Archives de 2002

Le vote irlandais pour l'élargissement de l'UE, une chance pour la France!

23 octobre 2002

Le vote de dimanche en Irlande rend possible l’élargissement et contribue à la naissance d’une opinion publique européenne… Nous entendons de trop nombreuses voix dire que le prochain élargissement de l’Union européenne est un danger pour l’Union et pour la France. Il est temps d’expliquer que passer de 15 à 25 membres va certes susciter des problèmes et entraîner des évolutions mais qu’il est une chance. Il s’agit d’un vrai défi mais d’un défi inévitable et positif, d’un défi qu’il faut accepter et gagner. Nous voulons défendre avec force et enthousiasme l’élargissement.

A ce titre le vote irlandais rend possible l’élargissement et contribue à la naissance d’une opinion publique européenne.

Nous devons faire comprendre que ce nouvel élargissement est d’abord la preuve de l’attractivité de notre Union européenne trop souvent décriée. Nous devons rappeler que jamais Jean Monnet et Robert Schuman n’avaient imaginé une Europe limitée aux 6 Etats d’origine. Nous voulons souligner combien il est historique d’accueillir enfin les peuples d’Europe Centrale et Orientale. Ces derniers ont été victimes d’une division de l’Europe qu’ils n’ont pas voulue mais subie. Leur intégration marque le point final du processus né de la chute du mur de Berlin.

Nous rappelons combien cette Europe à 25 donnera à l’Europe une toute autre dimension stratégique, politique et économique. Nous rappelons que cet élargissement est avant tout facteur de paix, la crise des Balkans ayant montré que la guerre n’était pas définitivement derrière nous mais un combat permanent.

Oui, accueillons avec joie ces nouveaux pays. Montrons leur que nous sommes heureux de voir la famille européenne s’agrandir.

Mais ce oui sans hésitation à l’élargissement ne doit pas faire oublier qu’il sera un défi. Disons-le tout aussi clairement et réclamons les moyens de le gagner.

Il faudra adapter nos institutions. Le Traité de Nice a entrepris cette tâche mais, reconnaissons-le, de façon imparfaite. Nous attendons de la Convention un traité constitutionnel qui posera les jalons de cette nécessaire adaptation.

Il faut aussi avoir le courage de dire que l’élargissement aura un coût. Mais rappelons que le budget de l’Union, c’est seulement 1,01 % du PNB des 15, que pour la France le coût supplémentaire de l’élargissement est évalué à 2,5 milliards d’euros soit moins de 0,03 % de notre PNB. En contrepartie, le développement économique des nouveaux Etats membres ne sera pas seulement source de concurrence accrue mais d’abord des marchés à conquérir.

Il faut encore défendre l’idée des coopérations renforcées. A 25, il est normal que l’on ne puisse continuer à avancer tous de la même manière et au même moment. Il ne s’agit pas de construire définitivement une Europe à géométrie variable, à deux vitesses, mais de permettre à certains Etats de montrer le chemin afin qu’un nombre le plus élevé possible d’Etats rejoignent ensuite cette démarche. Gagner le défi de l’élargissement, c’est enfin accepter deux exigences.

En premier lieu, dire clairement que l’Union européenne n’est pas le Conseil d’Europe, qu’elle n’a pas vocation à réunir plus de 40 Etats membres. Il faudra savoir fixer une limite géographique à notre projet européen. Nous proposons d’ailleurs qu’un statut de partenariat privilégié soit créé pour les pays qui veulent poursuivre un rapprochement avec l’Union.

La seconde exigence du succès de l’élargissement, c’est de ne pas attendre le moment de la ratification des traités d’adhésion pour en parler aux Français. Il y a urgence à mieux expliquer la nécessité et les chances de ce défi.

Pour nous qui avons fait de l’Europe, avec la décentralisation et la solidarité, le creuset de notre engagement politique, il est urgent de parler de l’Europe, de cette Europe élargie. 2004 sera, le Premier Ministre le rappelait il y a quelques jours, l’année d’un grand rendez-vous européen avec, nous l’espérons, l’adoption d’une constitution européenne et les élections au Parlement européen. Ce rendez-vous, il faut le préparer, il faut convaincre nos concitoyens d’aller avec nous vers plus d’Europe, synonyme de paix, de démocratie et de développement. Pour ce faire, dès aujourd’hui, faisons de l’Europe, de cette Europe élargie, un grand débat national.

par
Alain Juppé, Renaud Donnedieu de Vabres, Pierre Lequiller, Christian Philip, Françoise Grossetête et René André

Coup de chapeau au service des espaces verts!

22 octobre 2002

Cette année encore ils se sont surpassés et nous avons toutes et tous pu  profiter, ainsi que les touristes ayant visité Tours, de leur véritable sens artistique… A l’approche de la Toussaint où les chrysanthèmes vont envahir nos cimetières en souvenir de nos disparus, il me semble important de donner un «  coup de chapeau » au service municipal des espaces verts chargé de fleurir et décorer notre ville.

Cette année encore ils se sont surpassés et nous avons toutes et tous pu  profiter, ainsi que les touristes ayant visité Tours, de leur véritable sens artistique. Alors Mesdames et Messieurs les jardiniers, bravo pour le travail, discret et splendide que vous effectuez chaque jour au service de vos concitoyens et du rayonnement de notre cité.

Au moment où, souvent à tort, beaucoup de nos compatriotes critiquent le travail de nos fonctionnaires, le service des espaces verts par son travail et sa compétence fait la preuve que ces reproches sont injustifiés.

Alors encore bravo à toutes et tous et émerveillez nous encore !

LE MAIRE N'AIME-T-IL PAS LES ARTISTES LIBRES ET LES ARTS VIVANTS?

21 octobre 2002

Lors du dernier conseil municipal, Jean Germain s’en est prit directement à deux « institutions » qui depuis des années travaillent très efficacement et discrètement en faveur des « arts plastiques » … Lors du dernier conseil municipal, Jean Germain s’en est prit directement à deux « institutions » qui depuis des années travaillent très efficacement et discrètement en faveur des « arts plastiques » sur notre ville, leur reprochant leur isolement, vis à vis de la vie culturelle qu’il veut organiser et maîtriser sur Tours.

Jean Germain vient donc de prendre pour « nouvelles cibles » l’Ecole Régionale des Beaux arts et le Centre de Création Contemporaine.

Pourtant l’Ecole des Beaux-arts, chaque année, forme des artistes plasticiens avec ce que cela peut représenter de vie, d’énergie, d’indépendance, de liberté et parfois même d’impertinence nécessaire à la bonne santé de la vie culturelle dans notre ville, celle-ci permet également à de nombreux amateurs de s’initier aux arts plastiques.

Il en est de même pour le CCC qui est devenu, au fil des ans, un espace « incontournable » de l’art contemporain en France et dans notre région, celui-ci présentant régulièrement des œuvres d’artistes vivants.

Alors pourquoi mettre en cause, au travers de leurs responsables, ces structures qui ont fait leurs preuves ?

Après les disparitions brutales de : l’Historial de Touraine, du centre d’étude des langues vivantes, de la cité internationale, de l’aquarium de Tours…nous ne pouvons nous empêcher de penser, et de nombreuses Tourangelles et Tourangeaux avec nous, qu’il y a sans doute une raison cachée à ces déclarations et se rappeler du dicton populaire qui dit « quand tu veux tuer ton chien dit qu’il a la rage ».

Nous nous souvenons tous que la disparition de l’Historial et de l’aquarium cachait un autre projet, que la fin de la cité internationale avait été programmée pour être remplacée par l’auberge de jeunesse…Alors peut être qu’il s’agit là, par exemple de construire, à la place des Beaux-arts… un hôtel ?

Par ailleurs la ville de Tours devrait engager une vraie réflexion sur un lieu contemporain permettant de présenter l’art contemporain, au service de jeunes talents de notre ville et capable d’accueillir des artistes confirmés. Il faut se donner les moyens d’être la « Capitale du Val de Loire ».

LUTTER CONTRE L'INSECURITE…BIEN SUR, MAIS JUGULER LA VIOLENCE!

18 octobre 2002

Chaque jour , au cœur de nos foyers les médias apportent, ou qu’elles aient lieu dans le monde, des nouvelles horribles et fait divers violents. Cette proximité avec « l’insupportable », même si elle demeure souvent virtuelle, fait désormais partie de notre vie quotidienne, de notre environnement et de notre perception du monde, mêlant en nous des sentiments complexes et contradictoires tel que l’angoisse, la révolte, l’impuissance et parfois… le voyeurisme.La lutte contre l’insécurité qu’a engagée le Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin et le Ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy répond en cela à cette réalité quotidienne vécue par de très nombreuses Françaises et Français et trop longtemps méprisés par la gauche plurielle cachée derrière ses pseudos « convictions post soixante huitardes » considérant, à tort, la répression comme «une arme inadéquate » pour faire respecter les lois de la République.

La politique, pragmatique et efficace, qui associe l’écoute, le dialogue et la fermeté républicaine et que mène le gouvernement commence à porter ses fruits… il était plus que temps, car cette situation devenait totalement insupportable a toutes celles et ceux qui la subissait jour après jour!

C’est un fait l’insécurité commence à diminuer… pourtant nous sommes collectivement confrontés à une nouvelle forme de violence particulièrement « spectaculaire » et « barbare ».

Cette « nouvelle violence » semble même devoir prendre des formes chaque jour plus atroce, à cet égard l’actualité récente nous le confirme au travers, nous l’avons encore tous en tête, du cas de cette jeune fille brûlée vive dans un sous-sol, de ces sordides affaires de « tournantes »,ou de ces « tueurs fous » décrochant leur fusil et allant tirer au hasard dans la foule, comme à Tours ou en plein conseil municipal à Nanterre. Ces faits divers nous ont tous épouvanté par leur dimension inhumaine… « barbare », et ne peuvent que nous interroger sur l’évolution de notre société.

Cette « nouvelle violence » se définit par son absence de motifs apparents, et par les actes de sauvagerie brutale, gratuite, et aveugle qu’elle engendre, il n’est pas là question de manière évidente de vol, de trafic de drogue, de vandalisme ou de quelque autre raison pouvant la justifier au yeux de ceux qui les commettent et contre lesquels elle s’exprime. Ce problème nouveau n’a donc pas nécessairement un lien direct avec l’insécurité, qui elle peut être traitée par toute une série de mesure s’appuyant sur une réelle volonté politique.

Alors cette « nouvelle violence » trouve ses racines et  ses motivations ailleurs !

D’aucun mettent en cause, pêle-mêle, l’autorité des parents, des enseignants, la responsabilité des médias, du cinéma, des jeux vidéos, de la drogue, de la société de consommation , ou la perte des valeurs traditionnelles que sont celles, de la famille, de la République, des droits et devoirs du citoyen, et bien d’autre causes encore, pour expliquer l’origine de ce phénomène nouveau et très inquiétant.

Il y a sans doute un peu de tout cela, et les images de violences créent sûrement des fantasmes malsains dans l’esprit de nos concitoyens les plus vulnérables, et pour autant personne ne peut proposer de solution concrète.

C’est parce qu’il n’existe pas d’explication simple ni de cause identifiée qu’il est impossible, a l’heure actuelle de mettre en place une méthode « d’action d’urgence » capable de répondre efficacement a ce nouveau danger.

Pourtant une chose semble acquise, et une piste s’offre à notre réflexion concernant ces nouveau criminels. Ils agissent seuls, dans un moment de crise, sans aucune conscience du réel, et sont souvent connus des services sociaux.

Alors sans doute faut-il porter une attention renouvelé à la façon dont sont suivi ces agresseurs potentiels, au parcours personnel chaotiques. Peut être faut il poser la question des moyens qui sont donnés au hôpitaux psychiatriques, et en particulier dans le cas de personnes sans revenus et qui, trop tôt, sont laissés à leur sort, avec les risques potentiels que cela présente pour la collectivité ? Peut être faut-il aussi surveiller plus encore l’accès aux armes à feu et à leur munitions, en particulier vis à vis de ceux qui sont connus des services médicaux ou de police ?

Quoiqu’il en soit, la répétition et la gravité de ces évènements ne peuvent en aucun cas laisser indifférents ou impuissants les responsables politiques que nous sommes, et même si l’objectif « risque zéro » ne sera jamais atteint, il nous faut au moins tout mettre en œuvre pour limiter le plus possible ces dérapages de « folie meurtrière », au risque de voir, un jour la France ressembler au Etats-Unis ou ce type d’actes de barbarie se multiplie chaque jour sous le regard effaré de la population.

Passer de l'islam en France à l'islam de France: un enjeu républicain essentiel

18 octobre 2002

Nicolas Sarkozy a parfaitement raison de souhaiter, avec la fermeté et l’humanisme qu’on lui connaît, faire passer un souffle nouveau sur l’organisation du culte musulman en France… Nicolas Sarkozy a parfaitement raison de souhaiter, avec la fermeté et l’humanisme qu’on lui connaît, faire passer un souffle nouveau sur l’organisation du culte musulman en France, devenu deuxième religion nationale.

Avec la préoccupation qu’on puisse parler effectivement de « l’islam de France » et non plus uniquement des soutiens étrangers apportés de manière parfois « complexe » à la pratique de la religion musulmane.

La vigilance que nous devons avoir s’inspire de considérations politiques parfaitement nobles et utiles : mettre à l’abri des tentatives intégristes et radicales qui compromettent l’image pacifique et spirituelle de l’islam en France.

Lors de sa brillante réponse à la question très pertinente de mon collègue Jacques Myard, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué d’évoquer le financement étranger des lieux de culte.

Je lui ai fait passer un mot manuscrit juste après en lui indiquant que son analyse débouchait automatiquement sur la modification des termes financiers de la loi de 1905.

Nous avons fermé les yeux sur le financement par certains Etats étrangers de nos mosquées, parce que cela ne remettait pas en cause la laïcité française interdisant à l’Etat de verser le moindre franc du contribuable.

Alors comment faire pour respecter la tradition républicaine française et éviter des interférences étrangères parfois (mais pas toujours) fâcheuses : tout simplement prévoir, à l’instar de ce qui se passe pour les œuvres et fondations d’utilité publique, une déduction fiscale incitatrice.

Ces problèmes sont d’autant plus graves, sérieux et urgents qu’on assiste parfois à des dérapages choquants ou à des outrances verbales peu maîtrisées : c’est ainsi que ce mardi matin sur RTL, malgré son acuité intellectuelle reconnue, Alain Duhamel a parlé des « Français d’origine musulmane » !

Ces propos dans la bouche d’un homme politique auraient déclenché une légitime tempête. La religion ne saurait constituer pour les Français une origine nationale, une marque identitaire publique. Elle est et doit rester l’expression de la liberté de conscience individuelle.

Mais il est évident comme l’a indiqué Nicolas Sarkozy que les pouvoirs publics français ne peuvent se désintéresser des conditions de son exercice.

L'OBJECTIF PRIORITAIRE, C'EST LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC!

18 octobre 2002

L’important, c’est que dans chaque école, chaque collège, chaque lycée, nos enfants puissent travailler, apprendre, vivre dans de bonnes conditions…

Hier, nous avons pu entendre, comme prévu, manifester une partie du corps enseignant au cri de « touchez pas à nos statuts ». Ce slogan est caricatural de la réalité vécue par l’ensemble des personnels de l’Education nationale et par les parents.

Le problème qui se pose aujourd’hui dans l’enseignement est plus qualitatif que quantitatif ; en effet, la gauche, depuis des années, n’a augmenté que les moyens et par conséquent les effectifs, sans pour autant obtenir de résultats.

La logique du « toujours plus » a atteint ses limites, il faut donc changer de méthode. Les décisions doivent désormais être prises au plus près du terrain, et non depuis Paris. L’important, c’est que dans chaque école, chaque collège, chaque lycée, nos enfants puissent travailler, apprendre, vivre dans de bonnes conditions et que les enseignants soient mieux reconnus dans leur difficile mission.

Il en va de même concernant la surveillance. Ces dernières années, la gauche a demandé à des emplois-jeunes, n’ayant pas reçu de formation particulière, d’assumer des responsabilités aussi différentes qu’essentielles : régler des problèmes d’incivilité, surveiller les cantines ou assurer la maintenance du matériel informatique…

Dans le cadre de la réflexion sur la décentralisation, il faut donc repenser le dispositif existant, redéfinir au cas par cas , et en concertation avec les syndicats, les parents et les élus, les besoins auxquels il faut répondre pour mettre en place un dispositif plus souple et plus efficace.

Notre objectif prioritaire, c’est la qualité du service public. Nous voulons pouvoir offrir dès que possible à nos enfants un meilleur service d’éducation. Pour atteindre cet objectif, notre démarche se veut pragmatique : ainsi en 2003 nous ne créerons pas de postes de professeurs dans le secondaire, en raison de la baisse des effectifs (20 000 élèves en moins), mais nous créerons 1000 postes de professeurs des écoles dans le primaire (plus que n’en prévoyait Jack Lang) car cela est nécessaire.

Sans la prise de conscience de l’ensemble des personnels de l’Education nationale, que cette évolution, fondée sur le dialogue, est naturelle dans le souci d’un meilleur service public proposé aux parents et à leurs enfants, se créera peu à peu dans la population, sans doute de manière injuste, le sentiment que le corps enseignant est une « caste » n’ayant pour unique préoccupation que de protéger ses privilèges.

LUTTER CONTRE L'INSECURITE…BIEN SUR, MAIS JUGULER LA VIOLENCE!

18 octobre 2002

C’est un fait l’insécurité commence à diminuer… pourtant nous sommes collectivement confrontés à une nouvelle forme de violence particulièrement « spectaculaire » et « barbare »… Chaque jour , au cœur de nos foyers les médias apportent, ou qu’elles aient lieu dans le monde, des nouvelles horribles et fait divers violents. Cette proximité avec « l’insupportable », même si elle demeure souvent virtuelle, fait désormais partie de notre vie quotidienne, de notre environnement et de notre perception du monde, mêlant en nous des sentiments complexes et contradictoires tel que l’angoisse, la révolte, l’impuissance et parfois… le voyeurisme.

La lutte contre l’insécurité qu’a engagée le Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin et le Ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy répond en cela à cette réalité quotidienne vécue par de très nombreuses Françaises et Français et trop longtemps méprisés par la gauche plurielle cachée derrière ses pseudos « convictions post soixante huitardes » considérant, à tort, la répression comme «une arme inadéquate » pour faire respecter les lois de la République.

La politique, pragmatique et efficace, qui associe l’écoute, le dialogue et la fermeté républicaine et que mène le gouvernement commence à porter ses fruits… il était plus que temps, car cette situation devenait totalement insupportable a toutes celles et ceux qui la subissait jour après jour!

C’est un fait l’insécurité commence à diminuer… pourtant nous sommes collectivement confrontés à une nouvelle forme de violence particulièrement « spectaculaire » et « barbare ».

Cette « nouvelle violence » semble même devoir prendre des formes chaque jour plus atroce, à cet égard l’actualité récente nous le confirme au travers, nous l’avons encore tous en tête, du cas de cette jeune fille brûlée vive dans un sous-sol, de ces sordides affaires de « tournantes »,ou de ces « tueurs fous » décrochant leur fusil et allant tirer au hasard dans la foule, comme à Tours ou en plein conseil municipal à Nanterre. Ces faits divers nous ont tous épouvanté par leur dimension inhumaine… « barbare », et ne peuvent que nous interroger sur l’évolution de notre société.

Cette « nouvelle violence » se définit par son absence de motifs apparents, et par les actes de sauvagerie brutale, gratuite, et aveugle qu’elle engendre, il n’est pas là question de manière évidente de vol, de trafic de drogue, de vandalisme ou de quelque autre raison pouvant la justifier au yeux de ceux qui les commettent et contre lesquels elle s’exprime. Ce problème nouveau n’a donc pas nécessairement un lien direct avec l’insécurité, qui elle peut être traitée par toute une série de mesure s’appuyant sur une réelle volonté politique.

Alors cette « nouvelle violence » trouve ses racines et  ses motivations ailleurs !

D’aucun mettent en cause, pêle-mêle, l’autorité des parents, des enseignants, la responsabilité des médias, du cinéma, des jeux vidéos, de la drogue, de la société de consommation , ou la perte des valeurs traditionnelles que sont celles, de la famille, de la République, des droits et devoirs du citoyen, et bien d’autre causes encore, pour expliquer l’origine de ce phénomène nouveau et très inquiétant.

Il y a sans doute un peu de tout cela, et les images de violences créent sûrement des fantasmes malsains dans l’esprit de nos concitoyens les plus vulnérables, et pour autant personne ne peut proposer de solution concrète.

C’est parce qu’il n’existe pas d’explication simple ni de cause identifiée qu’il est impossible, a l’heure actuelle de mettre en place une méthode « d’action d’urgence » capable de répondre efficacement a ce nouveau danger.

Pourtant une chose semble acquise, et une piste s’offre à notre réflexion concernant ces nouveau criminels. Ils agissent seuls, dans un moment de crise, sans aucune conscience du réel, et sont souvent connus des services sociaux.

Alors sans doute faut-il porter une attention renouvelé à la façon dont sont suivi ces agresseurs potentiels, au parcours personnel chaotiques. Peut être faut il poser la question des moyens qui sont donnés au hôpitaux psychiatriques, et en particulier dans le cas de personnes sans revenus et qui, trop tôt, sont laissés à leur sort, avec les risques potentiels que cela présente pour la collectivité ? Peut être faut-il aussi surveiller plus encore l’accès aux armes à feu et à leur munitions, en particulier vis à vis de ceux qui sont connus des services médicaux ou de police ?

Quoiqu’il en soit, la répétition et la gravité de ces évènements ne peuvent en aucun cas laisser indifférents ou impuissants les responsables politiques que nous sommes, et même si l’objectif « risque zéro » ne sera jamais atteint, il nous faut au moins tout mettre en œuvre pour limiter le plus possible ces dérapages de « folie meurtrière », au risque de voir, un jour la France ressembler au Etats-Unis ou ce type d’actes de barbarie se multiplie chaque jour sous le regard effaré de la population.

LUTTER CONTRE L’INSECURITE…BIEN SUR, MAIS JUGULER LA VIOLENCE!

17 octobre 2002

Chaque jour , au cur de nos foyers les médias apportent, ou qu’elles aient lieu dans le monde, des nouvelles horribles et fait divers violents. Cette proximité avec « l’insupportable », même si elle demeure souvent virtuelle, fait désormais partie de notre vie quotidienne, de notre environnement et de notre perception du monde, mêlant en nous des sentiments complexes et contradictoires tel que l’angoisse, la révolte, l’impuissance et parfois… le voyeurisme. La lutte contre l’insécurité qu’a engagée le Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin et le Ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy répond en cela à cette réalité quotidienne vécue par de très nombreuses Françaises et Français et trop longtemps méprisés par la gauche plurielle cachée derrière ses pseudos « convictions post soixante huitardes » considérant, à tort, la répression comme «une arme inadéquate » pour faire respecter les lois de la République.

La politique, pragmatique et efficace, qui associe l’écoute, le dialogue et la fermeté républicaine et que mène le gouvernement commence à porter ses fruits… il était plus que temps, car cette situation devenait totalement insupportable a toutes celles et ceux qui la subissait jour après jour!

C’est un fait l’insécurité commence à diminuer… pourtant nous sommes collectivement confrontés à une nouvelle forme de violence particulièrement « spectaculaire » et « barbare ».

Cette « nouvelle violence » semble même devoir prendre des formes chaque jour plus atroce, à cet égard l’actualité récente nous le confirme au travers, nous l’avons encore tous en tête, du cas de cette jeune fille brûlée vive dans un sous-sol, de ces sordides affaires de « tournantes »,ou de ces « tueurs fous » décrochant leur fusil et allant tirer au hasard dans la foule, comme à Tours ou en plein conseil municipal à Nanterre. Ces faits divers nous ont tous épouvanté par leur dimension inhumaine… « barbare », et ne peuvent que nous interroger sur l’évolution de notre société.

Cette « nouvelle violence » se définit par son absence de motifs apparents, et par les actes de sauvagerie brutale, gratuite, et aveugle qu’elle engendre, il n’est pas là question de manière évidente de vol, de trafic de drogue, de vandalisme ou de quelque autre raison pouvant la justifier au yeux de ceux qui les commettent et contre lesquels elle s’exprime. Ce problème nouveau n’a donc pas nécessairement un lien direct avec l’insécurité, qui elle peut être traitée par toute une série de mesure s’appuyant sur une réelle volonté politique.

Alors cette « nouvelle violence » trouve ses racines et ses motivations ailleurs !

D’aucun mettent en cause, pêle-mêle, l’autorité des parents, des enseignants, la responsabilité des médias, du cinéma, des jeux vidéos, de la drogue, de la société de consommation , ou la perte des valeurs traditionnelles que sont celles, de la famille, de la République, des droits et devoirs du citoyen, et bien d’autre causes encore, pour expliquer l’origine de ce phénomène nouveau et très inquiétant.

Il y a sans doute un peu de tout cela, et les images de violences créent sûrement des fantasmes malsains dans l’esprit de nos concitoyens les plus vulnérables, et pour autant personne ne peut proposer de solution concrète.

C’est parce qu’il n’existe pas d’explication simple ni de cause identifiée qu’il est impossible, a l’heure actuelle de mettre en place une méthode « d’action d’urgence » capable de répondre efficacement a ce nouveau danger.

Pourtant une chose semble acquise, et une piste s’offre à notre réflexion concernant ces nouveau criminels. Ils agissent seuls, dans un moment de crise, sans aucune conscience du réel, et sont souvent connus des services sociaux.

Alors sans doute faut-il porter une attention renouvelé à la façon dont sont suivi ces agresseurs potentiels, au parcours personnel chaotiques. Peut être faut il poser la question des moyens qui sont donnés au hôpitaux psychiatriques, et en particulier dans le cas de personnes sans revenus et qui, trop tôt, sont laissés à leur sort, avec les risques potentiels que cela présente pour la collectivité ? Peut être faut-il aussi surveiller plus encore l’accès aux armes à feu et à leur munitions, en particulier vis à vis de ceux qui sont connus des services médicaux ou de police ?

Quoiqu’il en soit, la répétition et la gravité de ces évènements ne peuvent en aucun cas laisser indifférents ou impuissants les responsables politiques que nous sommes, et même si l’objectif « risque zéro » ne sera jamais atteint, il nous faut au moins tout mettre en uvre pour limiter le plus possible ces dérapages de « folie meurtrière », au risque de voir, un jour la France ressembler au Etats-Unis ou ce type d’actes de barbarie se multiplie chaque jour sous le regard effaré de la population.

Modification de la loi sur les 35 heures : ENGAGEMENT TENU !

16 octobre 2002

« Comme promis, nous assouplissons les 35 heures sans les démanteler. Comme promis, nous unifions les SMIC permettant ainsi à l’immense majorité des salariés concernés de voir augmenter leur feuille de paie »… C’est fait, hier les députés de la majorité ont tenu leur promesse en votant la modification de la loi sur les 35 heures créée par Madame Martine Aubry (373 voix pour contre 160 voix contre).

Monsieur François Fillon, Ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité, a pris la parole pour se réjouir de voir « son projet équilibré et volontariste » adopté par l’Assemblée nationale : « ce texte répond aux souhaits exprimés par les Français : plus de liberté et de responsabilité, plus de justice sociale ». Celui-ci s’est également félicité du « débat nourri » qui a précédé son adoption, faisant remarquer, au passage, que « la gauche plurielle a proposé, par amendement, le passage aux 32 heures ! Les Français jugeront ! ».

François Fillon a ensuite décliné les principaux points et axes de sa réforme avec tout d‘abord « notre choix d’accentuer la politique d’allégement des charges, qui a démontré son utilité en matière d’emploi. Et nous avons décidé de ne plus indexer la baisse des charges sur l’application des 35 heures », le second point sur lequel a insisté le Ministre fût sur les bas salaires : « Comme promis, nous assouplissons les 35 heures sans les démanteler. Comme promis, nous unifions les SMIC permettant ainsi à l’immense majorité des salariés concernés de voir augmenter leur feuille de paie ».

François Fillon a conclu son intervention sur ces mots : « le chômage est une question grave, et il importe de ne pas tirer des plans sur la comète, mais d’agir. Le temps est à l’humilité et au pragmatisme, à l’innovation et au courage ».

Souhaitons que ces mesures complexes et longues créent la dynamique nécessaire à la création d’emploi.

NOUVELLE MOSQUEE DE TOURS ET LAICITE

15 octobre 2002

C’est en se fondant d’une part sur le respect des lois de la République et d’autre part sur le flou du financement prévu par le Maire (vente d’un terrain à très bas prix, sans distinguer la partie consacrée au culte de celle attribuée à l’action culturelle qui elle peut être subventionnée) que l’opposition municipale a voté et votera contre le projet d’implantation de la nouvelle mosquée…

La confession musulmane est désormais la deuxième religion en France par le nombre de celles et ceux qui la pratiquent. Ce constat pose bien évidemment la question des lieux de culte susceptibles de les accueillir dans des conditions décentes en conformité avec nos convictions fondées sur les droits de l’homme et dans le respect des lois de la République.

A Tours, la création d’une mosquée supplémentaire est à l’ordre du jour, cependant ce sujet est bien trop important et sensible, a fortiori dans le contexte international que nous traversons, pour faire l’objet ou d’une promesse électorale ou d’une annonce médiatique comme dans le « pêle-mêle de projets tous azimuts » publié dans le journal local d’aujourd’hui, et d’une décision brutale, hâtive, démagogique et non concertée comme l’a fait le Maire de Tours.

C’est pourquoi je rappellerai à Jean Germain une chose : la France est le pays des droits de l’homme, mais aussi celui de la laïcité, dans le respect des différences, des convictions religieuses et des libertés individuelles.

La loi de 1905 est à ce sujet formelle : l’argent public ne doit servir à financer aucun culte. Par ailleurs, sur ce dossier se posent également des questions liées à la méthode:

  • Pourquoi choisir comme lieu d’implantation un terrain (d’ailleurs utilisé comme jardins ouvriers) coincé entre des voies de chemin de fer et une zone industrielle? 
  • Pourquoi négocier, en sous-main, avec quelques responsables musulmans avant les élections, sans en informer toute la communauté ?
  • Pourquoi ne pas l’écrire clairement dans son programme municipal pour que chaque Tourangelle et chaque Tourangeau connaissent ce projet ?

C’est en se fondant d’une part sur le respect des lois de la République et d’autre part sur le flou du financement prévu par le Maire (vente d’un terrain à très bas prix, sans distinguer la partie consacrée au culte de celle attribuée à l’action culturelle qui elle peut être subventionnée) que l’opposition municipale a voté et votera contre le projet d’implantation de la nouvelle mosquée au Menneton.

En son temps, dans son projet pour Tours, l’opposition d’aujourd’hui avait proposé la création d’un Espace pour les Cultures du Monde destiné à générer une meilleure prise en compte de l’histoire de chacun. Un site au centre de notre ville avait été proposé. Il en aurait été de même pour le projet de nouvelle mosquée.