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Le projet de Xavier Darcos répare utilement l’incurie des illusionnistes socialistes.

Lorsque Lionel Jospin et Jack Lang avaient sous les projecteurs médiatiques visité une école pour rendre publiques de « bonnes statistiques » sur la violence en milieu scolaire, qui avaient-ils convaincu ? Personne parmi les enseignants, les parents d’élèves et les jeunes eux-mêmes victimes souvent impuissantes de cette recrudescence de la brutalité et même parfois d’atteinte grave à la personne.

Cette incantation socialiste décalée par rapport aux réalités quotidiennes vécues sur le terrain est d’ailleurs à l’origine de l’agressivité des citoyens vis-à-vis de leurs élus et du gouvernement.

C’est dans ce contexte très difficile de contestation généralisée de l’autorité et de perte de tout repère que le projet du gouvernement présenté par Xavier Darcos s’inscrit.

Avec lucidité, bon sens, humanisme et détermination, le ministre délégué à l’enseignement scolaire propose un véritable plan d’action pour lutter contre le fléau de la violence à l’école.

Trois axes majeurs utiles pour parvenir enfin à des vrais résultats sont ainsi envisagés :

  • connaître la loi et redéfinir la règle
  • réparer et sanctionner
  • consolider l’aide aux victimes.

Ce nouveau « parcours civique » permettra à chacun d’apprendre à se respecter, à respecter son enseignant, à respecter sa famille, sa culture, ses racines, son pays.

Les mesures concrètes prévues (développement de la surveillance et du tutorat, développement des parcours diversifiés pour élèves en rupture, comme du dispositif de « classes et d’ateliers relais », développement des expériences « d’écoles ouvertes » pendant les vacances et relance des internats doivent permettre une vraie prévention et réparation des violences.

De même que le renforcement des pouvoirs des chefs d’établissements et la mise en place d’un « système d’exclusion – inclusion » préférant obliger l’élève à accomplir des tâches de réparation plutôt que de l’exclure pour quelques jours.

L’annonce que l’Education nationale se portera systématiquement partie civile rendra possible une véritable aide aux victimes, qu’il s’agisse des enseignants, des jeunes ou des familles.

Heureuse rupture avec le passé ! Le Président de la République a eu raison d’exprimer au Conseil des Ministres que « l’Education nationale, tous les professeurs de France et parents d’élèves doivent se mobiliser afin de faire évoluer le système éducatif pour qu’il donne à tous les jeunes les moyens de découvrir et d’exprimer leurs talents et de trouver leur place dans la société ».

Le temps de l’autosatisfaction est révolu. La pente sera longue à remonter car les dégâts sont parfois considérables. Volonté, humilité et obstination doivent permettre d’éradiquer ce fléau indigne d’une république civilisée.

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