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Lancement de l’année Cézanne 2006

Madame le Député-Maire, Chère Maryse Joissains Masini,

Messieurs les Présidents,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

Je suis très heureux de vous accueillir, pour rendre hommage à Paul Cézanne,
que nous allons célébrer tout au long de cette année 2006, qui marque le
centenaire de sa disparition. Et je suis particulièrement ému de saluer la
présence parmi nous aujourd’hui de son arrière petit-fils, M. Philippe Cézanne.

Paul Cézanne est l’une des plus hautes figures de la peinture française.

André
Malraux lui réserve une place de choix dans son Musée Imaginaire et fit de son
oeuvre un élément de L’Intemporel. Les critiques, historiens et philosophes de
l’art n’ont pas manqué de saluer en lui le fondateur de la peinture moderne. Si
sa gloire fut essentiellement posthume, de son vivant, il fut reconnu que par un
petit cercle d’artistes, d’amateurs et de critiques, mais les plus grands, parmi
lesquels Pissarro, Degas, Monet, Renoir, Gauguin, Signac, Maurice Denis,
pour ne citer que quelques noms, sans oublier Emile Zola, le compatriote, l’ami
intime depuis l’enfance et le confident, jusqu’à cette année 1886 où Cézanne
fut profondément affecté par la publication de L’oeuvre.

Cézanne a peint des
paysages auxquels son nom demeure attaché aujourd’hui : je pense bien sûr,
d’abord, à la montagne Sainte-Victoire, mais aussi à la carrière de Bibémus, au
Château-Noir, au chemin des Lauves, à Gardanne et à l’Estaque.

A partir d’une expérience visuelle singulière, qu’il appelle « sensation »,
Cézanne réalise peu à peu dans ses natures mortes, ses paysages, ses
baigneurs et baigneuses, une synthèse unique de ce qu’il a appris et aimé en
peinture et de son sentiment si fort de la nature, qui ouvre la voie au fauvisme,
au cubisme et à l’abstraction.

« Faire du Poussin d’après nature, faire de l’Impressionnisme quelque chose
de durable comme l’art des musées », a-t-il écrit, et aussi : « La nature est
toujours la même. Mais rien ne demeure d’elle de ce qui nous apparaît…

Notre
art doit lui donner le frisson de sa durée avec les éléments, les apparences de
tous ces changements ». Telle est bien la réussite de Cézanne, celle d’une
ambition où se sont reconnues des générations d’artistes et d’amateurs d’art,
puis des publics de plus en plus nombreux.

Pour rendre cet artiste majeur à sa terre natale, qui lui inspira le meilleur de
son oeuvre, une très riche programmation a été élaborée pour cette année, que
vous retrouverez dans les dossiers qui vous ont été remis. Je me félicite de
l’addition de toutes les énergies qui l’ont rendue possible et je tiens à remercier
chaleureusement l’ensemble des partenaires, qui ont bénéficié, bien sûr, du
soutien de l’Etat : le comité de l’Année Cézanne 2006, qui regroupe la
communauté du Pays d’Aix, la Région PACA et le département des Bouches-du-
Rhône, mais aussi TOTAL pour son mécénat, et Arte, France Info et France
Bleu, ainsi que France 3 pour leur partenariat.

Mme Joissains Masini, Député-Maire d’Aix-en-Provence, président de la
communauté du Pays d’Aix, va vous présenter ce très riche programme, dont je
salue la qualité et la diversité. Outre la réouverture du musée Granet et
l’exposition « Cézanne en Provence » sur lesquelles je reviendrai dans un
instant, il comprend un parcours des sites cézanniens remis en valeur pour
l’occasion, mais aussi, ce dont je tiens à vous féliciter, une multitude d’actions
pédagogiques développées de 2005 à 2007 par plus de 300 enseignants dans
les écoles, collèges et lycées de la région, ainsi que des hommages et des
moments festifs qui mobiliseront des plasticiens français et étrangers, des
musiciens, des comédiens, des architectes, des artistes, réalisateurs et
techniciens de cinéma, invités à travailler sur les terres de Cézanne : je
mentionnerai simplement le grand concert du Berliner Philharmoniker qui, le 5
juillet, donnera la Symphonie n°5 de Mahler au pied de la Sainte-Victoire et
marquera l’engagement du festival d’Aix dans la célébration de l’année
Cézanne.

Avant de vous laisser découvrir ce programme, je tiens à rappeler que les
musées de France conservent un admirable ensemble d’oeuvres de Cézanne :
à Paris, le musée d’Orsay et le Louvre, bien sûr, dont le fonds de peintures,
aquarelles et dessins est exceptionnel ; mais aussi le musée Picasso, avec les
oeuvres que possédait cet artiste qui devait lui-même tant au maître d’Aix ; la
réouverture en mai du musée de l’Orangerie permettra de redécouvrir les
Cézanne de la célèbre collection Walter Guillaume ; et, bien sûr, le musée
Granet a Aix-en-Provence, haut lieu cézannien, qui a bénéficié de plusieurs
dépôts importants de l’Etat. L’achèvement de sa rénovation sera l’un des temps
forts de cette célébration, qui illustre les relations fructueuses que je souhaite
voir s’établir entre l’Etat et les musées en régions.

En effet la réouverture du
musée Granet fera écho aux deux événements de grande ampleur qui se
tiendront à Paris, un enrichissement des collections et une grande exposition de
niveau international, toutes deux au musée d’Orsay. A la fin de ce mois, le
musée d’Orsay accueille en effet une grande toile de la première manière de
l’artiste, Le Christ aux limbes, qui fut peinte directement sur la paroi du salon
du Jas de Bouffan. Elle a été remise en dation par les descendants de l’un des
plus remarquables collectionneurs de Cézanne, Auguste Pellerin, qui s’en était
porté acquéreur au début des années vingt.

Deuxième événement majeur : du 28 février au 28 mai, le musée d’Orsay sera
le cadre de l’exposition « Cézanne-Pissaro 1865-1885 ». Cette exposition
réalisée par le Musée d'Orsay et la Réunion des musées nationaux, en
collaboration avec le Museum of Modern Art de New York et le Los Angeles
County Museum of Art, a reçu le soutien du groupe ABN AMRO et de ses
filiales, la Banque de Neuflize et la Banque OBC, que je tiens à remercier ici.

Ses commissaires sont Joachim Pissarro, conservateur au Museum of Modern
Art de New York, arrière petit-neveu du peintre, Jean-Patrice Marandel,
conservateur en chef au Los Angeles County Museum of Art, et Sylvie Patin,
conservateur en chef au musée d'Orsay. Ils inviteront le public à découvrir une
exceptionnelle sélection d’une soixantaine de peintures et quelques oeuvres
graphiques, provenant de collections publiques et privées du monde entier.

Et c’est quelques jours seulement après l’inauguration de cette exposition, que
le musée Granet, qui est, par la richesse de ses collections de beaux-arts et
d’archéologie, l’un des grands « musées de France », rouvrira partiellement à la
fin février 2006, avant de présenter l’ensemble de ses collections en 2007.

Le musée qui disposait de 2600 m² de surface utile se déploiera, à l’issue des
travaux de rénovation, sur 5700 m², dont 4 500 m² pour les expositions
permanentes et temporaires. Ce projet a été confié aux architectes Pierre
Brotons pour la maîtrise d’oeuvre et Jean-François Bodin, architecte
muséographe pour la conception et l’aménagement intérieur, et la muséographie. Le montant de l’aide de l’Etat à ces travaux s’élève à plus de 6,3
millions d’euros, soit un peu plus de 30% du coût total.

Les restaurations des collections ont été programmées par le Centre de
recherches et de restauration des musées de France et le Centre interrégional
de conservation et de restauration du patrimoine de Marseille. L’Etat a
subventionné ces restaurations à hauteur de 50%.

Il a également contribué à l’enrichissement des collections. En 2000, en effet, le
musée Granet a reçu en dépôt une partie de l’exceptionnelle donation anonyme
« De Cézanne à Giacometti », composée de nombreuses pièces d’artistes
majeurs des XVIIIe au XXe siècles. Et une aquarelle de Cézanne, Rose dans
un vase, provenant du musée d’Orsay, sera bientôt mise en dépôt au musée.

J’ai souhaité également que le label d’intérêt national, assorti d’une subvention
exceptionnelle, soit accordé à l’exposition Cézanne en Provence, que le musée
Granet accueillera du 9 juin au 17 septembre 2006.

J’ajoute que parmi la centaine d’oeuvres présentées à Aix, une dizaine
proviennent des collections des musées nationaux.

Vous le voyez, l’Etat aide les musées en région et s’agissant de la Réunion des
musées nationaux, c’est une première étape dans son implication, que je
souhaite croissante, en faveur des musées en régions.

Présentée d’abord à Washington du 29 janvier au 7 mai 2006, l’exposition
« Cézanne en Provence » est co-produite par la Communauté du Pays d’Aix et
la Réunion des musées nationaux, et co-organisée avec la National Gallery of
Arts de Washington. Ses commissaires sont MM. Philip Conisbee, Senior
Curator à la National Gallery of Arts, et Denis Coutagne, directeur du musée
Granet d’Aix-en-Provence.

La relation de Cézanne et de son oeuvre au pays qui les vit naître était jusque là
inexplorée dans une exposition. Choisir de montrer l’oeuvre du peintre un
siècle après sa mort, à Washington pour manifester son universalité, à Aix-en-
Provence pour la révéler dans sa lumière d’origine, c’est rendre justice au
rayonnement d’une oeuvre et d’un artiste profondément enracinés, dont le
regard a changé le nôtre.

Je vous remercie.

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Lancement de l’Année Cézanne 2006

Paul Cézanne est l’une des plus hautes figures de la peinture française. André Malraux lui réserve une place de choix dans son Musée Imaginaire et fit de son œuvre un élément de L’Intemporel. Les critiques, historiens et philosophes de l’art n’ont pas manqué de saluer en lui le fondateur de la peinture moderne…

Madame le Député-Maire, Chère Maryse Joissains Masini,
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Je suis très heureux de vous accueillir, pour rendre hommage à Paul Cézanne, que nous allons célébrer tout au long de cette année 2006, qui marque le centenaire de sa disparition. Et je suis particulièrement ému de saluer la présence parmi nous aujourd’hui de son arrière petit-fils, M. Philippe Cézanne.

Paul Cézanne est l’une des plus hautes figures de la peinture française. André Malraux lui réserve une place de choix dans son Musée Imaginaire et fit de son œuvre un élément de L’Intemporel. Les critiques, historiens et philosophes de l’art n’ont pas manqué de saluer en lui le fondateur de la peinture moderne. Si sa gloire fut essentiellement posthume, de son vivant, il fut reconnu que par un petit cercle d’artistes, d’amateurs et de critiques, mais les plus grands, parmi lesquels Pissarro, Degas, Monet, Renoir, Gauguin, Signac, Maurice Denis, pour ne citer que quelques noms, sans oublier Emile Zola, le compatriote, l’ami intime depuis l’enfance et le confident, jusqu’à cette année 1886 où Cézanne fut profondément affecté par la publication de L’œuvre. Cézanne a peint des paysages auxquels son nom demeure attaché aujourd’hui : je pense bien sûr, d’abord, à la montagne Sainte-Victoire, mais aussi à la carrière de Bibémus, au Château-Noir, au chemin des Lauves, à Gardanne et à l’Estaque.

A partir d’une expérience visuelle singulière, qu’il appelle « sensation », Cézanne réalise peu à peu dans ses natures mortes, ses paysages, ses baigneurs et baigneuses, une synthèse unique de ce qu’il a appris et aimé en peinture et de son sentiment si fort de la nature, qui ouvre la voie au fauvisme, au cubisme et à l’abstraction.

« Faire du Poussin d’après nature, faire de l’Impressionnisme quelque chose de durable comme l’art des musées », a-t-il écrit, et aussi : « La nature est toujours la même. Mais rien ne demeure d’elle de ce qui nous apparaît… Notre art doit lui donner le frisson de sa durée avec les éléments, les apparences de tous ces changements ». Telle est bien la réussite de Cézanne, celle d’une ambition où se sont reconnues des générations d’artistes et d’amateurs d’art, puis des publics de plus en plus nombreux.

Pour rendre cet artiste majeur à sa terre natale, qui lui inspira le meilleur de son œuvre, une très riche programmation a été élaborée pour cette année, que vous retrouverez dans les dossiers qui vous ont été remis. Je me félicite de l’addition de toutes les énergies qui l’ont rendue possible et je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires, qui ont bénéficié, bien sûr, du soutien de l’Etat : le comité de l’Année Cézanne 2006, qui regroupe la communauté du Pays d’Aix, la Région PACA et le département des Bouches-du-Rhône, mais aussi TOTAL pour son mécénat, et Arte, France Info et France Bleu, ainsi que France 3 pour leur partenariat.

Mme Joissains Masini, Député-Maire d’Aix-en-Provence, président de la communauté du Pays d’Aix, va vous présenter ce très riche programme, dont je salue la qualité et la diversité. Outre la réouverture du musée Granet et l’exposition « Cézanne en Provence » sur lesquelles je reviendrai dans un instant, il comprend un parcours des sites cézanniens remis en valeur pour l’occasion, mais aussi, ce dont je tiens à vous féliciter, une multitude d’actions pédagogiques développées de 2005 à 2007 par plus de 300 enseignants dans les écoles, collèges et lycées de la région, ainsi que des hommages et des moments festifs qui mobiliseront des plasticiens français et étrangers, des musiciens, des comédiens, des architectes, des artistes, réalisateurs et techniciens de cinéma, invités à travailler sur les terres de Cézanne : je mentionnerai simplement le grand concert du Berliner Philharmoniker qui, le 5 juillet, donnera la Symphonie n°5 de Mahler au pied de la Sainte-Victoire et marquera l’engagement du festival d’Aix dans la célébration de l’année Cézanne.

Avant de vous laisser découvrir ce programme, je tiens à rappeler que les musées de France conservent un admirable ensemble d’œuvres de Cézanne : à Paris, le musée d’Orsay et le Louvre, bien sûr, dont le fonds de peintures, aquarelles et dessins est exceptionnel ; mais aussi le musée Picasso, avec les œuvres que possédait cet artiste qui devait lui-même tant au maître d’Aix ; la réouverture en mai du musée de l’Orangerie permettra de redécouvrir les Cézanne de la célèbre collection Walter Guillaume ; et, bien sûr, le musée Granet a Aix-en-Provence, haut lieu cézannien, qui a bénéficié de plusieurs dépôts importants de l’Etat. L’achèvement de sa rénovation sera l’un des temps forts de cette célébration, qui illustre les relations fructueuses que je souhaite voir s’établir entre l’Etat et les musées en régions. En effet la réouverture du musée Granet fera écho aux deux événements de grande ampleur qui se tiendront à Paris, un enrichissement des collections et une grande exposition de niveau international, toutes deux au musée d’Orsay. A la fin de ce mois, le musée d’Orsay accueille en effet une grande toile de la première manière de l’artiste, Le Christ aux limbes, qui fut peinte en 1866 directement sur la paroi du salon du Jas de Bouffan. Elle a été remise en dation par les descendants de l’un des plus remarquables collectionneurs de Cézanne, Auguste Pellerin, qui s’en était porté acquéreur au début des années vingt.

Deuxième événement majeur : du 28 février au 28 mai, le musée d’Orsay sera le cadre de l’exposition « Cézanne-Pissaro 1865-1885 ». Cette exposition réalisée par le Musée dOrsay et la Réunion des musées nationaux, en collaboration avec le Museum of Modern Art de New York et le Los Angeles County Museum of Art, a reçu le soutien du groupe ABN AMRO et de ses filiales, la Banque de Neuflize et la Banque OBC, que je tiens à remercier ici. Ses commissaires sont Joachim Pissarro, conservateur au Museum of Modern Art de New York, arrière petit-neveu du peintre, Jean-Patrice Marandel, conservateur en chef au Los Angeles County Museum of Art, et Sylvie Patin, conservateur en chef au musée dOrsay. Ils inviteront le public à découvrir une exceptionnelle sélection d’une soixantaine de peintures et quelques œuvres graphiques, provenant de collections publiques et privées du monde entier.

Et c’est quelques jours seulement après l’inauguration de cette exposition, que le musée Granet, qui est, par la richesse de ses collections de beaux-arts et d’archéologie, l’un des grands « musées de France », rouvrira partiellement à la fin février 2006, avant de présenter l’ensemble de ses collections en 2007.

Le musée qui disposait de 2600 m² de surface utile se déploiera, à l’issue des travaux de rénovation, sur 5700 m², dont 4 500 m² pour les expositions permanentes et temporaires. Ce projet a été confié aux architectes Pierre Brotons pour la maîtrise d’œuvre et Jean-François Bodin, architecte muséographe pour la conception et l’aménagement intérieur, et la muséographie. Le montant de l’aide de l’Etat à ces travaux s’élève à plus de 6,3 millions d’euros, soit un peu plus de 30% du coût total.

Les restaurations des collections ont été programmées par le Centre de recherches et de restauration des musées de France et le Centre interrégional de conservation et de restauration du patrimoine de Marseille. L’Etat a subventionné ces restaurations à hauteur de 50%.

Il a également contribué à l’enrichissement des collections. En 2000, en effet, le musée Granet a reçu en dépôt une partie de l’exceptionnelle donation anonyme « De Cézanne à Giacometti », composée de nombreuses pièces d’artistes majeurs des XVIIIe au XXe siècles. Et une aquarelle de Cézanne, Rose dans un vase, provenant du musée d’Orsay, sera bientôt mise en dépôt au musée.

J’ai souhaité également que le label d’intérêt national, assorti d’une subvention exceptionnelle, soit accordé à l’exposition Cézanne en Provence, que le musée Granet accueillera du 9 juin au 17 septembre 2006.

J’ajoute que parmi la centaine d’œuvres présentées à Aix, une dizaine proviennent des collections des musées nationaux.

Vous le voyez, l’Etat aide les musées en région et s’agissant de la Réunion des musées nationaux, c’est une première étape dans son implication, que je souhaite croissante, en faveur des musées en régions.
Présentée d’abord à Washington du 29 janvier au 7 mai 2006, l’exposition « Cézanne en Provence » est co-produite par la Communauté du Pays d’Aix et la Réunion des musées nationaux, et co-organisée avec la National Gallery of Arts de Washington. Ses commissaires sont MM. Philip Conisbee, Senior Curator à la National Gallery of Arts, et Denis Coutagne, directeur du musée Granet d’Aix-en-Provence.

La relation de Cézanne et de son œuvre au pays qui les vit naître était jusque-là inexplorée dans une exposition. Choisir de montrer l’œuvre du peintre un siècle après sa mort, à Washington pour manifester son universalité, à Aix-en-Provence pour la révéler dans sa lumière d’origine, c’est rendre justice au rayonnement d’une œuvre et d’un artiste profondément enracinés, dont le regard a changé le nôtre.

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