ces jeunes femmes habillées de noir de la tête aux pieds en parlant arabe entre elles, je suis inquiète lorsque dans les bus, j’entends autour de moi de plus en plus parler en dialecte africain ou en arabe, je suis inquiète lorsque des élus n’autorisent pas les piscines aux hommes à certaines heures afin que les musulmanes puissent se baigner, je suis inquiète lorsqu’un élu du 18ème autorise les musulmans à investir une rue tous les vendredis en interdisant l’accès de la rue à toutes les femmes non voilées, je suis inquiète lorsque des députés UMP ne veulent pas de loi pour interdire la burqa,je suis inquiète de voir l’angélisme et le manque de courage de nos élus

  13. Jesus Angel Gonzalez a écrit:

    Monsieur RDDV a une vision juste et raisonnée de la place de la religion dans notre société, mais hélas on ne peut pas toujours faire partager à nos semblables nos points de vue, surtout si ceux-ci ont sous les yeux les exemples peu brillants des pays où les religions ne se partagent pas.Si – par exemple- l’Arabie Saoudite avait la même conception que l’Italie de la pluralité religieuse, on ne s’étonnerait pas de voir à la Mecque -ville sainte pour les musulmans- une cathédrale, pas plus qu’on ne s’étonne de voir une magnifique mosquée ( avec son minaret s’il vous plait!) à Rome , ville sainte pour la chretienté .
    Au moins , nous pouvons nous consoler en voyant que l’exemple de la tolérance vient de l’occident malgré l’immodération relative de certains d’entre nous , ceci au regard de l’intransigeance figée qu’affichent certains pays du monde islamique.

  14. francois c a écrit:

    Je suis d’accord avec toi Renaud et je pense que le résultat du référendum suisse ne peut qu’envenimer les choses et non le contraire.La vraie difficulté du problème est de savoir ou délimiter la laicité, c’est a dire a quel point accepter la construction d’un lieux de culte dans un pays de quelques religions que se soit(l’idéal étant qu’il y est une liberté complète). Mais comment dénoncer ce résultat du référendum sans dire qu’en Arabie Saoudite par exemple il est interdit de construire une église. Alors certes ce n’est pas une raison pour suivre ce « contrexemple d’ouverture, de laicité » mais néanmoins il ne faut pas oublier de dire que l’ effort doit être des deux cotés.
    Le problème est que cette histoire comme je le disais ne va faire qu’empirer les choses et ainsi fragiliser encore plus les relations qui existent entre différentes religions.

  15. Khalem a écrit:

    Il faut aussi souligner le fait que le débat sur l’identité nationale est une betise monumentale où les gens font éclater leur frustration sur « l’étranger » et dope le FN. L’identité nationale ne se débat pas, elle s’inspire à travers l’école, la télévision et les manifestations culturelles dans nos villes. Et en ce qui concerne la télévision, c’est là qu’il faudrait mettre le paquet …

  16. YB a écrit:

    Ce n’est pas l’Islam ou les mosquées qui sont dangereux, ce sont les barbus qui en prennent prétexte pour imposer leur loi, ne pas travailler, mettre les femmes en esclavage, rouler en BMW … et faire de pauvres types se sacrifier en bombe humaine !
    Si on dit « Ein Volk, ein Reich, « , il n’y a pas de problème, c’est légitime… Par contre si on ajoute « Ein Furher », alors là… ?!…
    J’observe que les socialistes moralisateurs d’aujourd’hui sont bien plus tolérants avec les mosquées que ceux de 1905 avec les églises.
    Merci à de GOUVILLE qui veut dissoudre le peuple. D’autres ont essayé avant lui !….

  17. CARDINAL a écrit:

    Bonjour,

    les valeurs de la France sont quand même essentiellement d’inspiration chrétienne. Nous sommes fiers de ces valeurs et de notre identité, et malgré toute l’ouverture et l’humanisme dont on puisse faire preuve, il faut précisément les défendre. Donc selon moi : oui pour remettre plutôt en état nos églises, patrimoine multiséculaire. Si l’on finance des minarets, très symboliques d’une civilisation, alors en effet pourquoi interdire le voile, le communautarisme et même l’application de la Chariah. Qu’on le veuille ou non, il me semble que le traitement de la question religieuse représente tout un package et qu’on ne peut pas le ‘saucissonner’ : oui à ceci, non à cela. Biz, bonne continuation à Renaud, bien à vous, maurice

  18. Viviane a écrit:

    Religion, qu’elle quelle soit, ne veut pas dire humanisme de nos jours.
    Mettez ceux qui imposent la burka aux femmes sous cette burka ! Et ceux qui leur imposent le voile, sous le voile pendant les fortes chaleurs !
    Pour être fière de sa religion, il faudrait qu’elle apporte réellement des bienfaits humanistes à tous ses croyants.
    Il est surprenant de constater que rares sont ceux qui parlent du pouvoir des religions.
    En France, la religion chrétienne gouvernait le pays, il n’y a pas si longtemps.
    Le temps des croyances n’est plus le même : heureusement car on ne gouverne pas en imposant des idées venant d’un monde qui ne semble pas évoluer avec son temps. Si, actuellement, les religions ont des rapports aussi tendus entre elles, c’est qu’elles ont encore trop d’influence sur les gouvernements.La tolérance entre les religions ne pourra se faire que lorsque les gouvernements ne les mettront plus en avant dans leur fonctionnement : c’est la liberté de penser qui est encore trop souvent manipulée. La religion d’un chef d’Etat ne devrait pas être mise en lumière comme c’est le cas partout dans le monde.
    Beaucoup ont peur en voyant les différences faites dans différents pays par rapport à le leur et on les comprend.Mais ces peurs sont aussi voulues, car elles font corps avec le pouvoir dans certains pays.
    Laisser le choix de vivre sa religion à une personne, c’est lui reconnaître son droit de liberté.
    Débattre sur les religions, c’est leur apporter trop d’importance et donc faire monter les désirs de les mettre en avant pour une question de pouvoir : laissons-les les croyants vivre comme ils le souhaitent, mais sans que cela rejaillisse sur les populations. « Celui qui n’aime pas le poisson, ne doit pas en dégoûter les autres. »
    Qu’est devenue la loi française sur les signes distinctifs de religions dans les écoles ? Pourquoi n’est-elle pas entièrement appliquée ?
    En séparant la religion du pouvoir, la France avait fait un pas de géant vers la liberté de pensée de chacun. Maintenant, il est grand temps que les autres pays en face autant si on ne veut pas revivre des guerres de religions : l’orage gronde à nos portes depuis pas mal de temps déjà.
    Pour que chacun reste fière de sa religion, il faudrait lui en donner la possibilité en lui procurant ce qu’il lui manque : un lieu de prières, digne de ce nom pour qu’il respecte les autres lieux témoins de la vie de nos ancêtres et riches d’enseignements pour ceux qui savent comprendre ce que « humanisme » veut dire.

  19. Langaloo a écrit:

    Les Suisses.
    Ils m’ont decu en mal avec Polanski, mais ils m’ont decu en bien avec leur interdiction de batir de nouvelles mosquees, quatre, c’est deja suffisants. Il y a combien d’eglises catholiques ou de temples protestants a Alger?

  20. Michel T. a écrit:

    Le problème est que le monde islamique n’a pas les mêmes valeurs que le monde occidental au sujet de la liberté, la démocratie, les droits de la femme, les droits des animaux, etc, etc, sur tous les sujets qui régissent notre vie de tous les jours; d’où le fait que les populations musulmanes se sont regroupées autour des villes pour rester entre elles et continuer à vivre selon leurs habitudes de vie qui n’ont rien de commun avec les nôtres. Et si jamais la religion vient s’en mêler, alors on assiste à une opposition caractéristique de toute les habitudes de vie, soutenues par de puissants groupes ethniques et religieux qui revendiquent le droit (sans devoirs) de vivre impunément comme ils font dans leur pays d’oririne. Il faut leur répondre: « désolés, mais nous avons notre identité nationale, résultante de nos origines gréco-romaines, judéo-chrétiennes, de guerres et d’histoire qui ont façonné depuis plus deux mille ans ce que nous sommes aujourd’hui et qu’il nous est impossible de renier sans perdre notre identité, à laquelle nous sommes indéfectiblement attachés. » Tous ceux qui ne veulent ni l’admettre ni s’y soumettre doivent quitter notre territoire. Ce qui n’exclut nullement notre tradition d’accueil et d’échanges avec d’autres cultures. Or actuellement, dans les pays musulmans, la construction d’églises est interdite et les chtrétiens sont traqués, ce qui est inadmissible. On pourrait dire aussi que de nombreux étrangers ne viennent pas en France pour y créer de la richesse, mais pour profiter induement des dispositions d’ouverture, sans contrepartie, de nos lois, de nos écoles, de notre médecine, etc. Ça n’a jamais été le cas pour tous les étrangers d’Europe qui sont venus chez nous produire des richesses et sont restés ou sont repartis chez eux en toute liberté.
    Quand arrêterons-nous de faire fausse route avec des gens que nous aurons contre nous dès qu’ils se sentiront suffisamment forts et nombreux pour nous voler notre identité nationale?
    Pourtant leur message est clair dès à présent. Sachons le lire sans détour et sans haine tant qu’il est encore temps. Demain il sera trop tard. Et bravo les Suisses!

  21. François T a écrit:

    Excellent, texte, rien à redire… Pour répondre à CARDINAL, il est interdit en France de financer un lieu de culte, quelqu’il soit… Et pour répondre à Langaloo, apparemment mal renseigné, il existe des églises en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Turquie etc… Parfois, ne nous le cachons pas, il est difficile de vivre sa foi dans des zones de conflits où des intégristes musulmans tentent par tous les moyens de destabiliser un état…(en Irak, en Inde par exemple…)… Et en ces contrées lointaines, les Chrétiens, Arabes ou non,(car je rappel qu’il existe sur notre planète de nombreux Arabes de religion chrétienne)…sont trop souvent considérés comme des citoyens de seconde zone… Est-ce une raison pour se comporter comme tel?????

  22. Sylvie L a écrit:

    J’aime beaucoup votre discours Monsieur Donnedieu de Vabres. Raisonné, mesuré, respectueux de tous.
    Je suis catholique et j’ai reçu au sujet des mosquées et minarets, comme beaucoup d’autres internautes, des vidéos d’une agressivité extrème et inquiétante, de surcroît mal informées puisque persuadées que ces édifices musulmans sont financés par l’Etat français… ce qui est faux bien sûr. Mais tout est bon pour soulever les naïfs.
    N’oublions pas que l’on trouve des églises catholiques sur le sol du Magreb…
    Merci pour votre tolérance et pour l’exemple que vous donnez.
    Sylvie L

  23. M. Tomasiak a écrit:

    Depuis 1905, chacun a la liberté de pratiquer sa religion dans la sphère privée, la République est laïque. J’aurais souhaité que RDDV mette son talent pour défendre la laïcité et les valeurs de notre pays grignotées intelligemment et insidieusement par Tariq Ramadan et ses amis. La religion musulmane ne gênerait personne si elle ne se voulait pas dans la primauté, se vivait dans la discrétion, si ses fidèles dans la sphère publique, ne revendiquaient pas avec ostentation (foulards et habillements etc.) des valeurs incompatibles avec les nôtres. Athée, je trouve normal de payer des impôts pour restaurer nos églises et nos cathédrales, car elle font parties de notre patrimoine, de notre culture, de notre histoire en revanche, les religions doivent être financées par leurs fidèles et pas par les contribuables. Les tergiversations du gouvernement pour interdire la burqa ne peut que nous inquiéter car il lui était facile de promulguer un simple décret l’interdisant pour un problème de sécurité. Nos politiques ferment les yeux dans un souci électoraliste ce qui n’est guère rasssurant !.

  24. Sophie Stication a écrit:

    -Identité nationale – sécurité – immigration -, sont les thèmes sur lesquels le Président Sarkozy s’est fait élire en 2007. La baisse dans les sondages et la remontée du Front national dans les enquêtes d’opinions ont provoqué une nouvelle campagne de communication sur ces sujets. C’est selon la socialiste Martine Aubry le discours d’un président aux abois qui tente une maladroite reprise en main. En effet, la victoire aux élections locales de 2010 est une étape jugée essentielle sur le chemin de sa réélection. La campagne de communication sur l’identité nationale, lancée par le ministre de l’Immigration Éric Besson, avec l’organisation de réunions dans toutes les préfectures et sous préfectures du territoire, durera quatre mois. Néanmoins, l’opinion publique préoccupée par la crise ne s’est pas saisie du sujet. C’est pourquoi, dans le Vercors le 13 novembre 2009, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité, alors qu’il devait parler agriculture, à n’aborder que le sujet de l’identité nationale : « Un débat noble et pas dangereux». Débat également soulevé par l’historien Joseph Ernest Renan, alors que la nation perdait l’Alsace et la Lorraine. Une idée qualifiée à l’époque de claire en apparence et de déclarer : «Une nation est une âme, un principe spirituel, […] une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. » Rien à voir avec une tenue vestimentaire ou un panaché de clichés. Martin Delavenne

  25. Eilean a écrit:

    Il y a sûrement des milliards d’années une planète devenait la terre et aujourd’hui nous sommes en plein délire avec les religions crées il y a 2000 ans ou un peu plus ou un peu moins, risible !!!
    Pas sûr ! en effet aujourd’hui il existe un grand risque, les extrémistes de tous bords, qui ont pour seul objectif de pourrir la vie des autres, il est urgent d’arrêter ce politiquement correct qui nous impose une forme de pensée unique, sinon vous serez « effénéïsé » !!!

  26. sophie stication a écrit:

    Parce que je n’oublie pas!

    Je vous/te souhaite
    (et espère);
    du beau, du bon, du grand pour l’avenir!

  27. Funeste a écrit:

    ..quelque part à Tours coincé entre l’ordre et le désordre..

    bonjour,

    pourquoi plus personne n’écoute???

    Les hommes sont-ils devenus sourds?

    Non, ils sont à vendre…

    je suis bien seul aujourd’hui dans mon quartier, où êtes-vous??

    Lettre ouverte contre ceux nous détestent et qui déclarent la guerre à notre quartier le Sanitas

    « de l’art dans la vie, des grilles dans la ville, du cul dans la vue ou comment ça suce en Z.U.S. »

    Souvenez-vous l’année dernière, le Sanitas fêtait (18/04/09) ses 50 ans de vie de quartier, la ville délègue à Mohamed Moulay* (référent Contrat de Ville du quartier du Sanitas) le soin d’organiser les festivités. On amuse tout le monde et, pendant que la mairie fait diversion, elle installe en décembre 2009 la vidéosurveillance du côté de la place neuve (centre de « non » Vie du Sanitas) et du quartier Saint Paul. La ville et monsieur Moulay se sont bien gardé d’expliquer en avril le plan prévu pour la fin de l’année. *les référents sont à la politique ce que les videurs sont à la discothèque. Censés pour les premiers (les référents) expliquer à leurs « semblables » – souvent de même origine ethnique – l’importance de la civilité voire de la servilité exigée par la ville pour faire respecter la bienséance et une idée fantasmée de la politesse, et ce même par la force, et pour les seconds (les videurs) faire admettre toujours à leurs « semblables » qu’ils ne peuvent pas entrer parce que pas habitués du club, ou alors uniquement accompagnés d’une jeune femme, les baskets étant bien sûr bannies et la casquette un signe d’appartenance à la « voyouserie », et les deux : Grand Maître Voyou. A force de vouloir taxer le vice et non la vertu on a cru que celle-ci était sans sévices, et bien c’est faux. La racaille munizipale, ça existe.

    Claude Roiron (17ème adjoint de la mairie de Tours et adjointe Spéciale de Saint-Symphorien), une langue de bois dans une gueule de fer, adjointe à la sécurité, expliquait dans un article du Point daté du 17/01/2007 (n°1748) « je suis socialiste et Big Brother, ce n’est pas ma valeur. Je suis contre la vidéosurveillance, sauf dans quelques endroits sensibles ». Elle n’osait pas avouer que le Sanitas était pour la municipalité une zone sensible et une priorité, une Z.U.S. (Zone Urbaine Sensible). Le fait qu’elle assure être socialiste devait nous rassurer sur ses intentions en nous faisant imaginer que c’est de la bouche des socialistes que sort l’humanisme. Hé non ! la droite dure est au service de cette gauche folle. Ces socialistes-là, sont à l’extrême droite de la gauche.

    Le quartier du Sanitas est une Cité unique en France avec 4000 logements sociaux en centre ville. Hé oui ! le Sanitas est en centre ville et la ville n’en peut plus et ne veut plus de certains habitants et de sa « zone ». Elle aimerait bien les voir disparaître, se désintégrer ou qu’ils se détruisent eux-mêmes. Le tramway, c’est LE PLAN.

    Ce que la municipalité oublie de nous expliquer, c’est qu’elle va « normaliser-sécuriser » le quartier avant la venue du tramway qui devrait emprunter, en venant de la gare, la rue Blaise Pascal en passant par le boulevard de Lattre de Tassigny, pour prendre ensuite l’avenue du Général De Gaule et rejoindre la place de la liberté. Elle ne lésinera pas sur les moyens qu’elle va utiliser et même la force pour faire partir ailleurs une partie des habitants du quartier du Sanitas. La militarisation (caméras, barrières, barreaux, les porches inaccessibles..), la déclaration de guerre et ensuite la pacification sont des scénari tout à fait envisageables. Après tout, nous sommes un pays en guerre avec des troupes engagées à l’étranger, mais la France a un ennemi intérieur : LE PAUVRE. Le rapprochement police/armée instauré par le gouvernement Zarkozy y contribuera au besoin. Un peu comme si notre quartier était une zone de guerre en Afghanistan ou un quartier de Bagdad qu’il faut « nettoyer ». Le vocabulaire utilisé par les médias est le même pour éviter d’expliquer qu’il y a une grande pauvreté, de la peur, du chômage, de la délinquance, des habitants en détresse qui se cachent parce qu’ils ont honte de leur situation qu’ils vivent comme une véritable humiliation, et la ville de stigmatiser la violence plutôt que de regarder ce qui a échoué depuis plus de 20 ans. Elle ferait mieux de remettre en question sa politique des quartiers, plutôt que de nous accuser de ses propres échecs, et agir enfin avec nous et pour nous, plutôt que pour elle-même et dans la seule optique de conserver ses privilèges. A un quartier difficile déclaré Z.U.S. elle a préféré le triomphe, la force et l’arrogance bourgeoise face à la fragilité des gens qui n’ont rien. Où il y a absence de volonté sociale, parfois c’en est une : L’EXCLUSION.

    Les habitants du Sanitas sont des habitants à part entière et sont pour beaucoup français, et la municipalité nous le dit et le répète à qui veut l’entendre, et surtout à l’occasion des élections quand elle s’adresse à la nouvelle génération issue de l’immigration (certains y ont même cru ou failli y croire). Elle explique à ces jeunes, assez mal d’ailleurs, que nous avons, qu’ils ont, que Tous avons des droits – continuellement méprisés – et des devoirs, que nous méprisons à notre tour, car si nous ne le comprenons pas nous le devinons sûrement, les droits n’existent en réalité que pour qui peut les exercer. A notre niveau nous passons notre vie à en subir les conséquences.
    Mais entre deux élections nous redevenons des français de seconde zone. En réalité nous sommes TOUS considérés comme des sous-citoyens, la France d’en dessous c’est NOUS : Français, estampillés Français d’Origine et Etrangers.

    Il y a un consensus sécuritaire devenu complètement fou contre nous les habitants du Sanitas. Nous sommes bafoués et humiliés toute l’année mais nous déclarons TOUS sur notre honneur piétiné nos revenus, déclarations et notifications administratives de Français de seconde zone et d’Etrangers occis. L’argent n’a vraiment aucune odeur, cela nous le savions déjà.

    La politique de « résidentialisation », c’est le terme utilisé pour la réhabilitation du quartier Sanitas, parce que tout a à ce point échoué que les mots nouveaux donnent une impression d’idée nouvelle, transformer le « Sanite » en résidence de haut standing, voilà donc l’objectif.
    D’abord le « désenclaver », c’est-à-dire le rendre accessible (destruction des barres, aérer les espaces et élargir les rues, destruction des espaces intimes pour de la convivialité bien surveillée, expliquée, répété, matraquée, rassérénée sur le papier des innombrables journaux et organes de propagande de la bonne pensée munizipale, un bon exemple de fabrication de l’opinion publique) dans un premier temps pour les forces de l’ordre, ensuite améliorer le cadre de vie et casser son image de cité afin de résoudre des problèmes plus profonds, d’ordre social, et attirer ainsi des entreprises et développer le secteur tertiaire. Mais pour cela la ville devra faire partir des habitants. Impossible de « boboïser » un quartier classé Z.U.S. Le Sanitas ne sera jamais une extension de la place Plumereau (vieille ville chic) ou du quartier de la gare (centre d’affaire qui jouxte le Sanitas) en l’état actuel des choses.

    Plus qu’un rêve, un souhait avant de lâcher sa place et marquer à son tour une histoire à Tours d’ego. Jean Germain (le maire) malgré deux mandats à son actif n’a pas encore Un Grand Projet pour Tours comme son prédécesseur Jean Royer en eut à son époque. Son PLAN c’est son TRAM, un genre de jouet à déshumaniser un peu plus.
    Le TRAM, c’est LE PLAN, le super jouet, un Cheval de Troie pour faire diversion. La ville et la région aidées par des médias sédatifs canaliseront l’attention de tous sur les bienfaits du JOUET DU PLAN DU TRAM. D’une part, les uns vanteront les bienfaits et tout le monde y ira de sa petite histoire et de son idée sur le sujet, et de l’autre, ses détracteurs qui feront du bruit (et ce à juste titre) seront taxés d’être des « terroristes anti-progrès, pollueurs », qualificatifs faisant d’eux des personnes peu fréquentables qu’il faudra éviter à tout prix.. L’écologie, argument coup de balai sur les discussions, l’emportera sur tout, et ainsi le non débat continuera, la vérité sera noyée et pendant que tout le monde jouera à « Ah ! comment ça marche vachement bien la liberté d’expression dans la république totalitaire» (ça marche comme le traité de l’union européenne, souvenez-vous tout le monde avait dit NON) en coulisse se décidera (hélas ça ne sera plus un jeu) l’avenir de quelques pauvres à qui la municipalité proposera peut être un pécule – ce n’est pas certain, la bataille s’annonce difficile, personne n’est propriétaire – en tout cas les obligera à quitter les lieux tant convoités. La tentation financière et la présence militaire venant motiver le départ, elles précipiteront les « bougres » vers un lieu dont on ne parlera jamais, loin de tous et de tout et surtout loin des yeux.

    L’évidence sert à cacher la vérité. On a vu une partie de la panoplie de la gestion sécuritaire de la ville de Tours, et tout cela en fait participe d’une normalisation de l’usage de l’espace urbain qui s’inscrit dans une perspective beaucoup plus large, qui porte le nom d’ Architecture de Prévention Situationnelle**, ou « Defensible Space » : aménager les lieux pour prévenir le crime. Voilà ce que cache la politique de « résidentialisation ». **Le « Defensible Space » est un principe mis au point dans les années 1960 en Angleterre et aux Etats-Unis, c’est par définition un espace qui doit être par lui-même défendable, par sa structure, par ses formes, il doit être en lui-même dissuasif.

    Comment la ville compte-t-elle régler en 3 ans (2013, date des essais du tram) ce qu’elle a oublié, ostracisé, exclu depuis 20 ans et plus ?? Si c’est le dialogue qu’elle compte choisir, elle ne s’y prend pas de la meilleure façon, et peut être devrions-nous l’aider pour cela ? Ou va-t-elle tenter le coup de force ?
    D’après le commissaire divisionnaire Noël Paysant « Tours est l’une des villes de France où le taux de présence policière est le plus élevé. Les effectifs [500 fonctionnaires de police, NDLR du Point] passent la moitié de leur temps sur le terrain. » (propos recueillis dans ce même article du Point cité ci-dessus)

    Oui, parfois nous laissons un peu aller notre quartier, parce que nous avons nos soucis et manquons d’énergie, de vigilance, et sommes inquiets de l’avenir ici plus qu’ailleurs dans la ville. Mais depuis très longtemps nous sommes à ce point insultés, déglingués, haïs, détestés, continuellement et mesquinement surveillés que nous avons pour beaucoup d’entre nous abdiqué sur beaucoup de choses, et avons fini par ne nous occuper que de nos intérieurs, parce qu’enfin nous nous y sentons bien. Ils nous ressemblent et nous n’y sommes pas jugés, contrairement à ce qu’il se passe avec les instances municipales qui, désirant nouer le dialogue, utilisent des « référents contrat de ville » pour nous divertir. Ces référents sont un tel affront qu’une borne électronique aurait encore été préférable à pareille mascarade. Cette dépense inutile, ce salaire de Contrat Avenir d’environ 1000 euros par mois pourrait être plus diligemment utilisé par une association à but non sédatif du quartier. Dans ces emplois d’Avenir il vaut mieux avoir des prétentions que de posséder des aptitudes si on souhaite tenir sa place.
    Oui, nous avons quelque peu négligé ce qu’il y a derrière nos portes, les escaliers et ascenseurs, nos relations de voisinage, notre immeuble, la rue devant et le quartier dans son ensemble, laisser partir le gardien. Alors oui, il y a des efforts à faire, ensemble nous devons reprendre en main notre cité parce que les responsables politiques de la ville, ceux qui ont le pouvoir de transformer le quartier en prison à ciel ouvert, en camp de la vie entouré des barreaux de la liberté, ne vivent pas avec nous et ne veulent plus de nous. Ne leur donnons pas d’alibis supplémentaires : l’usage de la force.
    Beaucoup semble soutenir l’installation des caméras de surveillance, mais il y a des Français, des estampillés Français d’Origine et des Etrangers, appelez-les comme bon vous semble, juste des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes qui ne sont pas d’accord et ne veulent pas se laisser faire. Qui ne dit mot consent, mais à quoi avons-nous consenti ? On nous fait peur et nous acceptons d’être privés de nos libertés fondamentales pour nous vendre la sécurité garante de notre bien-être. A force de vivre dans une prison nous devenons des prisonniers et réagissons comme des fugitifs. Sous prétexte que nous n’avons rien à nous reprocher, et c’est une vérité, notre bonne foi est une preuve suffisante, devons-nous laisser les caméras filmer, surveiller, et quoi d’autre ?? Sans jamais rien dire ?! NON. Il y a des turbulents, des violents et des trafiquants dans le quartier qu’il faut responsabiliser au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard. Tout le monde est lucide.

    L’avenir du Quartier n’est ni une affaire de gauche ni une affaire de droite, mais l’affaire de TOUS, avec tous ceux qui le souhaitent et d’abord des habitants du quartier du Sanitas dépossédés du droit de s’exprimer et de la possibilité de décider de l’avenir de leur quartier. La rénovation du Sanitas oui, la réhabilitation, peut-être avec une réelle concertation des habitants, mais la militarisation avant la pacification, nous disons NON.
    En tant qu’individus nous avons beaucoup d’orgueil, mais point celui d’être des morts qui croyons voter. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque habitant, alors nous devenons peu à peu des citoyens-policiers. Comment pouvons-nous et comment devons-nous envisager l’avenir, notre avenir ? Est-ce possible ??
    On se souviendra de cette phrase de Bertrand Delanoë : « La fête doit continuer », lors qu’il avait tout juste été poignardé lors de l’opération « Nuit Blanche » à Paris en 2002, une énième fête de la fête destinée à amuser et divertir d’autres citoyens, mais combien de temps allons-nous devoir nous amuser avant de nous apercevoir à quel point nous avons été nous aussi poignardés joyeusement et cruellement par la municipalité depuis toutes ces années ?? !! Nous sommes loin du bon sens nécessaire pour continuer à vivre ensemble. Voulons-nous vivre encore ensemble ?

    Allons poser nos questions de sous-citoyens au maire Jean Germain le vendredi 22 janvier au centre de « non » vie du Sanitas, 10 place neuve, à 18h30, lors de ses bons vux.

    Ceci est ma contribution de sous-citoyen bafoué, à la cité à laquelle je suis très attachée parce que j’y suis né, y habite et l’apprécie suffisamment pour la défendre. Funeste, un enragé silencieux qui n’a jamais cru aux mensonges de la municipalité.

    funeste@hotmail.fr

  28. Michel T. a écrit:

    Foutaise que de parler aujourd’hui d’identité Nationale!
    Il fallait y penser quand M. Giscard d’Estaing a décrété le regroupement familial. Il fallait y penser quand M. Giscard d’Estaing (encore lui!) a libéré Komeini emprisonné au château de Neauphle le Château, donnant ainsi libre cours à l’expansion de l’islamisme. Il fallait y penser quand M. Giscard d’Estaing (toujours lui!) a écrit la constitution de l’Europe, refusant d’y inscrire la prééminence de nos origines judéo-chrétiennes et gréco-latines.
    Maintenant c’est trop tard pour parler d’identité nationale, le point de non-retour est dépassé. Les événements de tous les jours nous le montrent assez, qu’il s’agissent de la sécurité dans les écoles, dans la rue, la construction effrénée des mosquées, les problèmes de la burka, etc, etc…
    De profondis !

  29. princessesarah a écrit:

    Incroyable, je suis stupéfaite par l’ethnocentrisme de tout un chacun
    ça suinte dans presque tous les commentaires
    Cet ethnocentrisme ajouté à une incroyable dose d’inculture constitue le principal danger de la France
    Gouverné par des ignorants et des incompétents

  30. JF a écrit:

    Même si tout  » emprunt cesse « , il peut y avoir aussi concentrisme, voire égocentrisme ; mais pourquoi ne pas être fier d’appartenir à une religion…Pas de honte !

  31. Philippe Jusseaume a écrit:

    Entièrement d’accord avec toi Renaud.
    Curieusement, les monuments religieux, témoins d’une croyance, sont souvent regardés avec méfiance voire avec mépris ou hostilité. Ils font partie de notre culture, de notre histoire et sont impliqués aussi dans des moments qui touchent à l’intimité de chacun. Un exemple proche de nous et de notre histoire tourangelle et qui remonte à Louis XIV. Tu as pu suivre dans les années 90 le comité de défense des médecins du CHU Bretonneau contre le projet de destruction de la chapelle par les architectes lors du plan de rénovation de l’Hôpital public au prétexte qu’elle n’était pas classée… Ce combat a été gagné, j’en faisais partie. Tous ont pu se retrouver le 31 janvier dernier aux côtés du Directeur Général en présence de l’évêque pour la cérémonie à l’occasion de la rénovation des orgues.
    Je réagis aussi parce que je fais le parallèle avec des investissements publics, pharaoniques de plus, je veux dire la construction de cet anneau souterrain du CERN près de Genève. Les survivants de l’humanité, s’il en existe encore dans les millénaires qui suivront en parleront ils comme de la Chapelle Sixtine témoin des avancées de notre science et de prétention de connaissance de l’intime de la matière et de ce qui a pu se passer lors du big bang ? Je mets de côté toute une réflexion métaphysico-religieuse. Croyants ou non, agnostiques ou athées, à ma connaissance personne ne met en cause ces réalisations. De grâce, au nom de la République, comme nous acceptons cette marche vers la connaissance, acceptons les marques d’engagements spirituels en tenant compte des particularités régionales mais aussi des principes de notre République, respectueuse des engagements et des différences de chacun. Pour moi, je suis convaincu qu’il faut reconnaître le droit à une démarche métaphysique et spirituelle, facilement oubliée ou mise au second plan derrière les progrès technologiques et des acquisitions dans les domaines de la recherche fondamentale.
    Amitiès,
    Philippe Jusseaume, médecin honoraire des Hôpitaux psychiatriques.

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