Archives de 2007

Alain Krivine et Jean-Patrick Gille rivalisent dans l’anti-sarkozisme primaire ! La question du pluralisme de la presse vaut mieux !

27 novembre 2007

Jean-Patrick Gille est en bonne compagnie avec Alain Krivine, Noël Mamère, Jean-Pierre Chevènement et Laurent Fabius ! Cet équipage organise avec d’autres camarades « la journée sans lui » pour dénoncer l’activité débordante de Nicolas Sarkozy et l’écho qu’elle suscite dans la presse, et notamment dans les journaux télévisés, en appelant au boycott de l’information…

C’est minable d’aborder par cet angle un sujet qui, lui, est important : à savoir le respect du pluralisme, le financement de la diversité des titres de presse d’information quotidienne, qu’elle soit nationale, régionale ou locale. Qu’il s’agisse de la presse écrite, de la radio ou de la télévision.

Je cite le député de Tours : « je m’associe à cette journée parce que je pense que c’est l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion sur le phénomène de collusion entre Nicolas Sarkozy et les grands groupes industriels, notamment ceux de l’armement et du nucléaire, qui détiennent de surcroît les grands médias ».

Les journalistes des rédactions indépendantes concernées apprécieront cette injure qui est faite à leur déontologie et à leur impartialité !

Quand à la Présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, en charge de très grands enjeux sur le nucléaire, elle se souviendra avec une ironie méchante pour cet apprenti donneur de leçons qu’elle fut secrétaire générale adjoint de l’Elysée à l’époque de François Mitterrand…

Toute trace de sectarisme primaire et idéologique sur des sujets lourds est à bannir. Il faut savoir concilier pluralisme, indépendance, diversité, liberté avec les contraintes financières, économiques et sociales qui pèsent aujourd’hui sur l’ensemble de la presse.

Trouver un financier est parfois une chance de pérennité, d’avenir, de maintien de l’indépendance et d’emplois pour la rédaction et ceux qui fabriquent le journal . Un investisseur est parfois même un sauveur. Je pense notamment à la construction qui a été trouvée, et à laquelle l’Etat a participé, pour la survie de Libération ou de l’Humanité. Et à ce qu’il faudra imaginer de façon urgente pour l’ensemble de la presse de plus en plus concurrencée par Internet, lorsqu’elle ne prend pas assez les devants sur la question du numérique.

Nous n’avons aucune leçon à recevoir sur ces questions. Qui a, par exemple, créé les 20 chaînes de télévisions gratuites de la TNT si ce n’est la droite républicaine il y a quelques mois ? Avec un très bon Ministre de la Culture et de la Communication en charge du dossier !!!

Par contre, il faut agir vite et fort. Il sera d’ailleurs essentiel, n’en déplaise aux beaux parleurs, que le Président de la République s’empare de ce dossier vital pour notre démocratie au quotidien. Certains pourront gloser sur son activisme et son énergie. Ce sont des qualités impératives dans le monde d’aujourd’hui si on a la volonté de faire de vraies réformes et d’apporter de solides garanties face aux dossiers brûlants qui sont légion dans l’actualité française.

Souhaitons que la démonstration d’ouverture faite par le Président fasse jurisprudence à Tours, dans cette ville où l’opposition ne dispose même pas des documents budgétaires de la Communauté d’agglomération, et où pour engager 600 millions d’euros, on ne fait pas voter le conseil municipal…

Qui plus est, Régine Charvet-Pello – adjointe au maire et chef d’entreprise – de retour de la visite d’Etat en Chine de Nicolas Sarkozy, à la prochaine réunion d’adjoints, devra « avouer » à Jean-patrick Gille que le Président de la République défend avec passion toutes les entreprises, grandes, moyennes, petites… Une vraie révolution culturelle en perspective dans la tête du député de Tours ! A-t-elle considéré que faire ce voyage était une collusion honteuse ?

Soutenir l’emploi, défendre les couleurs de son pays ou de sa ville, se battre pour son entreprise, suppose de savoir faire équipe avec le monde économique et de mener un dialogue fructueux entre partenaires libres mais rassemblés autour de l’intérêt général que chacun porte. C’est essentiel. C’est la clé du succès. C’est le seul moyen de fédérer les énergies. C’est mon projet pour Tours !

Hier, on disait de Tours que « c’était un petit Paris »

25 novembre 2007

Dans les nombreux groupes de réflexion que je réunis actuellement et qui rassemblent tous les univers et toutes les générations, dès qu’on commence à faire le point sur le projet, après le traditionnel « Tours est une belle ville », s’enclenche immédiatement après, « oui, mais il y a quelques années, on était fier de pouvoir dire que Tours c’était un petit Paris ».

Ce qui me frappe, c’est la volonté et l’appétit que cela traduit. Ce n’est pas de la nostalgie passéiste ou un complexe mal placé vis-à-vis de la capitale. C’est une affirmation du défi que nous avons à relever. C’est une volonté.

Nous avons entre les mains un magnifique capital d’intelligences, de compétences, de savoir faire, de talents, un environnement naturel rare et classé avec 2 fleuves que l’on néglige trop, un patrimoine et un art de vivre qui n’attendent que nos soins attentifs et concrets.

Parmi les enjeux redoutables auxquels il faudra se mesurer tant à Tours que dans l’agglomération, figure la situation des indépendants. Qu’il s’agisse d’un commerce indépendant, d’une librairie indépendante, d’une activité artisanale de qualité, d’un bar-restaurant, d’un taxi ou d’une profession libérale, reconnaissons que ce tissu est essentiel pour donner de la couleur à une ville, de l’attractivité, des emplois de qualité, une vraie identité. Une âme.

Il faudra, sur ces sujets, un vrai sursaut pour contrecarrer certaines évolutions préoccupantes, et cela doit concerner tous les quartiers, et pas uniquement le centre ville. Sans oublier naturellement ceux qui animent Tours par leur travail sur les marchés, et qui connaissent des difficultés grandissantes, alors que nous sommes heureux de pouvoir y faire nos courses.

A la tête de la Communauté d’agglomération et de Tours, il faut une équipe solide, résolue, apte à traiter les dossiers « lourds » que sont les transports et la circulation, l’achèvement des infrastructures (périphérique est, A10 bis), le combat pour la LGV, mais également compétente pour attirer des activités nouvelles de qualité et proche du gouvernement pour en obtenir de bonnes décisions.

Il faut des femmes et des hommes authentiques, mobilisés, ouverts et généreux, bien loin des attelages politiciens qui se concoctent dans le secret mal gardé des entretiens socialistes et assimilés… Pour nous, il n’y aura pas de détail, de petit sujet, d’arrogance, de mépris ou de désinvolture.

Nous serons une offre d’énergies nouvelles, dynamiques, proches des réalités de chacun à Tours, et rassemblés par la seule passion qui vaille : Tours !

Avec comme horizon l’avenir, la jeunesse, le lien entre les générations, la réussite de chacun. Faisons fi des tactiques partisanes réductrices, à géométrie variable. De l’air, de l’oxygène, beaucoup de volontés seront indispensables pour créer l’élan nouveau que j’appelle de nos vux. Tours le mérite, les Tourangeaux l’attendent dans leur for intérieur, mais je comprends qu’ils soient parfois discrets et prudents, car ce qui caractérise la municipalité n’est pas véritablement la tolérance ou le respect de la diversité démocratique. Mais plutôt parfois l’utilisation des équipes à des fins partisanes. Ou même l’organisation d’une grossière désinformation.

Rien de cela ne m’intimide. Je répondrai avec énergie chaque fois que ce sera nécessaire. Mais je vais surtout tenter de tirer le débat vers le haut, le positif et l’intéressant pour la vie quotidienne et le futur de chacun.

Maurice Béjart a fait de la danse un art populaire

22 novembre 2007

Tout au long de son éblouissante carrière, Maurice BEJART, géant de la danse du 20ème siècle a su faire de son art un art populaire.

Ce héros de la rencontre et de la diversité culturelle et religieuse a profondément marqué toute une génération de spectateurs et de danseurs.

Les Tourangeaux se rappelleront avec émotion de la magnifique interprétation, par le corps de ballet de l’Opéra de Paris, au Centre de Congrès Vinci, en janvier dernier, de sa création la plus emblématique, « Le Boléro ».

Ses créations permettront à son souvenir d’être éternel.

Je suis plus que jamais à Tours, au combat quotidien pour donner un élan nouveau à la ville !

19 novembre 2007

Au conseil municipal de ce soir, l’équipe de Jean Germain n’avait qu’un slogan électoral à la bouche : le désengagement de l’Etat.

· C’était triste à entendre, une vieille recette de campagne électorale, aussi usée qu’eux au terme de 13 ans et d’un deuxième mandat qui a marqué un véritable essoufflement et le non respect des engagements pris. Souvenez-vous, le pont « habité » sur la Loire, la couverture des voies de la gare de Tours par exemple…

Et d’ailleurs, si les finances de la ville et de l’agglomération sont si dramatiques, pourquoi lancer le tramway qui coûtera au bas mot 600 millions d’euros, plus de 4 milliards de Francs, sans même desservir les hôpitaux et les cliniques ni les zones d’emplois, ni même utiliser les voies existantes de notre fameuse étoile ferroviaire?

· C’était pitoyable d’écouter quelques déclarations sur le développement durable, qui est pourtant un enjeu essentiel, urgent et prioritaire.

Quand on choisit d’implanter Ikéa au cur de la ville en sachant les problèmes noirs de circulation que cela va créer, qui vont polluer la magnifique base nautique du Cher et ses espaces naturels à préserver, un peu de pudeur serait nécessaire…

· C’était par contre « intéressant » de voir le maire faire semblant de découvrir que le personnel municipal de l’opéra de Tours avait envoyé aux frais du contribuable une lettre de campagne électorale très politique dénonçant vertement la baisse des crédits de l’Etat. J’ai été heureux de lui montrer que la machine à affranchir avait fonctionné – j’attends qu’il publie le comptage, et intègre dans son budget de campagne la somme que nous contribuables n’avons pas à financer – en leur présentant une enveloppe. J’avais d’ailleurs le matin même constaté in situ qu’une vraie mobilisation reposant sur le travail des fonctionnaires de la ville était bien orchestrée… Le plus important n’est pas là. L’Etat a confirmé par écrit le maintien de son engagement, mettant un terme à des inquiétudes qui auraient été légitimes si elles étaient vérifiées.

Je suis plus que jamais sur le terrain, à la rencontre des Tourangelles et des Tourangeaux. Leur contact me donne beaucoup d’énergie et la combativité nécessaire. Je sais qu’il y a un « système » puissant en face de moi, mais Tours vaut mieux que la stratégie permanente de la dissimulation, des petites ruses et des vrais renoncements. Il faut de l’ambition pour notre ville, des projets concrets, précis qui redonnent à Tours une plus grande capacité économique, un meilleur rayonnement et une vie quotidienne plus agréable, même si notre ville est belle. Redisons une fois de plus, à ce sujet, que les fonctionnaires municipaux travaillent bien et que nous sommes souvent très fiers d’eux !

Les échos de presse évoquant une mission à durée déterminée que me confierait le Président de la République sur le volet culturel de la présidence française de l’Union européenne font fantasmer certains, qui me verraient bien quitter le combat, pour prendre la place… D’autres, authentiquement amicaux, craignent que je ne sois pas assez disponible. Alors, disons le tout net : Tours c’est ma ville, ma priorité, mon engagement. Je souhaite apporter à la majorité présidentielle cette belle victoire, cette « rupture » et ce renouveau.

Il n’a jamais été question que j’aille à Bruxelles… Ainsi que l’expriment ceux qui, comme d’habitude, font le jeux de Germain! Qui parle d’ailleurs des contraintes de la fonction d’Inspecteur Général de l’Education Nationale qu’il cumule avec la vice-présidence de la Région ? Beaucoup de motifs réels d’éloignement ! Je ne me rassure pas à bon compte en disant cela. Je sais qu’il est là. Eh bien moi aussi !!!

« La Quincaillerie » avenue de la Tranchée va rouvrir ses portes ! Dans la grande tradition de Tours que je veux rétablir…

17 novembre 2007

Quand j’ai une idée dans la tête, ou un rêve, j’essaye de le faire devenir réalité !

Chaque fois que je suis passé devant les volets bleu-vert de la fameuse célèbre quincaillerie de la Tranchée, en les voyant fermés comme les fenêtres du 1er étage, j’ai éprouvé un sentiment de gâchis. Un tel lieu ne doit pas disparaître de la vie de notre ville. Sa démolition un temps imaginée avait été un scandale à l’image de la disparition du Café des Glycines… Ne pas s’en servir, par exemple, pour y installer un restaurant chargé de charme et de qualité du terroir est triste… On peut aussi imaginer un commerce indépendant, de qualité, bien loin du nivellement par le bas parfois constaté… Ou même un usage public pour les associations, les artistes, les jeunes.

Bref, « la Quincaillerie » est à elle seule un vrai morceau de l’histoire de notre ville. Les clous au poids, les outils de tous les formats, les fameuses armoires, étagères et comptoirs, tout cela a disparu. Mais le charme a survécu. L’esprit des lieux est intact, malgré l’usure du temps. A l’étage, les papiers peints fleuris sont le vestige de la magie des lieux.

J’ai décidé d’en faire le symbole de la renaissance possible de notre ville. « La Quincaillerie » va devenir le siège de ma campagne des municipales, un lieu ouvert, accueillant, rayonnant, à l’image de l’équipe et du projet que je suis en train de concevoir.

Pour le moment, les fils électriques sont hors d’usage, l’eau coupée et le chauffage heureusement rénové, à l’arrêt…

A très bientôt, pour se rebaigner avec délice dans l’histoire de notre ville et se projeter dans l’avenir avec intelligence, c’est-à-dire en conciliant racines, diversité, patrimoine, création, tradition, nouvelles technologies, développement économique et environnement. En alliant proximité vraie et chaleureuse, et grand rayonnement extérieur.

En parlant librement avec la fille du quincaillier hélas disparu, j’ai eu le pressentiment que dans la vie rien ne vient du hasard. J’ai toujours évoqué avec passion ce lieu. J’en suis le provisoire locataire pour y animer notre campagne, dans cette avenue de la Tranchée qui relie le Nord et le Sud de notre ville. C’est peut-être un vrai rayon de soleil, voire un léger signal permettant d’entrevoir la victoire ! Mais pour cela, mieux vaut se mobiliser, et laisser les sortants croire que l’élection n’est qu’une formalité…

« En 3 ans, je ne suis descendue à Tours qu’une seule fois », lit-on dans la NR du 18 octobre dernier. Conclusion pour moi : un vrai Noël dans chaque quartier.

16 novembre 2007

Il faut parfois uniquement quelques mots, une simple phrase pour mesurer la force, la brutalité, la surprise même de la réalité. Ce qui pousse encore plus à agir concrètement.

Quand on parle d’égalité entre les habitants et les quartiers à Tours, on sait très bien qu’un grand écart existe, qu’une dissymétrie anormale et choquante entre l’hypercentre privilégié et le « reste » de la ville est la marque de l’inefficacité de la gestion municipale, et qu’elle en est même d’ailleurs l’hémiplégie politique.

J’avoue ne pas penser imaginable, quand on a trop l’habitude de se déplacer fréquemment et facilement, que soit un vrai « voyage » d’aller du Nord de la ville à la place Jean Jaurès… Mais cela me donne à réfléchir et me pousse encore plus à mieux organiser la proximité dans chaque quartier de notre ville. Notamment les commerces.

Une habitante très sympathique de Tours Nord s’exclame avec une joyeuse liberté : « en 3 ans, je ne suis descendue à Tours qu’une seule fois », marquant ainsi son souhait légitime et normal de bien vivre dans son quartier.

Prenons l’exemple des décorations de Noël. Un peu pour les uns, au compte goutte, et un maximum pour les autres…

Je prends l’engagement, si je suis élu maire, sur ce sujet par exemple, que chaque partie de notre ville aura DROIT à une vraie animation pour Noël et les fêtes de fin d’année, où les familles pourront se retrouver, se distraire et passer le moment de détente et de magie bien nécessaire dans cette époque dure et parfois trop violente. Sans avoir recours pour cela à Rocco Siffredi !!! Il faudra donc renforcer les moyens des comités de quartier, faire preuve d’imagination, de créativité et de générosité pour aider le magnifique dévouement de tous les bénévoles qui, dans les associations de quartier, ne comptent pas leur temps mais ressentent cruellement la faiblesse de leurs moyens financiers.

Dans chaque quartier, un petit chapiteau, des artistes, de la musique, du cirque, un marché de Noël, une vraie décoration, c’est ce qu’en 13 ans le maire de Tours n’a pas eu le temps ni l’idée de faire… Alors, nous le ferons nous-mêmes, dès lors que l’alternance aura résonné de sa belle musique ! En prenant exemple sur les opérations réussies chez nous ou dans d’autres villes…

Vive la vérité ! Il n’y a pas de désengagement de l’Etat à l’Opéra de Tours !

10 novembre 2007

Le feu prend vite dans le champ culturel !

Une rumeur, ne reposant sur aucun arbitrage définitif, est une traînée de poudre qui devient vite la vérité, la preuve même d’une nouvelle politique de l’Etat… en l’occurrence, se désengager.

Lorsque Jean-Yves Ossonce, magnifique chef d’orchestre, m’informe de ce qui serait une baisse prévue de 50% des crédits de l’Etat pour l’Opéra de Tours en 2008, précédant la suppression de tout concours financier en 2009, je bondis, je sursaute, puis je me souviens….

La période des arbitrages entre le ministère et les DRAC est toujours chaude, électrique, manipulatrice. Les faux chiffres circulent, les esprits s’échauffent, puis la réalité des décisions confirmées s’impose. Mais même quand tout est finalement démenti, le poison subsiste. N’avaient- « ils » pas une arrière-pensée, une volonté scélérate d’abandonner l’action culturelle en région, ne réservant les crédits qu’aux institutions nationales ayant le label ?

Ce procès est permanent. Il est logique d’ailleurs tant les besoins sont immenses, et les crédits jamais suffisants pour faire progresser les très nombreuses maisons du spectacle vivant qui sont la fierté de nos villes. Alors, mobilisons les uns, interpellons les autres, vouons aux gémonies les troisièmes. Ces rites très politiques sont, au fond, l’apanage d’une démocratie vivante, mais parfois caricaturale. Donc je ne laisserai pas s’installer le doute sur l’action culturelle de l’Etat à Tours. Au-delà des échanges téléphoniques créant la peur et des pseudo-annonces non écrites, disons clairement qu’il n’y aura pas une baisse de 50% des crédits pour l’Opéra.

Le colporter apparaîtra dès que la ministre l’aura officiellement annoncé, comme une sorte de pratique diffamatoire.

Le rétablissement de la vérité aura, j’espère alors, autant d’impact que l’allumage du feu… Triste vu pieux, je le sais bien, tant les dégâts médiatiques seront déjà engrangés, par ceux qui aiment ces « sinistres » récoltes !

Sur le fond, l’Opéra de Tours, le Centre Dramatique Régional, Le Centre Chorégraphique National, l’ensemble des scènes de Tours méritent non seulement le soutien vigilant de l’Etat, mais une action renforcée de la ville, du département, de la Région et des partenaires qui devraient en démultiplier le rayonnement.

Je suis beaucoup plus mobilisé sur ces objectifs concrets que certains vrais-faux amis de la culture et du spectacle vivant. En tout cas, je prouverai le moment venu, en étant Maire, que l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires privés feront tous ensemble à ma demande mieux et plus pour la culture, pour le spectacle vivant, dans toutes ses composantes aussi diverses que complémentaires, avec une attention particulière portée aux compagnies indépendantes et à tous les lieux culturels de la ville et de l’agglomération.

Partenariat, résidence d’artistes, ouverture et accueil, soutien à la création et à la diffusion, parrainage des nouveaux talents, recherche de mécénat, éducation artistique, seront autant de maîtres mots. Déclinés concrètement et précisément pour donner de vrais résultats, et des rencontres réussies avec le public.

Alors, de grâce, pas de panique ! Aux chantres du malheur et des catastrophes, je demande tout simplement d’attendre quelques heures ou quelques jours pour que les démentis recréent la confiance et la vérité et que les décisions officielles traduisent la solidité d’une politique volontaire de l’Etat.

Il a suffi qu’un écho me parvienne d’un risque pour que je bouge. Je n’ai d’ailleurs pas attendu que le maire me sollicite pour le faire… Au fait que dit Jean Germain à ce sujet, comme sur celui de l’autonomie de l’université. Son silence est assourdissant.

J’ai la passion de ma ville. J’ai tenté, en vain, d’apporter des éclaircissements en appelant préventivement moi-même certains, en donnant de vraies informations précises, techniques et vérifiables, mais la « bataille » était lancée, le procès de l’Etat définitivement instruit.

Hé bien, n’en déplaise à quelques esprits très « politiques », j’entends être le plus ardent pour défendre et promouvoir la culture, les artistes et les techniciens à Tours.

Je n’ai pas de panne de volonté, mais des projets plein la tête. Ils seront bientôt publics…

Il n’est pas question de privatiser l’université !

8 novembre 2007

Pour mobiliser et échauffer l’esprit des étudiants, les mots qui fâchent fusent et sont utilisés comme des armes.

Ainsi, « privatisation » apparaît sur des banderoles de drap pour donner le sentiment que le projet du gouvernement sur le renforcement de l’autonomie s’apparente à un désengagement de l’Etat.

L’enseignement supérieur et les universités doivent rester des temples de la liberté de l’esprit. C’est triste de voir des slogans politiciens caricaturaux et désinformants tronquer la réalité, intimider et pousser à la rue et à la paralysie. Cette manipulation est vraiment grossière. Il ne s’agit plus de débat, d’électricité démocratique libre, mais de réflexe classique d’action groupusculaire directe.

Il en est de même du fonctionnement non démocratique des assemblées générales décidant ou non de la grève.

Lors d’un reportage très bien fait mardi sur France Bleue Touraine, 2 étudiants aux points de vue opposés s’affrontaient sur le vote de la grève. Tout semblait renvoyer à une « AG » où chaque camp devait se compter. Ca promettait d’être chaud, mais au fond légitime.

Or lors des assemblées générales, la ruse totalitaire et de na pas mettre à l’ordre du jour immédiatement la question de la grève, pour attendre d’être majoritaire…

Les minorités agissantes ne doivent pas faire la loi. La liberté de manifester, de faire grève doit être compatible avec celle de circuler librement et de travailler sans contrainte. L’arbitre c’est le suffrage, c’est la loi de la majorité, c’est le respect des procédures démocratiques. Sinon, il ne faut pas que l’alibi démocratique soit mis en avant. C’est plutôt l’esprit de commando, l’apologie de la force et de l’anarchie qui prennent alors le pas…

Le Président de l’Université est confronté à une responsabilité redoutable. Etre ouvert à chacun, générer le goût nécessaire de la contradiction et du débat, mais pour autant ne pas laisser la paralysie, le gâchis , les barrages pénaliser les étudiants soucieux, à juste titre, de travailler sereinement et librement. C’est la contrepartie des honneurs assumés !

Les Verts de Touraine ont tort de vouloir la suppression des vols de la base aérienne 705

5 novembre 2007

C’est une grave erreur que de souhaiter « la fin des activités de vol de la base aérienne militaire », comme l’exprime dans une lettre adressée au ministre de la Défense le secrétaire départemental des Verts.

Nous devons au contraire tout faire pour conserver à Tours sur cette magnifique base 705 les activités de formation des pilotes de chasse et le commandement des écoles de l’armée de l’air, et ce d’autant plus que nombreuses sont les précautions prises par les militaires pour que les nuisances sonores soient cantonnées à des heures où le sommeil n’est pas perturbé !

Cette démarche préfigure en fait également la demande de fermeture de l’aéroport, en raison de « la pollution et de la proximité de Paris ». Ce serait catastrophique pour l’emploi en Touraine et à Tours, car les liaisons récemment créées renforcent l’attractivité de notre ville et sa vocation touristique.

Le nombre peu élevé de vols chaque jour, qu’il s’agisse des militaires ou des civils, limite les risques liés à l’environnement. Souhaitons, à cet égard, que les progrès technologiques permettent de plus en plus la baisse du bruit et la diminution de la consommation d’énergie. Tous les investissements dans la recherche sont de ce point de vue à encourager et même à accélérer.

Mais, de grâce, ne laissons pas penser que les Tourangeaux souhaitent unanimement l’arrêt de la base aérienne. Ce serait suicidaire pour l’avenir de Tours et de l’agglomération.

Les militaires de la base font partie de la cité. Nous sommes fiers de leur travail, de leur capacité opérationnelle et de leur aptitude à remplir les missions difficiles pour garantir notre sécurité et contribuer à la paix dans le monde, sans oublier les actions humanitaires toujours plus nombreuses.

Alors, défendons leur présence à Tours sans démagogie mais avec fermeté. Ce n’est en rien contraire à l’exigence légitime de défense de l’environnement, à laquelle je suis extrêmement attaché. Sans vouloir créer de vaines polémiques, rappelons que l’énergie nucléaire, qu’il faut soutenir, est propre… même si elle est aussi condamnée par les Verts !

Tours vaut mieux que de méchantes petites phrases

3 novembre 2007

Sans avoir la grosse tête, il m’arrive de me demander à la lecture de la presse locale et nationale si mes nombreux détracteurs sont inquiets de leurs négociations avec le maire pour être sur sa liste… et si pour s’assurer des bonnes grâces du maire sortant, il leur est demandé de se livrer à des attaques gratuites contre moi et les premiers éléments du projet que j’ai annoncés !

Jouer contre son camp est une attitude politique méprisable. L’écho médiatique immédiatement recueilli n’a généralement guère de lendemain…

Rien ne me détournera de ma conception d’une campagne électorale plus digne, positive, respectueuse des attentes sérieuses des Tourangelles et des Tourangeaux. Personne ne m’intimidera et ne me fera renoncer à mes convictions.

Les questions du développement économique, des transports publics, de la circulation, des parkings, des vélos, de l’environnement, des infrastructures de communication (LGV, autoroute, périphérique Est) méritent un vrai débat, c’est-à-dire l’annonce des données, des options et des alternatives, la prise en compte – sans idéologie – des évolutions et des progrès de la technologie. Sans oublier de traiter la question du financement. Les contribuables, particuliers et entreprises, ont le droit de savoir les différences de coût, de connaître les conséquences pour les finances de la ville et de l’agglomération.

Je n’ai pas de leçon de gestion à recevoir de ceux qui ont reporté in fine le remboursement d’un emprunt considérable, avec le surcoût des intérêts financiers que cela a généré.

J’ajoute même, qu’avant toute décision définitive, je ferai procéder à un véritable audit des finances de la ville, du Sitcat, de la communauté d’agglomération. Pour évaluer les marges de manuvre. Savoir par exemple combien coûterait la destruction de ce qui vient d’être construit sur le tracé en site propre – quel gaspillage imprévoyant – est un impératif de transparence. A ce sujet, j’attends toujours le chiffrage de la campagne publicitaire « opportunément » décidée à quelques mois des élections municipales…

Face à l’importance des dossiers à traiter, j’ai la faiblesse de penser qu’un maire proche du gouvernement – dont les décisions et les financements seront essentiels et par définition difficiles à obtenir – est plus « rentable » qu’un opposant au pouvoir, qui plus est chantre de la première heure de Ségolène Royale…

J’ai la passion de ma ville, pour l’avenir de laquelle je souhaite un nouvel élan. Avoir autant d’énergie que de refus de la démesure. Ce qui n’est pas fait en 13 ans ne doit pas se faire dans l’improvisation technique et financière…

Je n’ai pas non plus de leçon d’union à recevoir. Je suis un homme de rassemblement et d’ouverture, à l’image de ce qu’a entrepris pour notre pays Nicolas Sarkozy. Je constituerai le moment venu une liste d’hommes et de femmes ayant la même conception de l’engagement citoyen, refusant l’extrémisme, incarnant par eux-mêmes la diversité de notre ville et de notre pays. Souhaitant sincèrement, sans arrière-pensée, la victoire de la majorité présidentielle, et ici à Tours ma victoire.

La sincérité, l’authenticité, la générosité et la disponibilité seront tout à fait essentielles. J’ai maintenant une certaine expérience des doubles-jeux ! Raison de plus pour aller de l’avant, sans regarder dans le rétroviseur ! Servir les intérêts de Tours, c’est mon objectif. Ce n’est pas un plan de carrière. Je ne recherche pas une « place », un avantage.

Bienvenue à bord de ce projet exigeant à toutes celles et à tous ceux qui « méritent » d’être les élus de Tours. Les zigzags politiques ou géographiques sont dans cette perspective de mauvais points.