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Une vraie pédagogie du sens de la laïcité était nécessaire… Le Président s’y engage !

À l’Assemblée Nationale, le mercredi 3 décembre, dans la salle de réunion du groupe UMP que nous avions prêtée pour la circonstance, plusieurs associations dont « Citoyenneté et Démocratie » commémoraient les 20 ans de la marche des Beurs. Avec son Président Hassan Ben M’Barek, bourré de malice et d’intelligence, nous avons un vrai « palmarès » de contacts très directs de terrain : Alain Juppé dans le « 93 », Dominique de Villepin à Argenteuil et moi-même à Gennevilliers le soir de l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Irak…

Dans ce lieu de débats parlementaires aussi rituels qu’éternels, l’air était électrique. L’atmosphère vive et stimulante. Celle des grands soirs, des meetings authentiques. Dans les premiers rangs, quelques personnes très voilées… Du coup, quelques hommes avaient revêtu leurs kippas symboliques… Seul le Père Delorme, magnifique figure de l’égalité des droits entre tous les citoyens quelle que soit leur origine, était en tenue totalement civile ! ! ! En arrivant et en retrouvant de nombreux amis avec lesquels nous avions organisé – dans l’ombre – cette rencontre, j’ai tout de suite compris que la soirée allait être « chaude », tant les impatiences, les frustrations et les injustices étaient fortement ressenties.Et très perceptibles.

Claude Bartolone, l’ancien ministre PS de la ville, et Patrick Braouezec, pour le PC, n’ont pas honoré de leur présence la table ronde qui devait clôturer les témoignages des principaux acteurs de la marche, contrairement à ce qu’ils avaient promis. Sans prévenir quiconque… Une attitude désinvolte et méprisante à l’image de l’ échec de la politique d’intégration de 2 septennats socialistes de François Mitterrand et du quinquennat matignonesque de Lionel Jospin…

Tous les courants de pensée et d’expression des Français de religion musulmane étaient réunis, pour interpeller parfois très « directement » le seul élu de la Nation, du coup, que j’étais ce soir-là. Avec d’ailleurs, à la sortie, un sentiment de fierté d’avoir rempli mon devoir, et d’avoir réussi à tenir le choc des passions qui sont béantes et vives.

À de nombreuses reprises, j’ai compris que la différenciation religieuse n’était au fond qu’un prétexte pour exprimer et clamer le ras-le-bol de l’injustice sociale. Les portes fermées pour un jeune diplômé apparaissent encore plus brutales lorsque la couleur de la peau ou la consonance du nom permettant facilement d’imaginer qu’il s’agit en fait d’une exclusion à caractère raciste, xénophobe… Avancer le fait que le chômage touche également des garçons et des filles, Français depuis des générations et bardés de diplômes ne sert strictement à rien, tant le parcours du combattant est plus rude lorsque l’on vient « des quartiers » comme on dit pudiquement…

« Je suis un citoyen musulman, qui… » Ai-je entendu à de très nombreuses reprises avec une volonté forcenée de signifier que l’appartenance religieuse était un étendard plus flamboyant que le drapeau national !

J’ai, à chaque fois, essayé de répliquer avec pédagogie mais fermeté que la religion ne serait jamais une origine nationale en France et que c’était le sens même de notre volonté de remettre à l’honneur les principes de laïcité.

Dans ces échanges parfois polémiques et délicats, est survenu un incident qui a détendu l’atmosphère. Un jeune dans l’assistance a posé à un brillant intellectuel français, de religion juive, partageant sa vie entre Jérusalem et Paris coiffé de sa kippa, une question en l’appelant : « Monsieur le Rabbin ». L’intéressé a réagi avec humour en enlevant aussitôt sa kippa et en expliquant qu’il n’était qu’ universitaire ! Les caméras de France 2 étaient malheureusement parties…

Cette scène illustre au fond assez bien que les signes religieux sont faits pour les enceintes religieuses… Sinon s’instaure une certaine confusion entre le laïc et le religieux ! ! ! Sic…

En tout état de cause, parler religion en cette journée de commémoration de l’irruption dans l’actualité politique et sociale il y a 20 ans des jeunes Français issus de l’immigration, c’est pour eux ostensiblement refuser de considérer avec attention la réalité de leur vie quotidienne. Évoquer l’Islam, stipuler l’égalité nécessaire entre l’homme et la femme sont considérés comme une sorte d’abus choquant où l’on cherche délibérément à nier l’injustice et l’inégalité en mettant artificiellement en avant les clivages confessionnels.

Ce ressentiment est particulièrement exacerbé chez les fondamentalistes musulmans qui cherchent eux-mêmes à utiliser la misère et la détresse humaine pour embrigader dans leurs rangs les plus faibles et les plus démunis.

« L’heure est à la réparation des injustices subies, des exclusions pérennisées, des discriminations juridiquement proscrites mais pratiquement tolérées ». Ce cri du cur, avec de multiples exemples à la clé, a retenti avec éclat tout au long de nos discussions. L’Assemblée, dans le calme d’une soirée où les députés avaient déjà regagné leur circonscription, grondait dans son sous-sol d’une revendication qu’il faut considérer et traiter avec intelligence et activisme. Comme l’a entrepris avec talent et générosité Jean-Louis Borloo, résolu à « réduire » la fracture territoriale que lui a laissée la gauche soi-disant solidaire et généreuse.

Malgré l’impérieuse nécessité de rétablir concrètement une vraie égalité entre tous les Français, quelle que soient leur origine, leur couleur de peau, leur religion, et d’agir méthodiquement pour y parvenir, il reste urgent de donner un coup d’arrêt à toutes les dérives racistes, xénophobes, antisémites, islamophobes, qui souillent quotidiennement l’actualité française. De stopper l’utilisation de la religion comme une arme politique de guerre intérieure.

C’est à notre honneur, même s’il est déjà tard pour le faire, de rappeler à l’ordre des valeurs républicaines ceux qui sont tentés de s’en soustraire. A charge pour cette République de donner sa chance à chacun

Il est des lieux, des dates, des circonstances où c’est un exercice redoutablement difficile. Mais la désertion reste la pire des lâchetés !

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Tours. Samedi 6 décembre. Sous le péristyle de l’Hôtel de ville, où était inaugurée une exposition sur la Bible, censée aux yeux du maire très prudent « équilibrer » celle consacrée à l’histoire de la Franc-Maçonnerie il y a un an !

Une femme d’une cinquantaine d’années s’approche de moi pour parler laïcité, loi, voile, signes religieux ostentatoires etc. Elle me lance, avec la force d’un missile ultra-sophistiqué : « EN FAIT, IL FAUT QUE LES CHRETIENS SE TAISENT POUR QUE LES MUSULMANS N’AIENT PAS LA PAROLE ». Elle résumait par cette phrase lapidaire ce qu’en profondeur de nombreux chrétiens ressentent sans toujours oser l’exprimer avec cette sincérité blessée et avouée. Autant dire que, dans leurs rangs, il était inenvisageable de supprimer le lundi de Pentecôte – jour férié sans motif religieux mais utilisé concrètement à certaines cérémonies – et d’octroyer deux jours de congé pour la fête de Kippour et de l’Aïd-el-Kebir. Cette interpellation, en forme de tir de semonce, annonciatrice vraisemblablement d’un ras-le-bol profond voire d’une véritable explosion, est l’aboutissement de toute une série de « dénis de justice » vécus comme tels par de très nombreux chrétiens.

Si personne ne conteste le devoir d’intégration au sein de la communauté nationale des « nouveaux français », beaucoup refusent que soit pour autant gommée, niée la part chrétienne de notre patrimoine, de notre culture, de notre identité. Il en est de même pour l’Europe, dont l’héritage chrétien a fait l’objet de vifs débats, notamment lorsqu’il fut question de la rédaction du préambule de la Constitution.

Chacun sent bien, dans cet ordre d’idées, que la perspective de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne crée un front du refus, fondé sur le non-dit du périmètre chrétien de l’Europe.

Le retour sous les feux de la rampe du thème de la laïcité est détourné par certains de son objectif profond, de sa mission « civilisatrice ».

L’origine étymologique du mot laïcité est en elle-même une ambition : le terme grec, Laos, désigne l’unité d’une population, considérée comme un tout indivisible. L’unité du Laos est donc simultanément un principe de liberté et un principe d’égalité.

Ce n’est malheureusement pas l’analyse communément répandue.

Les musulmans se sentent désignés comme cibles, comme boucs-émissaires des tensions sociales et culturelles; les chrétiens craignent un retour au négationnisme religieux, rappelant à leurs yeux les pires heures du laïcisme agressif du début du siècle dernier.

La Conférence des Evêques de France considère comme injuste l’esprit de symétrie, où, pour ne pas viser exclusivement l’Islam, sont mises sur une sorte de pied d’égalité toutes les religions monothéistes.

Le contexte international, marqué par le terrorisme, l’intégrisme et le fanatisme, renforce cette exacerbation des passions et l’esprit de défensive de chaque communauté.

Le rappel des règles de la laïcité est donc vécu par certains croyants comme une guerre faite à la religion, comme une idéologie partisane qui prône la religion de l’irréligion.

La garantie absolue de la liberté de conscience, du droit fondamental à pouvoir librement croire ou ne pas croire doivent figurer au fronton de nos devises républicaines avec clarté et force. Pour éviter de rouvrir des plaies qui étaient solidement cicatrisées. Il faut d’ailleurs, aller plus loin, et veiller à l’école à ce que soient réellement enseignés l’histoire et le contenu de toutes les religions. La connaissance de l’autre, du différent, de l’ailleurs génère tolérance, respect, unité, compréhension mutuelle. On y contribue…

N’ayons pas peur dans cette période tumultueuse et agitée de faire face à notre responsabilité politique. L’affirmation des principes fondamentaux de la personne humaine, des droits de l’homme et du citoyen, la supériorité de la loi de la République sur la pratique coutumière ou sur des préceptes religieux sont les socles de notre civilisation et de notre culture, les piliers de notre sagesse, le principe même de l’Etat de droit. Même s’il faut naturellement reconnaître que la morale laïque n’est pas sans lien avec certaines maximes religieuses. Une sorte de mariage mixte !

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La question « sacrilège » , s’il en est, est celle de la pratique naturellement légitime de la religion musulmane dans une terre, un pays, un Etat marqués par la tradition chrétienne et imprégnés de la culture juive.

Quelle géographie de la religion ? Quelle fécondation entre le spirituel et le temporel ? Quelle interaction entre la norme légale et la maxime religieuse ?

Ces questions rituelles et banales prennent évidemment une dimension, particulièrement s’agissant de l’Islam, parce qu’il est en France une religion nouvelle
Le rapport Stasi met en lumière cette nouvelle diversité religieuse française : «  notre pays a connu en un siècle une mutation radicale. Il est devenu pluriel sur le plan spirituel. Autrefois appelée  » Fille aînée de l’Eglise « , forte d’une tradition protestante diversifiée, la France rassemble la première communauté juive d’Europe occidentale. Au cours des dernières décennies, de nouvelles religions se sont développées. L’Islam, issu principalement de populations originaires du Maghreb, d’Afrique et du Moyen-Orient, est représenté par la communauté la plus importante de l’Union européenne.  » « La France d’ aujourd’hui est parmi les pays européens les plus diversifiés. Cette rupture majeure dans son histoire lui donne ainsi la chance de s’enrichir du libre dialogue entre ces différentes composantes « .
De ce fait  » la laïcité d’aujourd’hui est mise au défi de forger l’unité tout en respectant la diversité de la société « .

La question du port du voile et de son interdiction à l’école, mal vécue par nombre de Français de religion musulmane tout à fait sincères, prend dans ce contexte un sens particulier. Elle n’est pas, en fait, religieuse mais politique. C’est en cela qu’elle peut-être un trouble à l’ordre public.

Lorsqu’il ne s’agit pas d’une démarche libre et uniquement spirituelle, d’un simple signe religieux inoffensif en lui-même mais de la première escarmouche, délibérément provoquée et conduite par les tenants d’un islam radical, dans la lutte sans merci qu’ils entendent mener contre les valeurs de la démocratie et de la modernité, le problème change de nature.

Les états d’âme que l’on peut avoir sur l’atteinte portée aux droits de l’individu par l’interdiction du port du voile s’estompent. C’est une question de « légitime défense », de protection du socle de valeurs républicaines et humanistes qui fondent la fraternité française. Les mouvements féministes turcs et tunisiens ne s’y trompent d’ailleurs pas lorsqu’ils défendent le maintien des lois prescrivant ou limitant le port du hidjab à l’école ou dans la fonction publique.

Pour être équitable, et ne pas dénoncer exclusivement l’intégrisme musulman, rappelons que chaque religion connaît ses extrémismes, ses commandos, ses fanatiques. Qui doivent être tous combattus vigoureusement.

Caroline Fourest et Fiammetta Venner, dans « Tirs Croisés », un livre remarquable sur « la laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman », rappellent en avant-propos la définition que Voltaire faisait des fanatiques dans son Dictionnaire philosophique : « des gens persuadés que l’Esprit Saint qui les pénètrent est au-dessus des lois »

Pour ne pas être hypocrite, il faut souligner de surcroît – et cela renforce malheureusement la susceptibilité et la nervosité générales – que l’actualité internationale, qu’on le veuille ou non, que ce soit injuste ou non, pèse sur le débat interne. La dimension religieuse de certains actes terroristes crée un amalgame forcément fâcheux faisant craindre dans une religion totalement pacifique des dérives monstrueuses, qui ne sont le fait que d’une poignée criminelle de véritables fous. Sans aucun lien avec l’écrasante majorité des Français issus du sud de la Méditerranée, qui n’aspirent qu’à réussir dans une grande démocratie de la rive Nord, devenue leur patrie ! Et qui vivent comme une vraie blessure l’information malheureusement tragique concernant les attentats « au nom de Dieu ».

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C’est dire que ce contexte ne rendait pas aisé l’exercice de synthèse républicain qu’il appartenait au Président de la République de faire comme il s’y était engagé le 14 juillet.

Traiter les questions « chaudes » sans farder la réalité ni attiser les peurs et jouer avec le feu, rétablir l’égalité nécessaire entre tous les citoyens sans créer de nouvelles discriminations réputées positives, permettra à chacun de pratiquer sa religion tout en respectant nos lois et nos valeurs, célébrer nos traditions en faisant preuve d’ouverture d’esprit et prenant en compte les diversités nouvelles, tels étaient quelques-uns des défis qu’il fallait relever !

Sans compter l’analyse faite à l’étranger du concept de laïcité, qui apparaît parfois incongru et même « blasphématoire »… Certains tenants de l’Islam arguent leur hostilité à la laïcité du fait qu’elle est fondée sur des lois et donc des principes auxquels ils n’ont pas été associés en tant que religion.

De plus, en Arabe le mot laïcité se traduit par lâdînî. L’expression séculier n’existant pas, celle qui été choisie initialement pour en exprimer le contenu comportait une négation ambiguë. Littéralement, lâdînî veut dire : non religieux ou antireligieux.

C’est la raison pour laquelle la décision du Président de la République a déchaîné de vives réactions chez certains grands chefs religieux dans le monde arabe :

. Le mufti de Syrie, cheikh Ahmad Kaftara, affirme que la nation musulmane voit dans le voile un des fondements de sa religion ».

. Le mufti sunnite du Liban, cheikh Mohammad Rachid Qabbani, évoque notre « haine pour l’Islam »

. Le mufti d’Egypte, cheikh Ali Gomaa, estime que « le voile est un devoir religieux et pas un simple signe ».

Le frère du fondateur des Frères musulmans rejette, lui, totalement cette argumentation : « le voile n’est pas une obligation. Ni le Coran. Ni le Hadith ( les dires du prophète Mohamet) n’imposent pas à la femme de porter le voile. Le port ou non du voile s’inscrit dans le cadre du débat sur les murs et non sur les obligations religieuses » déclare Gomal al-Bonna.

Pour l’archevêque de Canterbury , chef spirituel de l’Eglise anglicane, Rowan Williams, la décision française est « provocatrice et destructrice ». « Ce n’est pas tout à fait surprenant dans un environnement séculaire qui ne considère la religion pas seulement avec suspicion ou incompréhension mais avec peur ».

« Historiquement cela s’explique, hélas, que la foi religieuse a trop souvent été le langage des puissants, l’excuse à l’oppression, l’oublie à l’atrocité. Or, cela renaît avec la menace de la terreur semée au nom de la religion alors que les représentants de cette religion ont, à tout niveau, sévèrement condamné une telle attitude incompatible avec la foi ».

« La foi n’est ni une perversion humaine, ni une excentricité marginale et privée ».

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Dans ce concert de passions et d’incompréhensions en France et à l’étranger, trancher n’était pas facile.

Certains pensent que point n’était besoin d’ouvrir une telle confrontation. Qu’il y avait trop de risques à le faire. Ils ont tort car la situation sur le terrain, à l’école, dans certains quartiers de nos villes, exige une clarification, une sortie par le haut pour que chacun ait vraiment droit de cité. Avec à la clé le rappel du « contrat social », où les droits se « disputent » avec les devoirs.

Le Président de la République a prononcé un puissant discours, empreint d’humanisme et de force. Le 17 décembre est une date importante.

Peut-on espérer que cela crée un vrai élan, une fraternité réellement refondée ?

Certaines réactions dans l’opposition politique ou syndicale ont été d’une consternante médiocrité. Dénonçant déjà le manque de moyens pour la politique de la ville et celle de l’éducation. Caricaturant à loisir le parfait point d’équilibre proposé. Amnésiques de leurs propres impuissances.

Je l’ai vécu en direct sur Europe 1 où je réagissais avec mon « homologue » du PS, Julien Dray, qui n’arrivait pas à faire un geste. Simple. Beau. Urgent : Dire oui à la République, à la laïcité du 21e siècle, à la liberté religieuse, au respect absolu des droits de l’homme et du citoyen, à l’égalité entre hommes et femmes, avec sur de tels sujets le souci prioritaire du rassemblement non partisan et de l’unité nationale. En se donnant concrètement la possibilité d’y parvenir. Enfin !

Je suis fier que le Président ait eu le courage et la lucidité de nous engager sur le chemin d’une telle réforme. À charge pour nous d’en faire partager les enjeux.

À bon entendeur, salut, pour les déserteurs et les grincheux de tout poil !

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