Inauguration de la Maison Suger, nouvelle école municipale de musique, de danse et d’art dramatique de Franconville
Monsieur le Député Maire de Franconville, cher Francis Delattre,
Monsieur le Conseiller Général, cher Raymond Lavaud,
Cher Roberto Benzi,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux d’être présent parmi vous aujourd’hui, pour inaugurer les
nouveaux locaux de l’École municipale de musique, de danse et d’art
dramatique de Franconville. L’ouverture ou la réouverture d’un lieu de culture
est toujours riche en promesses pour une ville et un territoire, d’autant plus
riche qu’il offre ici une seconde vie à un patrimoine emblématique, et l’ouvre
davantage sur la Cité.
Comme tous les élus locaux, je sais qu’une école de musique, de danse et de
théâtre est avant tout un lieu de culture, mais aussi de rencontre, de partage et
d’échange, un lieu de vie, où les élèves, de tous les âges, se croisent et
apprennent ensemble le plaisir, l’épanouissement, l’ouverture à l’autre et le
dépassement de soi par la pratique artistique.
Avec la musique, on apprend un langage et des émotions universelles, au-delà
de la barrière des langues ; avec la danse, la force, la beauté et l’expressivité
du corps ; avec le théâtre, le pouvoir d’un texte, la puissance de l’illusion et la
magie du jeu.
Ce nouvel écrin fait dialoguer toutes ces disciplines, dans leur belle diversité.
C’est un projet magnifique, et exemplaire, à bien des égards.
Exemplaire tout d’abord parce qu’il concilie le respect d’un patrimoine
d’exception, et l’exigence, la modernité des installations acoustiques.
La Maison Suger retrouve la beauté et l’éclat de ses façades, mais elle connaît
surtout une nouvelle vie, une nouvelle âme, en résonnant à nouveau des cris,
des chants, des émotions des quelque cinq cents élèves qui y feront leurs
gammes, leurs premiers pas de danse, ou leurs débuts sur les planches.
Avec
23 salles de cours, dont notamment deux studios de danse, et un auditorium
de 120 places, elle devient un centre de culture, d’enseignement, et de vie, de
tout premier plan.
Exemplaire, ce projet l’est également par son ouverture à un très large public,
notamment grâce à sa situation privilégiée, trait d’union entre le centre ville et
le quartier de la Fontaine Bertin, qui devrait bientôt bénéficier d’une vaste
opération de rénovation. Il est l’illustration concrète des ponts solides et
féconds que la culture est capable de construire entre les générations, entre
les quartiers, entre les habitants d’une ville. « L’art, c’est le plus court chemin
de l’homme à l’homme », disait André Malraux.
Cette forte volonté d’ouverture à tous se lit aussi dans l’effort déployé en faveur
de l’accessibilité de l’ensemble du bâtiment aux personnes à mobilité réduite.
C’est un effort que je tiens à souligner, et à saluer, parce que cette accessibilité
est un enjeu majeur de notre temps, comme j’ai eu l’occasion de le rappeler ce
matin même en présentant le guide pratique Culture Handicap publié par le
ministère de la Culture et de la Communication. Sur ce sujet, une fois encore,
cet établissement fait figure d’exemple.
Je le disais tout à l’heure, l’école abrite toutes les disciplines artistiques, et je
me réjouis qu’elle fasse une belle place aux musiques les plus actuelles,
auxquelles sont dédiées deux studios de répétition, ouverts aux musiciens et
aux groupes amateurs de la commune.
Oui, les habitants de Franconville peuvent être fiers de leur nouvelle Maison,
véritable hymne à la curiosité, à l’échange et à la pluridisciplinarité.
Je vous remercie.
