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Sondage exclusif virtuel à paraître: Pour qui « roule » la NR…?

13 décembre 2007

Provocation légitime ou gratuite ? Information nécessaire ou déplacée ? Liberté symétrique ou méchanceté non feinte ? Chacun réagira selon sa personnalité ou ses convictions à la question suivante : et si l’on faisait un micro trottoir, avec une question simple : la NR « roule » -t-elle pour Germain ou pour Donnedieu ? Le résultat serait instructif et permettrait de « noter » comme c’est la mode, en ce moment, les tenants du pouvoir médiatique dans notre ville, ceux qui ont pour belle mission d’incarner et de faire vivre le pluralisme politique à Tours.

Que l’on ne se méprenne pas, mon intention n’est pas de désigner à la vindicte populaire un bouc émissaire. Cette attitude qui fut celle de François Bayrou pendant les dernières élections présidentielles, ne sert en fait à rien. Elle serait pure démagogie. Je n’ai pas non plus l’intention, que l’on se rassure, de proposer, comme Jean-Patrick Gille l’a fait visant Nicolas Sarkozy et la télévision, une journée sans Germain dans la NR…

Je ne le ferai pas car ces attitudes sont contraires à l’esprit de liberté. Je ne le ferai pas car j’ai confiance dans le peuple et sa lucidité raisonnable.

Le peuple est seul souverain. Il ne se laisse pas instrumentaliser. Il est adulte et n’est pas dupe lorsqu’il voit se mettre en place un vrai rouleau compresseur.

Notre histoire politique est truffée de victoires alors que la puissance médiatique n’était pas du côté du futur vainqueur. Ainsi par exemple, Jacques Chirac, par la force de son projet et de sa campagne, est sorti victorieux de la campagne présidentielle de 1995. Alors pour nous vivement le 16 mars 2008 !

Je fais confiance au bon sens des Tourangeaux, à leur esprit critique, à la conscience qu’ils ont qu’un réveil est vital pour notre ville. Je suis certain qu’ils le sentent, le souhaitent et le méritent.

J’ai donc envie très simplement et fortement de dire : à chacun sa liberté de pensée et d’action. A chacun son libre arbitre. A chacun son éthique. A chacun sa passion pour le pluralisme. A chacun sa vision du travail nécessaire à faire dans notre ville.

Je suis confiant car, moi, j’écoute la rue. Je fais avec plaisir mes permanences de quartier, à la disposition de chacun et de tous. J’entends monter une vraie inquiétude face à des projets mal étudiés, non financés, pharaoniques et pas adaptés à notre ville. Je constate le regret que Tours n’ait plus le rayonnement de jadis. Ce fameux « petit Paris »… Je vois naître un espoir d’un vrai changement.

Notre victoire sera d’autant plus belle qu’elle sera le fait d’une équipe ne bénéficiant pas du concours d’un système extérieur.

Nous allons compter sur nos propres forces. Une poignée de main sincère, un regard complice et amical, la fatigue due à de longues journées de travail et de rencontres valent beaucoup mieux que les artifices et l’abus de position dominante d’une mairie aux moyens et aux complicités multiformes.

Nous, nous devons vraiment mouiller notre chemise. Aller sur le terrain, sans intermédiaire ni flagorneur.

C’est la beauté de la politique, telle que je l’aime. C’est un respect, une exigence et une chance. Cela nous fera gagner et réparera un sentiment d’injustice et d’iniquité, que chaque citoyen honnête constate aujourd’hui.

Alors, malgré tout et tous, ou plutôt malgré certains, vive la liberté d’expression, d’analyse, de jugement et de critique, vive aussi l’honnêteté de l’information !

Le métier de journaliste est l’un des plus beaux métiers qui soit. C’est une exigence. Une passion. Une forme d’honneur. Une délicate responsabilité pour faire vivre le débat démocratique et susciter de fécondes controverses. La fièvre électorale provoque parfois de faux procès. Je ne tomberai pas dans ce piège. A chacun d’avoir le recul nécessaire et l’autocritique salutaire ! Y compris moi !

Que l’on ne se méprenne pas : je respecte comme une valeur sacrée la liberté de la presse, conscient que le pluralisme est un défi quotidien tant les contraintes économiques, sociales, et financières sont lourdes. Alors bienvenue à chaque journaliste au cours de cette campagne électorale et vive leur indépendance !

Je suis fier d’avoir gagné la bataille du crédit d’impôt pour les jeux vidéo !

12 décembre 2007

Avant moi, jamais un Ministre de la Culture et de la Communication ne s’était précisément intéressé aux jeux vidéo et à l’avenir de ce fleuron de l’intelligence française… Je me rappelle de la visite d’un certain nombre d’entreprises françaises, où il était fascinant de voir toute une génération mobilisée par ce travail créatif et technologique de haut niveau. J’ai rappelé sa dimension culturelle et artistique, en promettant de mener « la bataille de Bruxelles » pour faire reconnaître la nécessité d’aider ce secteur pour faire vivre concrètement la diversité culturelle. Le Premier Ministre, à l’époque, avait lui-même personnellement soutenu notre démarche.

J’ai joué totalement franc jeu, sans aucune dissimulation, avec la Commission Européenne et notamment avec Madame Nelly Krees, Commissaire en charge de la concurrence, pour que soit autorisé un régime d’aide spécifique visant à encourager la production de jeux vidéo de qualité, l’originalité contribuant à la diversité culturelle et artistique. Avec les crédits d’impôt obtenus pour le cinéma, la production audiovisuelle et la musique.

Je suis heureux et fier de l’accord européen. Pour les talents français, pour les amateurs de jeux vidéo, c’est une nouvelle importante.

Nous n’avons pas fini de toucher les dividendes concrets et positifs de la victoire remportée à l’UNESCO par l’adoption de la convention sur la diversité des expressions culturelles et leur protection nécessaire.

Comme quoi un acte diplomatique international majeur déclenche des avancées capitales et précises pour l’emploi, la création , la liberté ! Je souhaite de beaux jours à la créativité française dans ce domaine, où l’imagination est reine. Avec un sens éthique nécessaire et d’ailleurs très clairement mis en uvre, pour éviter que la violence extrême n’imprègne l’esprit des jeunes passionnés.

Un jeu vidéo français, c’est un beau cadeau de Noël !

L’ honneur de pouvoir défendre les couleurs de Tours au niveau européen lors de la présidence française

12 décembre 2007

Le Conseil des Ministres, aujourd’hui, me met à l’honneur en me confiant une passionnante mission: être une boîte à idées auprès du Président et du Gouvernement pour donner une âme à l’Europe, celle de la culture, de la communication, des racines, de l’identité, de la fierté, de l’ouverture, de la création, de la diversité.

Je suis heureux que Nicolas Sarkozy souhaite donner cet élan culturel à la Présidence française de l’Union Européenne et flatté qu’il fasse appel à moi. C’est aussi peut-être une reconnaissance du travail accompli et de convictions très fortes avec la lucidité de reconnaître que nos concitoyens sont sceptiques sur le projet européen.

De la Quincaillerie de Tours et de la mairie à partir du 17 mars…, je vais donc apporter ma pierre à ce grand projet. Sans oublier de braquer les projecteurs sur nos propres possibilités auxquelles il faut donner un nouvel essor ou même une vie: le partage citoyen dont Saint Martin est le symbole et Tours le berceau, les Davos de la Culture où se réuniront le monde politique, le monde économique et le monde culturel et artistique qui pourraient naître à la Grange de Meslay, autrefois phare de grands événements musicaux européens et internationaux . Une autre idée concrète: labelliser « Cafés d’Europe » les lieux des plus authentiques où pourraient se produirent dans une tournée européenne de jeunes artistes. Renouant ainsi, au niveau culturel, avec la belle idée du tour de France des compagnons.

Et plein d’autres projets à imaginer!

Porter de beaux concepts, des projets humanistes concrets, être ouvert à l’autre, défendre les couleurs de son pays ou de sa ville, ce sont les maximes d’un ambassadeur. Je suis donc plus que jamais enraciné à Tours et plus que jamais résolu à faire revivre notre ville capitale au niveau qui doit être le sien. La dimension européenne de notre ambition en renforcera l’attractivité, en multipliant les retombées concrètes pour les Tourangeaux. C’est donc, comme on dit, contrairement à ce qu’échafaudent les jaloux et les aigris, gagnant-gagnant pour Tours et ses habitants. Merci Nicolas! Merci Monsieur le Président!

Ikéa est un atout pour Tours, sa localisation une catastrophe annoncée…

10 décembre 2007

Dans l’ère du temps actuel, les marques portent en elles mêmes parfois un message de dynamisme, de création et d’attractivité.

Ikéa, c’est comme le Zénith, c’est un signal, une offre, un symbole. Le reconnaître n’est pas pour autant subir et laisser faire la perte catastrophique pour l’image d’une ville des « indépendants ». Qu’il s’agisse d’un commerce de bouche ou d’une librairie indépendante, d’un magasin de vêtements, de cadeaux ou d’articles pour la maison, leur apport à la diversité et à la qualité est irremplaçable.

Je ne conteste nullement la chance d’avoir été choisie par Ikéa comme ville d’implantation. Les communications autoroutières en étoile, voulues contre la gauche par la majorité présidentielle, y sont certainement pour quelque chose…

Mais je considère aberrant le lieu retenu pour l’implantation de cette grande surface de vente. La logique même de la Communauté d’agglomération est de mettre un terme à la guerre des taxes professionnelles. Rappelons qu’à l’intérieur d’une même agglomération, le taux est le même quelle que soit la commune et le produit affecté à la Communauté.

Le choix de Rochepinard est catastrophique pour des raisons de circulation. Le vendredi soir, la paralysie va s’installer dans le secteur et au-delà dès lors qu’il y aura en même temps un match au stade de la Vallée du Cher, un concert ou une foire au Grand Hall et le fonctionnement à plein régime des Atlantes et d’Ikéa. La gare de Saint Pierre des Corps, par exemple, va devenir inaccessible…

Le plus grave est la destruction de l’environnement aux abords du Cher et du Tours Aviron Club. Le projet de base nautique sera « bordé » par les enseignes lumineuses d’Ikéa et les façades du bâtiment sur pilotis, alors que cet espace naturel est absolument exceptionnel.

Les Verts ont beau donner le sentiment de partager cette analyse, ils ont laissé le maire agir subrepticement. Sur un sujet de cette ampleur, sans y être juridiquement obligé, j’aurais fait délibérer le Conseil Municipal.

A Tours on est bien loin des principes et des valeurs du « Grenelle de l’environnement ». L’équipe sortante de la ville n’a de ce point de vue aucun vrai bilan et même des points noirs de destruction.

Sur le pont Wilson, par exemple, on s’aperçoit que la ligne de crête est respectée et boisée à Saint Cyr sur Loire et de plus en plus construite et défigurée à Tours, même si la vue des heureux propriétaires de ces immeubles doit être magnifique !

Je n’irai donc pas à la pose de la première pierre d’Ikéa à Rochepinard. Prenons date. Le réveil sera dur pour les Tourangeaux, car sur ce sujet il ne sera pas possible de revenir en arrière, car ce serait pour l’entreprise et l’emploi un mauvais coup.

On pouvait être gagnant – gagnant. Le maire a fait un mauvais choix, à courte vue et anti-écologique.

Pour Tours, de la vraie « démocratie participative »

9 décembre 2007

L’avenir de Tours mobilisa chacun avec une vraie ferveur, un grand enthousiasme et un exceptionnel dévouement. En tout cas, dans les rangs de celles et ceux qui ont décidé de réfléchir et de travailler avec moi !

Par un dimanche matin gris et pluvieux, nous nous sommes retrouvés tous ensemble réunis par l’essentiel, créer un nouvel élan à Tours. Tous, c’est-à-dire l’arc en ciel qui compose notre ville, au-delà des antagonismes et des clichés réducteurs.

Les 12 commissions de travail se sont réunies à de nombreuses reprises ces 2 derniers mois pour préparer la synthèse d’aujourd’hui, où nous avons fait le point pour nourrir le projet d’idées concrètes, novatrices, réalistes et finançables ! Une vraie rupture…

Les Tourangelles et les Tourangeaux auraient peut-être été surpris par l’atmosphère de travail et de convivialité particulièrement féconde et chaleureuse, s’ils avaient participé à nos rencontres. C’est une belle image de la démocratie. Se préparer, réfléchir, travailler, imaginer, rêver même parfois pour mériter la confiance de ses concitoyens !

Cette ferveur bénévole militante et joyeuse mérite d’être épinglée et mise à l’honneur, car elle tranche avec le scepticisme, l’auto satisfaction, l’assurance des « sortants » qui n’éprouvent visiblement pas le besoin de ces séances authentiques de réflexion en commun. Les agences de pub qui se substituent totalement au projet local, les moyens officiels, les certitudes très « satisfaites », tout cela n’est pas notre attitude, ni notre éthique.

Cette exigence donne une magnifique image de l’engagement. Qui plus est, cela offre la possibilité de créer une vraie unité, à partir du moment où les différences sociales s’estompent derrière la dynamique de l’action et des convictions partagées.

La question des alliances et des tactiques apparaît bien secondaire et médiocre dès lors qu’on ne parle que de la ville, de ses habitants, de leurs aspirations et de leurs réclamations. Personne n’a d’ailleurs éprouvé le besoin d’évoquer « l’environnement » politique des municipales. Nous préférons nous consacrer à l’essentiel : Tours, les Tourangeaux, l’emploi, l’attractivité, le pouvoir d’achat, la vie quotidienne mais aussi l’avenir, l’histoire, l’identité, les racines, la création, la fierté.

Nous avons la volonté d’incarner une offre d’énergie nouvelle pour Tours. Ce que le maire sortant n’a pas fait en 13 ans, pourquoi le ferait-il maintenant ?

Moi, je ne le note pas… Ce qui m’importe c’est l’avenir, c’est d’être positif, volontaire, précis et résolu. Et de ne pas mentir par un projet pharaonique intenable, comme ce fut le cas en 2001 pour la municipalité actuelle. Doit-on rappeler au jury et au comptable des promesses de Jean Germain, par exemple, le pont habité sur la Loire, la couverture des voies de la SNCF par une dalle d’activités économiques, le tramway ?

Je fais mienne la maxime de Nicolas Sarkozy : annoncer ce que l’on va faire, tenir ses engagements. C’est ce à quoi nous nous préparons !

Autour de la Loire, à Orléans, ça bouge ! Et nous, et nous à Tours, Monsieur le Maire ?

8 décembre 2007

L’article publié par le journal « le Monde » sur la mise en valeur de la Loire par la mairie d’Orléans nous fait mesurer qu’à Tours, Jean Germain, se repose sur ses lauriers défraîchis par 13 ans d’exercice du pouvoir.

Les fêtes de la Loire à Orléans, la mise en valeur des quais, la réappropriation du fleuve par les habitants ont donné lieu à de superbes manifestations, un agrément quotidien, une fierté retrouvée.

Pourquoi pas nous ? En raison de quelle absence d’imagination et de panne de volonté sommes-nous privés de « notre » Loire? Pourquoi abandonnons-nous ce fleuve classé au patrimoine mondial par l’UNESCO, en laissant les quais être infréquentables et dangereux à certaines heures?

J’ai le projet d’en refaire un axe fort de l’agrément des Tourangeaux et un phare de notre attractivité touristique. Comme pour le Cher, la navigation, la promenade, le sport grâce à la Loire doivent retrouver leurs lettres de noblesse. La ville doit s’ouvrir davantage sur ses deux fleuves. Le Maire, après avoir lancé publicitairement le « pont habité » dans son dernier projet, va sortir de sa pochette-surprise d’attrayantes perspectives très électorales et sans lendemain…

En 7 ans, rien n’a été fait à la différence d’Orléans, comme le « note » le Monde. Promettre n’est pas une politique, mais un leurre. Pourquoi serait-il soudain touché par la grâce ligérienne? Quant au Cher, la proximité d’Ikéa, d’ailleurs récusée par les Verts, va détruire l’environnement magnifique de ce fleuve qu’il faudrait mieux valoriser entre Chenonceau et Villandry.

Vivement « notre » élan nouveau ! Lui, n’est pas entaché de promesses non tenues et d’endormissement habilement déguisé en gestion tranquille. Une fois de plus, Orléans nous double. Ca suffit !

L’Harmonie de la Fuye aura de beaux costumes ! La chorale est jalouse…

2 décembre 2007

Le charme de la vie politique, c’est la rencontre. C’est le contact. C’est l’échange.

J’ai été très heureux ce matin de participer à la fête organisée par l’Harmonie de la Fuye dans la salle du Patronage Laïque et de l’entendre jouer quelques instants pour l’aubade de l’apéritif.

La chaleur, la gaieté, la vraie fraternité joyeuse et détendue étaient de la partie. Ce sont les vraies âmes d’un quartier, qui rendent la vie quotidienne moins triste et qui permettent aux habitants de se retrouver.

Malgré quelques péripéties techniques, la subvention de l’Etat, dont je m’étais occupé avec mon suppléant, est bien arrivée. Ils auront tous 2 nouvelles tenues pour jouer en public avec fierté et entrain. Il faudra penser aux membres de la chorale, qui vont se sentir parents pauvres. Cela m’a été rappelé avec gentillesse et volonté… Faisons le vu que je puisse décider cela en tant que Maire ! Car il est évident dans mon esprit qu’un vrai budget de fonctionnement doit être attribué à toutes les associations, tant les bénévoles se dévouent avec passion et générosité pour rendre leur quartier plus convivial et joyeux. La musique, le sport, les arts plastiques, les loisirs doivent être proposés à chacun dans chaque quartier de notre ville.

Si je suis élu, l’année prochaine à la même époque, il y aura des illuminations de Noël place Velpeau, comme dans les autres places de Tours, aussi belles qu’au centre de la ville. Et pourquoi pas un chapiteau accueillant et chaleureux pour les familles et leurs enfants avec des spectacles qui font le bonheur de tous ?

L’Harmonie et la chorale, tous en belle tenue, pourront s’y produire ! Ce n’est pas une parole de candidat. C’est un engagement concret et précis. Et moi, je fais ce que je dis !

Et si on parlait enfin de Tours et non de positions politiciennes !

1 décembre 2007

A lire, à entendre, à capter rumeurs et ragots, parfois on déprime, voire même on ressent un certain dégoût teinté naturellement et heureusement de mépris ironique.

Malgré les médiocres campagnes trop répétitives pour être innocentes, rien n’entamera mon énergie et ma passion pour Tours.

Redonner à notre ville sa vocation de ville-phare de la vallée de la Loire est mobilisateur. Permettre aux jeunes qui se forment à Tours d’y travailler, d’y réussir, de créer leurs propres activités ou d’être accueillis dans des entreprises performantes c’est un challenge vraiment intéressant, qui suppose beaucoup d’énergie. Faire que chacun dans notre ville y soit non seulement à l’aise, en sécurité, mais respecté, c’est autrement plus passionnant à réussir qu’une misérable politicaillerie sans avenir.

Le maire de Tours a fait son temps. 2 mandats, et même une année supplémentaire, octroyée pour éviter le tamponnage des élections présidentielles avec les municipales et les cantonales. Pourquoi ferait-il demain ce qu’il n’a pas imaginé nécessaire de faire avant, alors qu’il en avait les moyens ?

Il faut un vent de renouveau à Tours. Notre ville doit bouger, accompagner les talents qui y existent, en accueillir de nouveaux ; être dans la compétition, pour être vraiment attractive et exemplaire ; valoriser davantage les atouts que nous possédons et qui sont nombreux ; réfléchir davantage avant de prendre des décisions à leurs conséquences pharaoniques catastrophiques ; gérer de façon ouverte et transparente la ville et l’agglomération. Dois-je une fois de plus rappeler que l’engagement de 600 millions d’euros, 4 milliards de francs, pour le tramway n’a pas donné lieu au moindre vote du conseil municipal. Cela devrait interpeller les démocrates authentiques.

Les vrais réformateurs, les vrais humanistes, les vrais républicains, les vrais progressistes seront rassemblés dans mon équipe. Pas dans l’attelage usé de l’équipe sortante, même rafraîchie par un vernis orange.

Les hommes et les femmes de cur, de volonté, qui travaillent dur ou qui recherchent avec courage un emploi, les jeunes brûlants d’avenir, de liberté et d’épanouissement personnel, nos aînés qui ont tant à nous apporter par leur expérience, sont les seuls pour lesquels j’ai envie de me battre. Etre candidat n’est pas pour moi un plan de carrière. Une étape. C’est un engagement. Presque un serment.

Je n’ai pas d’« ailleurs » dans mon crâne, qu’on se le dise… Contrairement à Jack Lang, et au sous-titre d’une photo à la une de la NR, je n’ai jamais envisagé de changer de ville, de département ! Se demande-t-on, à ce sujet, si l’emploi prestigieux et convoité d’inspecteur général de l’éducation nationale détenu par notre maire le pénalise pour sa double fonction de 1er vice-président du conseil régional et de maire de Tours.

On aura beaucoup cherché à me nuire sur ces questions. Je ne polémiquerai pas. J’ai une autre conception du débat électoral. Je veux réconcilier mes concitoyens avec l’engagement politique.

L’usure de mes semelles, les rencontres authentiques dans chaque quartier et chaque immeuble seront ma meilleure vengeance. Elles montreront aux Tourangelles et aux Tourangeaux que je suis l’un d’entre eux, au milieu d’eux, avec eux pour me battre pour les couleurs de notre ville.

Et si le Président de la République pense que je peux être utile en plus à quelques chose d’autre pour lui et pour mon pays, cela ne me détournera d’aucune manière de ma ville. Tours c’est mon projet !

En outre, c’est certainement plus utile et rentable d’avoir un maire susceptible d’obtenir pour sa ville une bonne décision du Président de la République ou du Gouvernement.

On l’a vu pour l’opéra de Tours. La garantie intégrale des crédits de l’Etat pour 2008 n’a visiblement pas impliqué le maire, dont le silence fut aussi impressionnant que pour les problèmes de l’université. Stratégie du pire dans un cas, écartèlement entre des positionnements contradictoires de l’autre.

Le vote utile, c’est moi !

Au PS, entre une promesse électorale et la réalité, c’est le grand écart !

1 décembre 2007

Bref retour en arrière ! Dans un tract abondamment distribué pendant la campagne législatives, Jean-Patrick Gille avait pris un engagement écrit : « si je suis élu député, je n’exercerai qu’un seul mandat ».

Au premier conseil municipal qui a suivi, il est resté non seulement conseiller municipal avec délégation, mais également conseiller communautaire à l’agglomération.

On pouvait penser que c’était pour terminer la mandature du maire sortant.

Eh bien, non ! Vendredi soir, il s’est auto-proclammé futur Conseiller municipal avec délégation… Il a donc menti aux Tourangeaux.

Pour ce qui est de sa délégation, je le rassure : si je suis maire, il n’en aura pas !

Pas d’alibi pour la violence !

28 novembre 2007

Chacun est en état de choc. La spirale de la violence qui s’installe à nouveau depuis Villiers-le-Bel est un drame national.

La mort des 2 adolescents est une tragédie pour leur famille et pour nous tous. Les victimes parmi les pompiers et les forces de l’ordre sont le fait de véritables meurtriers qui ont utilisé la détresse d’un quartier pour semer la terreur, créer la psychose, propager le feu partout en cherchant la contagion générale.

C’est proprement honteux d’exploiter la mort de ces 2 jeunes en cherchant l’affrontement violent. Aucune injustice, aussi cruelle et choquante soit elle, ne peut légitimer le recours à la violence meurtrière.

Nicolas Sarkozy a trouvé les mots justes pour le dire. Sa présence directe et les gestes qu’il a accomplis témoignent de sa volonté que soient punis ceux qui doivent l’être avec sérénité, que soient consolées les familles dans la peine et que se sentent soutenus les fonctionnaires de l’Etat qui sur le terrain accomplissent de façon difficile et risquée leur devoir.

Le rétablissement de l’ordre est un impératif. L’action concrète également. Beaucoup a été fait pour lutter contre les discriminations, pour restaurer l’égalité entre les villes et les quartiers, pour faire vraiment vivre l’égalité des chances. Et pourtant les voitures brûlées, les troubles graves, le vandalisme donnent le sentiment d’un Etat impuissant, d’une impunité constatée. D’une désespérance qui semble se radicaliser.

Ceux qui ironisent sur la difficulté de la mise en uvre rapide et opérationnelle des réformes, des plans et des mesures, sont des apprentis sorciers qui devraient apprendre un peu la modestie.

Redresser la barre n’est pas chose facile. Il faut tout à la fois sanctionner, punir, éduquer, aimer et respecter cette jeunesse qui se vit au ban de la société.

En lui rappelant nos principes et nos valeurs. En ne transigeant jamais sur le respect de la loi. En sachant également reconnaître le mal être d’une société qui n’arrive pas suffisamment à créer les dynamiques de réconciliation et d’unité républicaines. En faisant vivre la diversité qui est une richesse si elle ne signifie pas la loi de la jungle…

Il y a des questions qui fâchent parce qu’elles sont explosives et éternellement évacuées : la drogue et son argent, les dérives et les extrémismes religieux, les discriminations fondées sur la couleur de la peau, l’origine ou la religion, la pauvreté.

Notre pays est confronté à ces défis qu’il faut relever avec énergie et intelligence. En n’oubliant pas de saluer le travail extraordinairement délicat et dur des enseignants, des policiers, des gendarmes et des pompiers, des travailleurs sociaux, des agents municipaux, des professionnels privés de toutes catégories qui sont quotidiennement au contact de ces réalités et qui ont un sens du devoir exemplaire.

Chacun doit être mobilisé. Les pouvoirs publics le sont, les élus également comme l’ensemble de l’appareil d’Etat au niveau local. Aux familles également d’être moins lâches et distantes vis-à-vis de leurs obligations éducatives et parfois disciplinaires. Le rétablissement de l’ordre et le respect des valeurs commencent chez soi, dans son foyer, dans son appartement, son immeuble, son quartier, sa ville.

Rappeler cela n’exonère évidemment pas de traiter la question du chômage, du pouvoir d’achat, des discriminations qui sont le terreau propice à tous les débordements.

Les images de télévision nous rappellent chaque fois à l’urgence et à la gravité de la situation. Même si les résultats sont longs à obtenir, de très nombreuses actions sont enclenchées dans des champs très divers pour traiter l’ensemble du problème. Nous avons entendu et compris. Ce ne sont pas les voitures brûlées qui nous réveilleront. Nous n’avons pas besoin de l’être. Nous sommes et devons être plus que jamais dans l’action. Dans la présence carrée. Dans la main tendue également.

PS : (en date du 30 novembre 2007) parler des violences urbaines et des réactions qui s’imposent pour y faire fasse comme je viens de le faire, ne m’empêchent pas de penser à la famille d’Anne-Lorraine Schmitt, victime d’un violeur récidiviste.

Le Président de la République a eu raison dans son interview à la télévision d’exprimer sa compassion et de confirmer la volonté de l’Etat de poursuivre avec la plus extrême sévérité ce genre de criminel.

Cela démontre si besoin était que le gouvernement et Rachida Dati ont eu raison de modifier la législation sur ces questions.

Samedi à 14h, au moment des obsèques de cette jeune femme à la Cathédrale de Senlis, je penserai à elle et à sa famille avec émotion, respect et volonté.