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FINANCES : UNE SITUATION DE PLUS EN PLUS PREOCCUPANTE

L’absence de programmation pluri-annuelle, l’importance de la masse des charges en dépit même des transferts opérés au profit de l’intercommunalité, la réduction constante de la capacité d’autofinancement, le niveau d’endettement trop élevé qui obère très lourdement les capacités financières de la Ville sur le long terme… Chaque année lors de la présentation du budget de la commune, nous ne manquons pas de  dénoncer la gestion arbitraire de la Ville qu’une présentation habile de ses comptes voudrait masquer.

Ainsi déplorons-nous : l’absence de programmation pluri-annuelle, l’importance de la masse des charges en dépit même des transferts opérés au profit de l’intercommunalité, la réduction constante de la capacité d’autofinancement, le niveau d’endettement trop élevé qui obère très lourdement les capacités financières de la Ville sur le long terme, la politique tarifaire révélant des dérives importantes dans certains secteurs et les dépenses engagées sans véritable concertation préalable et ne permettant pas de répondre aux réels besoins des populations.

Cette analyse est malheureusement confirmée par une récente enquête de l’agence de notation PES (Public Evaluation System) que cette dernière a réalisée sur la gestion de 34 villes de plus de 100 000 habitants. Le résultat pour notre ville est accablant : Tours, avec une note de 7,33 sur 20, figure en avant-dernière position. Ce qui n’est guère surprenant : la Cour des Comptes ayant déjà critiqué la Ville de Tours, dans un rapport transmis au Conseil municipal le 11  octobre dernier, pour son  manque de transparence et de lisibilité dans l’organisation du transport en commun  en site  propre (T.C.S.P).

Ce constat est d’autant plus regrettable que la création de la communauté d’agglomération aurait dû provoquer un accroissement des marges en faveur du budget communal. Une démarche plus cohérente aurait consisté à profiter des nouvelles potentialités de l’agglomération pour bien évaluer les économies réalisables et aboutir soit à une diminution corrélative des impôts au profit des Tourangeaux soit à la mise en oeuvre d’une véritable politique de désendettement.

Les exemples d’Angers, Le Mans et Orléans démontrent qu’une telle politique est possible et qu’il est donc inutile de chercher les causes de cette mauvaise gestion dans une soi-disant réduction des crédits de l’Etat…

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