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Et si on parlait enfin de Tours et non de positions politiciennes !

Posted By admin2011 On 1 décembre 2007 @ 12:57 In Blog | 24 Comments

A lire, à entendre, à capter rumeurs et ragots, parfois on déprime, voire même on ressent un certain dégoût teinté naturellement et heureusement de mépris ironique.

Malgré les médiocres campagnes trop répétitives pour être innocentes, rien n’entamera mon énergie et ma passion pour Tours.

Redonner à notre ville sa vocation de ville-phare de la vallée de la Loire est mobilisateur. Permettre aux jeunes qui se forment à Tours d’y travailler, d’y réussir, de créer leurs propres activités ou d’être accueillis dans des entreprises performantes c’est un challenge vraiment intéressant, qui suppose beaucoup d’énergie. Faire que chacun dans notre ville y soit non seulement à l’aise, en sécurité, mais respecté, c’est autrement plus passionnant à réussir qu’une misérable politicaillerie sans avenir.

Le maire de Tours a fait son temps. 2 mandats, et même une année supplémentaire, octroyée pour éviter le tamponnage des élections présidentielles avec les municipales et les cantonales. Pourquoi ferait-il demain ce qu’il n’a pas imaginé nécessaire de faire avant, alors qu’il en avait les moyens ?

Il faut un vent de renouveau à Tours. Notre ville doit bouger, accompagner les talents qui y existent, en accueillir de nouveaux ; être dans la compétition, pour être vraiment attractive et exemplaire ; valoriser davantage les atouts que nous possédons et qui sont nombreux ; réfléchir davantage avant de prendre des décisions à leurs conséquences pharaoniques catastrophiques ; gérer de façon ouverte et transparente la ville et l’agglomération. Dois-je une fois de plus rappeler que l’engagement de 600 millions d’euros, 4 milliards de francs, pour le tramway n’a pas donné lieu au moindre vote du conseil municipal. Cela devrait interpeller les démocrates authentiques.

Les vrais réformateurs, les vrais humanistes, les vrais républicains, les vrais progressistes seront rassemblés dans mon équipe. Pas dans l’attelage usé de l’équipe sortante, même rafraîchie par un vernis orange.

Les hommes et les femmes de cur, de volonté, qui travaillent dur ou qui recherchent avec courage un emploi, les jeunes brûlants d’avenir, de liberté et d’épanouissement personnel, nos aînés qui ont tant à nous apporter par leur expérience, sont les seuls pour lesquels j’ai envie de me battre. Etre candidat n’est pas pour moi un plan de carrière. Une étape. C’est un engagement. Presque un serment.

Je n’ai pas d’« ailleurs » dans mon crâne, qu’on se le dise… Contrairement à Jack Lang, et au sous-titre d’une photo à la une de la NR, je n’ai jamais envisagé de changer de ville, de département ! Se demande-t-on, à ce sujet, si l’emploi prestigieux et convoité d’inspecteur général de l’éducation nationale détenu par notre maire le pénalise pour sa double fonction de 1er vice-président du conseil régional et de maire de Tours.

On aura beaucoup cherché à me nuire sur ces questions. Je ne polémiquerai pas. J’ai une autre conception du débat électoral. Je veux réconcilier mes concitoyens avec l’engagement politique.

L’usure de mes semelles, les rencontres authentiques dans chaque quartier et chaque immeuble seront ma meilleure vengeance. Elles montreront aux Tourangelles et aux Tourangeaux que je suis l’un d’entre eux, au milieu d’eux, avec eux pour me battre pour les couleurs de notre ville.

Et si le Président de la République pense que je peux être utile en plus à quelques chose d’autre pour lui et pour mon pays, cela ne me détournera d’aucune manière de ma ville. Tours c’est mon projet !

En outre, c’est certainement plus utile et rentable d’avoir un maire susceptible d’obtenir pour sa ville une bonne décision du Président de la République ou du Gouvernement.

On l’a vu pour l’opéra de Tours. La garantie intégrale des crédits de l’Etat pour 2008 n’a visiblement pas impliqué le maire, dont le silence fut aussi impressionnant que pour les problèmes de l’université. Stratégie du pire dans un cas, écartèlement entre des positionnements contradictoires de l’autre.

Le vote utile, c’est moi !


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