Vive la vérité ! Il n’y a pas de désengagement de l’Etat à l’Opéra de Tours !
Le feu prend vite dans le champ culturel !
Une rumeur, ne reposant sur aucun arbitrage définitif, est une traînée de poudre qui devient vite la vérité, la preuve même d’une nouvelle politique de l’Etat… en l’occurrence, se désengager.
Lorsque Jean-Yves Ossonce, magnifique chef d’orchestre, m’informe de ce qui serait une baisse prévue de 50% des crédits de l’Etat pour l’Opéra de Tours en 2008, précédant la suppression de tout concours financier en 2009, je bondis, je sursaute, puis je me souviens….
La période des arbitrages entre le ministère et les DRAC est toujours chaude, électrique, manipulatrice. Les faux chiffres circulent, les esprits s’échauffent, puis la réalité des décisions confirmées s’impose. Mais même quand tout est finalement démenti, le poison subsiste. N’avaient- « ils » pas une arrière-pensée, une volonté scélérate d’abandonner l’action culturelle en région, ne réservant les crédits qu’aux institutions nationales ayant le label ?
Ce procès est permanent. Il est logique d’ailleurs tant les besoins sont immenses, et les crédits jamais suffisants pour faire progresser les très nombreuses maisons du spectacle vivant qui sont la fierté de nos villes. Alors, mobilisons les uns, interpellons les autres, vouons aux gémonies les troisièmes. Ces rites très politiques sont, au fond, l’apanage d’une démocratie vivante, mais parfois caricaturale. Donc je ne laisserai pas s’installer le doute sur l’action culturelle de l’Etat à Tours. Au-delà des échanges téléphoniques créant la peur et des pseudo-annonces non écrites, disons clairement qu’il n’y aura pas une baisse de 50% des crédits pour l’Opéra.
Le colporter apparaîtra dès que la ministre l’aura officiellement annoncé, comme une sorte de pratique diffamatoire.
Le rétablissement de la vérité aura, j’espère alors, autant d’impact que l’allumage du feu… Triste vu pieux, je le sais bien, tant les dégâts médiatiques seront déjà engrangés, par ceux qui aiment ces « sinistres » récoltes !
Sur le fond, l’Opéra de Tours, le Centre Dramatique Régional, Le Centre Chorégraphique National, l’ensemble des scènes de Tours méritent non seulement le soutien vigilant de l’Etat, mais une action renforcée de la ville, du département, de la Région et des partenaires qui devraient en démultiplier le rayonnement.
Je suis beaucoup plus mobilisé sur ces objectifs concrets que certains vrais-faux amis de la culture et du spectacle vivant. En tout cas, je prouverai le moment venu, en étant Maire, que l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires privés feront tous ensemble à ma demande mieux et plus pour la culture, pour le spectacle vivant, dans toutes ses composantes aussi diverses que complémentaires, avec une attention particulière portée aux compagnies indépendantes et à tous les lieux culturels de la ville et de l’agglomération.
Partenariat, résidence d’artistes, ouverture et accueil, soutien à la création et à la diffusion, parrainage des nouveaux talents, recherche de mécénat, éducation artistique, seront autant de maîtres mots. Déclinés concrètement et précisément pour donner de vrais résultats, et des rencontres réussies avec le public.
Alors, de grâce, pas de panique ! Aux chantres du malheur et des catastrophes, je demande tout simplement d’attendre quelques heures ou quelques jours pour que les démentis recréent la confiance et la vérité et que les décisions officielles traduisent la solidité d’une politique volontaire de l’Etat.
Il a suffi qu’un écho me parvienne d’un risque pour que je bouge. Je n’ai d’ailleurs pas attendu que le maire me sollicite pour le faire… Au fait que dit Jean Germain à ce sujet, comme sur celui de l’autonomie de l’université. Son silence est assourdissant.
J’ai la passion de ma ville. J’ai tenté, en vain, d’apporter des éclaircissements en appelant préventivement moi-même certains, en donnant de vraies informations précises, techniques et vérifiables, mais la « bataille » était lancée, le procès de l’Etat définitivement instruit.
Hé bien, n’en déplaise à quelques esprits très « politiques », j’entends être le plus ardent pour défendre et promouvoir la culture, les artistes et les techniciens à Tours.
Je n’ai pas de panne de volonté, mais des projets plein la tête. Ils seront bientôt publics…
12 novembre 2007 à 08:11
La divulgation culturelle assurée par l’Opéra de Tours est capitale. Il n’y a qu’à voir le remplissage du Grand Théâtre lors des dernières journées portes ouvertes, avec la répétition complète de l’Elisir d’Amore pour s’en convaincre. J’espère que vos assertions sont fondées, et que nous n’aurons qu’à nous en réjouir.
12 novembre 2007 à 10:32
Monsieur,
Je suis au courant de cette « info rumeur » qui circule déjà dans toute la Région. Si vous savez réellement ce qu’il en est, dîtes le rapidement et clairement. Car si vous êtes aussi clair et efficace que sur le dossier des intermittents quand vous étiez ministre, peu de gens vous suivront.
De plus, vous avouerez que l’on peut être très sceptique quant à l’intérêt de Monsieur Sarkhozy pour la culture. Pour lui la culture, c’est ses potes de TF1, de Bouygues, Johnny, Enrico Macias, Bigard, Mireille Matthieu. Il n’a que faire de petits artistes comme nous, qui pourtant sommes des milliers à proposer autre chose de moins formaté, de moins aseptisé, et qui vivotons avec cette épée de Damoclès permanente au dessus de nos têtes (Je parle de ce statut qui a déjà éliminé plusieurs milliers d’artistes et de techniciens, et qui continue). Des « heures supplémentaires », beaucoup aimeraient en faire dans nos branches artistiques, mais les subventions deviennent de plus en plus rares, et donc, moins d’employeurs, l’équation est simple. Après, parlez nous du pouvoir d’achat, cela nous fait rigoler.
Alors non, ne nous promettez pas la lune, ni à Tours, ni ailleurs. Vous avez eu l’occasion de nous montrer que vous étiez avec nous, vous ne l’avez pas fait, et ce n’est pas Sarkhozy qui le fera.
D. Buisson
Accordeonniste
12 novembre 2007 à 12:11
On aimerait apprendre rapidement que les crédits de l’Etat pour l’Opéra de Tours (et plus largement pour la Musique) augmentent autant que le salaire du Président de la République.
12 novembre 2007 à 12:25
M. Buisson, je serais plus nuancé que vous sur le sujet des intermittents du spectacle et son traitement par RDDV. Mais malgré son importance, peut-on réduire à ce dossier, le bilan de RDDV au Ministère de la Culture ? Quels sont les hommes politiques français qui ont montré autant d’intérêt, et je pense même de passion pour la culture sous ses différentes formes ?
Je ne connais pas les goûts culturels de M. Sarkozy. Mais pour ce qui est de Tours, je pense qu’il faut écouter sans préjugé, et se faire une opinion : bilan de M. Germain et Tolochard et de l’équipe actuelle (à vrai dire j’entends peu de propos enthousiastes …) contre projet de RDDV.
12 novembre 2007 à 19:31
Je ne sais pas ce qu’il en est des intentions de l’Etat pour l’Opéra de Tours (je fais a priori confiance à RDDV sue ce sujet), mais l’allusion à l’augmentation de salaire du Président relève d’une démagogie un peu facile. Si l’on fait le total des heures de travail du Président, je crois qu’il gagne infiniment moins que nos joueurs de foot. Il serait judicieux de garder ses capacités d’indignation pour de plus justes causes
12 novembre 2007 à 23:56
Démagogie, démagogie quand tu nous tiens ! RDDV dit qu’il n’y pas pas de désengagement de l’Etat… Et que dire de la suppression de la subvention de la DRAC au Bateau Ivre comme l’a précisé la Nouvelle République il y a peu ? Alors qui est le « faux-ami de la culture et du spectacle vivant » ?
12 novembre 2007 à 23:59
La Nounou de samedi a bien fait les choses ! Panique parmi les lecteurs qui apprécient tellement notre Opéra…On attend les rectifications qui s’imposent dans notre canard local.
14 novembre 2007 à 02:10
Les inquiétudes des uns et des autres quant à l’avenir donnent facilement naissance à ce genre de rumeur, surtout quand il s’agit de l’état. Le plus important dans ce débat reste la survie de l’opéra, et vous Mr le ministre, connaissant vos engagements dans le domaine, je suis sûr que vous mettrez tout en oeuvre afin de faire taire cette rumeur cancéreuse au sein de la famille culturelle à Tours, et par conséquent, rassurer ceux qui n’ont plus d’espoir.
Issa
14 novembre 2007 à 11:10
Monsieur le Ministre, j’ai trouvé le lien vers ce blog dans un site de musique. Bravo! Je suis surtout frappé par l’ouverture: les commentaires sont libres, aucun filtre. C’est très rare.
J’en profite pour vous dire que la musique est mon job. Je suis violoniste et je bosse en intermittence dans plusieurs orchestres. Je dois reconnaître qu’en France on a un statut privilégié par rapport aux autres pays où je vais travailler. En Angleterre, c’est très dur ! On savait qu’il fallait mettre un peu d’ordre et vous l’avez fait avec beaucoup de tact… Il y avait surtout beaucoup d’abus et il fallait faire quelques choses! Nous les musiciens, on en est tous conscients. Même si parfois on râle…
Je suis fier d’être français et de bosser en France qui fait beaucoup pour la culture. J’espère que vous ferez tout le possible pour empêcher cette baisse des subventions. Je vous fais confiance!!
14 novembre 2007 à 13:04
Je suis stupéfait par ce que je viens de lire et je me rend compte malheureusement combien votre maniere de vous adresser aux gens est typique de cette droite que vous représentez bien tristement.
Avec subtilité vous savez diaboliser, si, si, j’insiste: « diaboliser »,tout ce qui s’oppose à cette belle machine gouvernementale.
On en revient toujours au même…il suffit que quelques français ne soient pas dans la même optique que vous pour voir en eux uniquement une sorte de cerbere politisé ( d’extreme gauche peut-être?) uniquement préoccupée à des fins machiaveliques.
Vous savez manier un certain language que vous vous déléctez à distiller d’une maniere fort bien adroite( et à droite!).
Les Rois maudits de Maurice druon ne sont pas loin:
« Le feu, le poison subsiste,ces rites, ces sinistres recoltes,la peur, les chantres du malheur et des catastrophes… » tout ce vocabulaire savament employé, d’une saveur toute moyen-âgeuse,voire biblique ( la vérité -quel beau mot, si lumineux…- face à l’obscurantisme),tout cela ne cherchant qu’à marginaliser et pointer du doigt cette frange de la population( et ils sont nombreux) qui vont contre vos idées et celles de vos chers amis .
Et puis il ya ce mot : Procés.
Haaa!… le procés, c’est que vous l’aimez ce mot…à votre manière vous semblez ré-inventer Kafka,remplacer le pauvre Monsieur K par votre pauvre gouvernement,victime de machinations incessantes,politiciennes bien sûr(on en revient tjrs au même):les etudiants dans la rue?des gauchistes!des artistes tirant la sonette d’alarme?Des chantres du malheur!Trop de greve? anti democratique!( et encore ne vos plaigniez pas même Bernard Thibauld semble se rallier à la cause Sarkozienne).
Le silence de Jean Germain sur l’autonomie de l’Université?
Ha! Laissez moi rire, je repense à votre ancien premier ministre et son CPE,borné et mué face à la colère de tout un peuple.
Cettre lettre démontre à quel point il ne faut pas vous faire confiance, vous et votre gouvernement ne le méritez pas, les français s’en rendront compte, plus tôt que vous ne le pensiez.
14 novembre 2007 à 21:12
Comme j’ai pu le constater vous n’avez pas affiché mon message , preuve de l’ouverure d’esprit de ce blog.
Une honte.
14 novembre 2007 à 22:22
Je suis d’accord avec Hauvespre Marie. Encore un article dans la NR à la limite du scandale !
On ne fait pas un papier sur une simple rumeur ! On vérifie ses sources, enfin ! Et pourquoi donner la parole à Tolochard si c’était pour dire que la Mairie ne donnerait pas un centime de plus? J’aurais apprécié que les journalistes contactent le Ministère. Et pourquoi ne pas demander l’avis de RDDV? Il a été ministre, il est Tourangeau, il connaît bien la culture! Encore une occasion ratée pour faire du journaliste équilibré et intelligent!! Voilà pourquoi je n’achète plus la NR…
J’ai surtout une question pour la NR: où est passé Germain? Il ne dit rien! Ni sur l’université, ni sur l’Opéra, ni sur… Touche-t-il toujours son salaire de maire…?
15 novembre 2007 à 14:54
Angelis, quand on a rien à dire, il ne faut pas rater l’occasion de se taire.
Quelle violence ! quelle haine ! quel mépris hautain ! Vous me rappelez qu’il y a des crétins dans toutes les formations politiques… Dommage de polluer un lieu de discussion comme ce blog.
15 novembre 2007 à 21:07
Cher Henri g. je pense que le mepris hautain vous l’avez pour d’autres mais vous vous garderez bien de le dire. Sachez que dans un blog la parole est libre mais je pense que la liberté d’expression que vous cautionnez n’est pas la mienne. Entre cretins ont se comprend n’est-ce pas?
16 novembre 2007 à 13:44
A QUAND LA PROHIBITION AU PAYS DE RABELAIS ?
Sur un sujet plus léger, mais pas neutre pour l’économie locale, je suis allé hier soir goûter le Touraine primeur boulevard Heurteloup. Pour respecter cette tradition trentenaire, différents producteurs font goûter leur vin dans les petits chalets en bois, c’est sympathique, bon enfant, populaire, et cela assure la promotion des produits locaux.
Je croise un ami, et souhaitant lui offrir un verre j’essuie le refus gêné du viticulteur. Il m’apprend que la Mairie de Tours a interdit cette année la vente au verre, pour éviter l’alcoolisme …
Les viticulteurs ont le droit de faire goûter (en très petite quantité …), de vendre à la bouteille et à la caisse, mais pas au verre. Pour quel résultat ? Cela ne réduit pas l’alcoolisme car ceux qui veulent s’alcooliser vident une bouteille, et ils peuvent de toutes façons aller dans les bistrots du coin qui leur vendront ce qu’ils voudront.
Conclusion de cette interdiction : moins de fréquentation, moins de chiffre d’affaires pour les producteurs, dont la plupart disent qu’ils ne reviendront pas l’année prochaine, et nous sommes allés prendre à regret un verre ailleurs … bel exemple de décision technocratique, rigide, inefficace, et non concertée.
16 novembre 2007 à 15:15
Disposer d’action direct sur l’emploi: j’adhère. Profil de mon implication:-Expérience Qualitative & Quantitative à découvrir avec un vrai dialogue et une vraie mise en forme active, efficace et concrète, en calendrier proche: – c’est d’abord obtenir des Normes Politiques Culturelles éducatives administratives en accès + facile et pratique pour valider le Formatif Spécifique en Culture de développement des Capacités du Prénommé vers une autre forme de Reconnaissance, PRECISE,
[voir Sociale,ou Artistique en Actif-acteur]
dans les meilleurs délais;ET TOUT EN NUANCES;
– alors c’est aussi disposer des latitudes claires du BUDGET – SALAIRES; et dans la logistique EMPLOIS Territoriaux:-CREER un aménagement des frontières => Grades Statuts = Rôles en Regard de Validation Constructive Novatrice par effet d’oeuvre évolutive positive additionnelle en Points DE PARTS de Valeurs sur échelle//autodidacte.UN VRAI CHALLENGE.
16 novembre 2007 à 20:38
Angelis, je ne suis pas d’accord avec votre premier post du tout et je vous le dit avec calme.
Je ne lis pas du tout le même arcticle que vous me semble t-il…
Je ne vois pas ou est la politisation à outrance dans ce texte??? Et encore moins l’emprunte de « la droite », qui apparemment, vous obsède beaucoup par ailleurs… Je pense que vous êtes peut-être un peu trop « parano » pour le coup…
Donnedieu parle des arbitrages ministériels en précisant que c’est « toujours » sujet à polémiques… le « toujours » ne se limite sûrement pas à 2002-?
Lorsqu’il parle de « procès permanent », mot que vous reprenez dans votre premier message, il note qu’il est pourtant logique tant les besoins sont immenses… Cet article est loin d’être un manifeste politique « droitier » pûrement partisan….
Je n’étais pas au courant de cette histoire avant de lire ce dernier article, et une baisse de 50 % me semble tout simplement grottesque et incroyable, c’est le bon sens qui parle… Etre de droite ou de gauche n’a rien à voir… Combattre une rumeur ne mérite pas un tel jugement de votre part…
18 novembre 2007 à 12:45
Une baisse de 50% est nécessaire ? je n’en ai aucune idée mais pourquoi pas il suffit à l’opéra de Tours ou d’ailleurs de chercher des mécénes qui apporterons de l’argent, de ne plus donner la retraite aux danseurs à l’âge de 40 ans mais seulement de donner une possibilité de reconversion de ces gens vers un autre travail à l’opéra ou ailleurs, peut-être de revoir les tarifications des prestations … économiser l’argent public.
23 novembre 2007 à 05:10
« voilà une bonne PHOTO! » celle de la publication de:
– CAMPAGNE pour les législatives 2007.
là, je sens que le message passe bien.