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Signature de l’accord de coproduction cinématographique entre la France et la Confédération Helvétique

Monsieur le Ministre,

Mesdames, Messieurs,

Je suis très heureux de vous recevoir ici et de signer ce
nouvel accord de coproduction entre la France et la
Confédération helvétique.

Notre rencontre de ce midi illustre combien, comme l’avait
déclaré le Président de la République au Président de la
Confédération helvétique, entre la Suisse et la France,
« notre histoire est une histoire de famille ». Au sein de
cette grande famille de la culture que nous avons en
partage, c’est aujourd’hui la famille du cinéma qui se réunit
et j’en suis très heureux, Monsieur le Ministre, cher Pascal
Couchepin, à l’occasion de votre visite.

La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était à
Shanghaï, où nous participions, à l’invitation de notre
collègue chinois, à la réunion du réseau international de
politique culturelle qui, sous l’égide de l’Unesco prépare la
convention internationale sur la diversité culturelle.

Aujourd’hui, c’est un pan essentiel de la diversité culturelle
qui nous rassemble.

Nos producteurs sont si nombreux à travailler ensemble et
à avoir établi au fil du temps des relations de confiance,
d’amitié, de créativité, et de fidélité, solides comme le roc.

Nos deux pays coproduisent en moyenne six à huit films
par an. Les talents qui s’exercent en Suisse sont chers au
coeur du public français. Parmi les plus illustres, j’ai plaisir
à citer Jean-Luc Godard bien évidemment, mais aussi
Alain Tanner ou Michel Soutter.

L’accord de coproduction cinématographique de 1977 avait
largement contribué à soutenir le partenariat artistique et à nourrir la
proximité culturelle entre nos deux pays.

Le nouvel accord, que nous signons aujourd’hui, doit nous permettre
de dynamiser encore plus notre coopération et de resserrer encore
les liens entre deux nos cinématographies.

Nous y avons travaillé ensemble, administration et professionnels
réunis, afin qu’il soit le plus pragmatique possible et le plus en phase
avec l’évolution du secteur cinématographique.

Ce nouvel accord va, c’est ma conviction, offrir de nouvelles
occasions d’encourager et de découvrir de nouveaux talents.

Cet accord prend aussi, à mes yeux, tout son sens, dans le cadre
d’une politique européenne en faveur du cinéma, que nous appelons
tous de nos voeux. Et si la Confédération suisse est membre du
Fonds Eurimages de longue date, je veux saluer ici son adhésion au
programme « MEDIA Plus » de l’Union Européenne. C’est un
engagement marquant dont nos deux cinématographies vont
mutuellement profiter pour leur distribution et leur promotion.

Le partenariat de coproduction reste le socle de l’Europe du cinéma.
Ces accords, en unissant les forces des systèmes nationaux sur les
mêmes projets, démontrent que les aides nationales contribuent
pleinement à la construction européenne dans le domaine du cinéma.

Je forme donc le voeu que notre partenariat, renouvelé et renforcé
par ce nouvel accord, soit également fructueux et exemplaire pour
l’Europe du cinéma, pour le bénéfice mutuel de nos talents et de nos
créateurs.

Je vous remercie.

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