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Le oui irlandais sonne le retour de la volonté politique au cur du projet européen

La méfiance du peuple vis à vis de tout automatisme politique et de tout diktat arrogant est légitime.

Chacun doit avoir le droit, la dignité et même la fierté de dire « non » sans griserie. C’est le principe même de la souveraineté du suffrage universel.

Mais il y avait un peu d’amertume pour les partisans du projet européen à voir que seul le « non » était joyeux, festif, « branché » et que progressivement le « oui » devenait conservateur, figé, stéréotypé, élitiste.

La paralysie du processus européen, conséquente aux votes de certains peuples dont le nôtre, a servi de leçon d’exigence.

La présidence française a de ce point de vue servi d’électrochoc. Elle a incarné le retour du politique, de la volonté, du projet concret mobilisateur.

Nos dirigeants européens ont été contraints à plus de responsabilité politique pour que notre idéal soit audible et partagé.

Une Europe paralysée aurait été sanctionnée.

Une Europe politique, engagée, volontaire, mobilisée suscite l’adhésion populaire. Alors, continuons ! Que le vote irlandais nous donne des ailes !

4 Réponses à “Le oui irlandais sonne le retour de la volonté politique au cur du projet européen”

  1. Ducretet a écrit:

    Monsieur, ces propos sont de vous:

    DADVSI, disait-il, « n’est que le premier d’une longue série d’adaptations de notre droit à l’ère numérique et je compte bien, par exemple, m’attaquer un jour au problème de la presse et de l’Internet ». « C’est un autre sujet capital parce qu’il n’y aura pas d’informations de qualité sur l’Internet sans de vrais signatures, de vrais acteurs dont c’est le métier. L’Internet est une grande chance mais je ne veux pas l’idéaliser et sans un cadre clair, beaucoup de ces chances pourraient être gâchées », ajoutait-il ».

    vous avez raison, monsieur, il ne faut surtout pas laisser les citoyens communiquer et s’organiser, mieux vaut donner la parole à des journalistes carpettes de tous les pouvoirs, qui justifieront toujours vos erreurs, vos manquements, vos lachetes, vos complicites.

  2. Wilfried a écrit:

    Enfin, un OUI ! L’Europe se construit vraiment lentement. Mais cela fait plaisir de constater, qu’enfin, il existe des peuples qui savent sortir de la mêlée pour mieux distinguer où se situe leur intérêt. Et l’Irlande, pays habitué aux grands froids l’hiver, n’a pas l’esprit frileux, lorsqu’il sagit de décider de protéger son bien-être. La crise financière, ou ne devrait-on pas dire « guerre économique », a peut-être fait comprendre l’urgence de se regrouper en bonne intelligence, pour, justement, se mettre à l’abri de ces (soi-disants) imprévus !
    Même si la peur n’évite pas le danger, elle oblige à réfléchir avec plus d’attention, et oriente vers le centre positif de l’Union Européenne.

  3. Annette a écrit:

    L’Europe semble encore bien éloignée des français, qui semblent toujours ne penser qu’à regarder dans le fond de leur porte-monnaie. Pourtant, s’ils voulaient, un peu lever les yeux, au-de-là de leur petit univers personnel, les français pourraient s’appercevoir qu’ils existent d’autres centres d’intérêts, à la fois protecteurs et producteurs de richesses justement avec l’Union Européenne : « Seul, on n’est rien du tout ». Mais ensemble, nous pouvons faire de grandes choses pour le bien de tous.

  4. Hugo a écrit:

    A ceux qui ne trouvent pas les français très européens, je dis qu’ils se trompent : il suffit de les observer quand ils font la fête avec leurs amis des différents comités de jumelage.
    Et les comités de jumelages sont déjà un bon début qui aide à faire l’Union Européenne.

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