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Pourquoi la crise financière s’arrêterait-elle ?

Dans la tourmente financière actuelle, le plus grave est qu’il n’y a pas d’horizon. Le port, les eaux calmes ne semblent pas perceptibles.

Personne ne comprend les raisons exactes de ce dérèglement, ou plus précisément de ce séisme.

Il manque un fait déclencheur, un problème intelligible, une cause factuelle et matérielle.

L’engrenage de l’inquiétude, de la perte de confiance s’alimente lui même, les pouvoirs quels qu’ils soient apparaissent sympathiquement mobilisés mais totalement impuissants.

Est-ce l’acte de décès d’un système ? Est-ce la brutalité de la fin d’un rêve ? Est-ce la prise de conscience vertueuse d’une apocalypse qui s’annonçait ? C’est en tout cas un 11 septembre, avec toute la force barbare de ce qui paraît naître du virtuel, tant nous nous sentons dépassés.

Le retour à la raison, pour urgent qu’il soit, suppose la force du politique. C’est le paradoxe de la situation qui appelle au dépassement de l’impuissance mécanique des marchés, des psychologies individuelles, des anticipations et leur remplacement par une entité supérieure : l’intérêt collectif. En l’occurrence synonyme de survie ! Sans oublier l’impératif très concret et basique de morale de l’action individuelle et la nécessité de l’effort personnel.

4 Réponses à “Pourquoi la crise financière s’arrêterait-elle ?”

  1. Oseille de Monjardin a écrit:

    Et pourquoi la crise financière ne serait-elle pas du côté de ceux qui l’ont provoquée à force de vouloir vendre à tout prix des prêts aux personnes qui n’avaient pas les moyens de leur rembourser ?
    Maintenant, il faudra encore voler au secours de ces gens-là pour éviter que les honnêtes gens ne perdent leurs biens !
    Autrefois, les videurs de coffres se cachaient dans la campagne, les montagnes ou ailleurs. Aujourd’hui, ils se sont glissés dans certaines finances pour être à pied d’oeuvre directement dans le porte-monaie clientèliste.

  2. Melle Coco a écrit:

    Avec toutes ses noisettes mangées… l’écureuil va nous faire une crise cardiaque !

  3. Jean-Xavier ROCHU a écrit:

    Monsieur le Ministre,

    cette crise, tel le mythe de Sisyphe, est un appel à repartir mieux. Ne perdons pas trop de temps à rechercher des causes dont les auteurs étaient et resteront des apprentis sorciers.

    L’heure est à l’action. La France traditionnelle continue de compter sur les initiatives d’une puissance publique qui a engagé nos enfants au-delà du supportable tant par la dette que par les retraites.

    Avec 20 ans de retard, les PPP/concessions commencent à faire leurs preuves. En matière de transports ferroviaires plus de 10 milliards ont été enfin lancés. La glace est cassée.

    Votre bonne ville de Tour, comme toutes les communautés locales françaises, est sur la ligne de départ pour ces nouvelles initiatives publiques privées. Tramway léger, plateformes multimodales, opérateurs de proximités sont autant de modèles d’affaires par lesquels vous pourriez créer de l’emploi. Dans votre rôle régalien, connaisseur des forces et des faiblesses de votre région, soyez l’interlocuteur de privés qui feraient leurs métiers.

    Après ces grands projets dont l’unité de mesure est le milliard, l’heure est aux PPP d’initiatives privées de 50 à 200 millions qui ne pourront se faire sans votre concours.

    Voyez mon blog http://ppppartenariatpublicpriveforum.blogspot.com. Je serai content de vous rencontrer sur ce sujet.

    Jean-Xavier ROCHU

  4. bwin a écrit:

    Si l’on regarde à distance, la crise a toujours été présente, avec quelques relativement longs moments de reprise.

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