Archives de 2002

Chères Tourangelles, chers Tourangeaux, bonne et heureuse année 2003 !

31 décembre 2002

Les conseillers municipaux de « l’Union pour Tours » adressent à chacune et à chacun d’entre vous, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, tous leurs vœux de bonne et heureuse année 2003… Les conseillers municipaux de « l’Union pour Tours » adressent à chacune et à chacun d’entre vous, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, tous leurs vœux de bonne et heureuse année 2003. Que cette nouvelle année soit pour vous celle de toutes les chances et de toutes les réussites personnelles. Que 2003 apporte aussi à ceux d’entre nous, qui ont souffert dans leur chair, par la maladie ou par la perte d’un être proche, un peu de repos et d’apaisement.       

Nous nous en souvenons tous, 2001 s’est achevée sur le traumatisme collectif mondial de l’attentat perpétré contre les Etat-Unis, et pour nous à Tours avec l’acte de folie d’un déséquilibré. Ces deux évènements nous marqueront toutes et tous pour notre vie entière.

2002, quant à elle, fut une année de mobilisation et de « rendez-vous » historiques pour la France, pour qu’enfin  ça change ! Insécurité, chômage, impôts, financement des retraites… Les attentes de nos concitoyennes et de nos concitoyens sont nombreuses, pressentes et justifiées et le besoin des Françaises et des Français d’être entendus et pris en compte est réel et compréhensible.

Ce choix d’être de vrais « porte-parole », au-delà des clivages politiques, à l’écoute et au service de toutes et tous, c’est le choix que nous à « l’Union pour Tours » nous avons fait depuis longtemps, afin que les décisions soient bonnes pour les Tourangelles et les Tourangeaux et que ne se reproduisent plus à Tours de « feuilletons » aussi violents et inutiles que ceux des foyers ACCES et de la mise en place des 35h dans les services de la ville.  

Espérons que la Mairie sache enfin associer la population aux grands projets concernant le développement de notre ville tels que le nouveau mode de transport en site propre. Espérons qu’elle sache répartir équitablement entre tous les secteurs les travaux et les embellissements.   

Espérons et souhaitons également que l’année qui débute soit une année de réalisations et de projets, qu’elle voit s’améliorer la situation de trop nombreux enfants, femmes et hommes, qui partout dans le monde souffrent de la guerre, de la maladie et de la misère. Plus près de nous, en France et à Tours, souhaitons que chacune et chacun, quelque soit son quartier, son âge et son métier, puissent avoir droit à une vie heureuse.

Chère Tourangelle et cher Tourangeau, à nouveau nous vous adressons tous nos vœux, de santé, de joie et de paix.

Le manque de « pédagogie » préalable à la guerre contre l’Irak sera lourd de conséquences.

27 décembre 2002

Qui peut aujourd’hui prédire avec précisions les conséquences d’une intervention terrestre en Irak sur la situation en Israël et en Palestine ? Qui peut évaluer la spirale terroriste, qui peut suivre si les musulmans se solidarisent avec un peuple frère même s’ils ne soutiennent pas la dictature laïque de Saddam Hussein ? Je n’arrive pas encore à imaginer le recours américain à une guerre préventive contre l’Irak. Je suis de plus en plus seul à ne pas me rendre à l’évidence des préparatifs de l’état major américain, qui annonce l’imminence d’une intervention…

Il me semble qu’un fait déclencheur intelligible pour tous les citoyens du monde manque. Les rapports des inspecteurs de l’ONU ne sont pas encore probants. L’expertise en cours des documents irakiens n’a pas livré ses révélations implacables. Et pourtant le processus inexorable conduisant à une invasion terrestre paraît s’enclencher.

De nouveaux opposants destinés à être de futurs dirigeants de l’Irak tiennent conclave. Les rumeurs des  préparatifs de plus en plus opérationnels des forces américaines et alliées s’intensifient.

La planification est l’art militaire par excellence.C’est donc parfaitement légitime que les chefs d’état major organisent leur dispositif pour le cas où le pouvoir politique déciderait l’action armée.

Mais de quelle action armée s’agit-il ?

D’une destruction d’arsenaux de matériels offensifs découverts par les inspecteurs de l’ONU ou les satellites d’observation par des frappes aériennes appropriées ? D’une véritable prise de contrôle terrestre du territoire visant à mettre en place un nouveau pouvoir et faire marcher « pacifiquement » le pays et sa production pétrolière ? Ou d’une annonce musclée pour faire tomber Saddam Hussein ou tout au moins le rendre plus compréhensif et coopératif afin que les résolutions du conseil de sécurité soient enfin appliquées.

On ne sait pas encore bien. On subodore. On imagine les étapes, les itérations, les scénarii, les engrenages… Mais on y va. C’est un fait acquis, irréversible, implacable…

***

La présidence française du conseil de sécurité de l’ONU risque en janvier prochain d’être un exercice particulièrement délicat. Les talents éprouvés du chef de notre diplomatie seront mis à rude épreuve car les tensions seront maximales et le grand écart entre la logique onusienne et la démarche américaine particulièrement béant.

Le président Bush peut naturellement prendre appui sur la légitime soif de revanche de son peuple, qui reste meurtri par les attentats du 11 septembre. Le peuple américain se sent d’une certaine manière en état permanent de légitime défense.

Ce serait totalement vrai s’il s’agissait du règlement définitif des comptes avec Al Qaïda. La communauté politique mondiale- je ne puis parler précisément de tous les citoyens…- suivrait alors sans aucune réserve et sans nouvelle résolution du conseil de sécurité.

Mais le lien entre Saddam Hussein et Ben Laden n’est pas établi. C’est la difficulté. C’est pour cela que les conséquences d’une telle déflagration ne sont pas aujourd’hui prévisibles, et que nous avons eu raison d’insister avec force pour que les américains acceptent « l’étape » du conseil de sécurité de cet automne, avec obligation d’y revenir au terme des inspections.

Je ne fais surtout pas partie du « clan » des amis de Saddam Hussein aveugles sur les conséquences de la politique de ce tyran pour le peuple irakien.

J’appartiens à la communauté politique de ceux qui pensent que la paix, la lutte résolue et nécessaire contre le terrorisme, l’intégrisme, le fanatisme se construisent et se gagnent en ayant un coup d’avance sur l’adversaire qu’on cherche à abattre. En n’utilisant pas les mêmes armes que lui. En veillant à associer au maximum possible- pour ne pas affaiblir l’efficacité des actions- les opinions publiques. En donnant un « sens » à la mort de ceux que l’on envoie sur le terrain et qui peuvent malheureusement y perdre leur vie. En ayant méticuleusement évalué les conséquences des décisions prises pour que, de part le monde en d’autres lieux, ne se renforcent pas de nouvelles solidarités sacrilèges, destructrices et meurtrières.

Qui peut aujourd’hui prédire avec précision les conséquences d’une intervention terrestre en Irak sur la situation en Israël et en Palestine ?

Qui peut évaluer la spirale terroriste, qui peut suivre si les Musulmans se solidarisent avec un peuple frère même s’ils ne soutiennent pas la dictature laïque de Saddam Hussein ?

Les risques s’apprécient, se mesurent, s’évaluent.

Le pacifisme – qui souvent conduit à la guerre-  ne doit certes pas être légitimé par la lâcheté  ou la faiblesse. Mais l’aveuglement sans discernement suffisant n’est pas non plus la branche armée de la paix…

Faut-il aller jusqu’au propos de l’évêque de Coventry, le Right Reverend Colin Bennets affirmant qu’ « une attaque  contre l’Irak abaisserait de manière injustifiable le seuil de ce qui constitue une guerre légitime » ?

Rappelons dans cette perspective que le recours au conseil de sécurité de lONU nest pas une précaution, mais la garantie du respect du droit international. Non pas un artifice, mais un élément majeur de stratégie politique.

Il ny aura de paix durable dans le monde, déradication du terrorisme que si nous réussissons à imposer par le droit, parfois par la force armée- lorsquil y a violation de lordre international ou en cas de légitime défense- voire par le juge- en cas de crime de guerre ou de crime contre lhumanité- les nouvelles règles de lordre mondial que nous cherchons à établir.

La guerre nest légitime que dans cette perspective.Enfreindre délibérément ce code de conduite international cest prendre le risque dune prolifération dagressions belliqueuses et de représailles, pouvant déboucher sur une instabilité mondiale très dangereuse.

Pour que la réplique et la riposte aux menées guerrières et illégales de certains soient pleinement efficaces, il faut que les victimes que nous sommes potentiellement, nous les démocraties vulnérables et parfois naïves, sachions faire preuve tout à la fois dexemplarité juridique, de maîtrise des réactions et de courage dans laction lorsquelle doit être engagée.

La doctrine du « zéro mort » est de ce point de vue aussi dangereuse que la théorie de la guerre préventive.

Comment dans un même élan sexonérer des procédures prévues par la résolution 1441 en intervenant militairement sans préalable et fermer les yeux devant la provocation nucléaire de la Corée du Nord? Cette dissymétrie serait incompréhensible à nos opinions publiques.

***

Le discours de la France sera dans les jours prochains essentiel. C’est parce que nous sommes une solide puissance alliée des Etats-Unis, forte de sa capacité militaire et de son rayonnement diplomatique souverains qu’il nous appartiendra, le moment venu, lorsque les experts auront conclu, de prendre position.

Mais de grâce, que l’arbre irakien ne cache pas la forêt malheureusement touffue et foisonnante du terrorisme apatride qui ronge la planète.

A chaque fléau doit correspondre un arsenal de lutte approprié et spécifique.

La destruction du risque irakien ne règlera pas pour autant la prolifération nucléaire ou terroriste. Le rappeler me semble nécessaire !

Veillons en tous cas à ce que les stratégies mises en œuvre par notre puissant allié soient conformes à l’intérêt de la paix dans le monde.

Veillons à ce que leurs décisions rejoignent nos propres intérêts.

Veillons à ce que les quatre membres du conseil de sécurité appartenant à l’Union Européenne essaient au maximum possible…de faire entendre une voix coordonnée, traçant notre vision de l’équilibre entre les peuples, les systèmes politiques, les cultures, les religions, les forces, les richesses.

L’heure du rendez-vous approche, où le Président de la République, chef des armées, le Premier Ministre, responsable de la défense nationale et le gouvernement devront une nouvelle fois fixer la ligne du courage, de l’efficacité et de la sécurité extérieure et intérieure, déterminer les actions diplomatiques ou militaires à engager ou à refuser.

Ce temps de la responsabilité suprême pour l’exécutif, c’est aussi pour le parlement celui de l’association étroite aux décisions, pour que se crée la dynamique de la solidarité et de l’unité nationale indispensable à ce genre de conjoncture.

Les Français aujourd’hui constatent plus qu’ils ne comprennent l’engrenage de la guerre en Irak. Eclairer la route est donc un devoir, surtout si nos décisions devaient fortement diverger par rapport aux Etats-Unis.

La bouleversante supplique du jeune pompier au Président, est un électrochoc redoutable.

23 décembre 2002

Tout doit être fait pour donner sa chance à la vie. C’est dans l’appréciation sincère et réaliste de cette chance que se situe la frontière entre la barbarie de l’euthanasie active et l’humanisme de la souffrance allégée… Comment ne pas dédier ces quelques lignes à Vincent Humbert, tétraplégique, muet et aveugle qui a ému la France entière en sollicitant du Président de la République « le droit de mourir ». Comment ne pas penser à tous ceux qui sont confrontés au match final de la vie et de la mort et qui sont épuisés, en proie aux pires souffrances, parfois à la solitude extrême, au désespoir absolu.

Comment ne pas associer à cette réflexion recueillie et interrogative celles et ceux qui étant dans un coma sans retour paraissent déjà loin, ailleurs bien que vivants.

Mais comment également ne pas mettre en lumière le mystère de la vie, le caractère définitivement aléatoire du moment de la mort, les rémissions inespérées, les réveils, les guérisons.

Comment ne pas saluer ici la vocation humaine exceptionnelle plus que le métier scientifique du médecin, de l’infirmière, de l’aide-soignant, du brancardier, dont la science, le regard, le geste, la lumière qui vient du cœur apparaissent comme des instruments, en charge de la bagarre pour sauver, de la stratégie pour apaiser la souffrance, du discernement pour jalonner le parcours. Parfois, le dernier parcours jusqu’au dernier souffle, que provoque inéluctablement par exemple l’injection de morphine à forte dose.

« Monsieur le Président, vous êtes ma dernière chance… » Ce cri pour réclamer la « grâce » de la mort bouscule, choque, brutalise, réveille nos certitudes, nos convictions, notre foi. Nul doute que le Président et Madame Chirac ont dû écouter avec une humanité affectueuse et émue la famille du jeune pompier volontaire en tentant d’apaiser leur horrible souffrance, leur torture morale. Même si la Constitution, la loi, les principes fondamentaux de notre droit ne confèrent au Président de la République aucun pouvoir direct ou indirect sur un tel drame.

Jean-François Mattéi, notre ministre de la santé au rayonnement humain et intellectuel exceptionnel, a raison de rappeler que « l’être humain est investi de dignité tout au long de sa vie. Croire que la dignité humaine peut être divisée, ou encore limitée à certains stades ou états serait une forme de mépris à son égard. L’obligation de donner l’accès aux soins palliatifs découle de cette prise de conscience que la dignité humaine est imprescriptible. »

Donner accès aux soins palliatifs, apaiser la souffrance, ne soyons pas hypocrites : c’est également d’une certaine manière renoncer, c’est accompagner le dernier cheminement de la vie en brisant l’étau de silence et de solitude des mourants, c’est aider jusqu’au bout la personne humaine, même à franchir la ligne finale qui sépare la vie de la mort.

C’est ici que se pose la question pour certains malades du sens de l’existence, de la vie, de la lutte pour survivre, pour surmonter les épreuves qu’inflige avec cruauté le destin.

Qui peut en juger ? Qui peut en décider ? Qui pourrait oser prétendre fixer en la matière une norme, des critères, une nomenclature, une codification générale et abstraite. Ce serait a proprement parler monstrueux de vouloir techniquement maîtriser la mort, d’introduire dans le destin une forme de rationalité dont l’orgueil n’aura d’égal que la barbarie.

Et pourtant là encore ne récusons pas la réalité parce qu’elle peut heurter : lorsque le patient est au seuil de sa mort, la pratique nécessaire des soins palliatifs avec le recours aux antalgiques et aux sédatifs pour soulager la personne accélère le moment de la mort.

L’amour de la famille ou des proches, l’exigence éthique du médecin sont dans ce genre de circonstances les seuls vrais garants du respect de la personne humaine.

Le respect de la vie, l’exigence absolue de déontologie en la matière, ne peuvent conduire à anticiper arbitrairement la mort. Aucun médecin d’ailleurs ne saurait s’y résoudre, tant il s’agit du contraire géométrique, absolu, de son « sacerdoce » laïc. Reconnaissons par contre, que la médecine palliative – qui porte son nom au sens malheureusement fort du terme – est la vraie réponse à la souffrance des malades confrontés à l’évolution d’un mal incurable, à leur angoisse et à celle de la famille.

Elle est la pratique appropriée pour contrecarrer l’acharnement thérapeutique que chacun ressent aujourd’hui comme parfois monstrueux.

J’ai vécu il y a 10 ans auprès d’un ami très proche ce compte à rebours atroce, où l’absence d’espoir de guérison et la proximité immédiate de la mort appellent l’apaisement des souffrances. J’ai alors compris le caractère mystérieux du souffle de vie qui disparaît sans révéler son origine, son principe. La prescription du médecin débouchait sur ce qui était devenu inéluctable. Il était dans la plénitude de son rôle. Malgré l’atrocité de la douleur pour les survivants, dans la beauté même de son rôle, qu’aucune loi ne saurait normer avec précision.

Je crois nécessaire que le respect de la vie ait comme corollaire le respect de la liberté de conscience du médecin.

Il ne saurait à mes yeux être question de légiférer pour promouvoir une forme d’euthanasie active. Je n’exclus pas qu’il faille protéger davantage le médecin des abus d’une judiciarisation excessive de la société, afin de préserver son appréciation souveraine du traitement à conférer à un malade au terme de sa vie.

La loi ne peut autoriser un homme à administrer la mort à un autre homme. Alors pourquoi vouloir légiférer et fixer des clauses d’exonération de cette maxime fondamentale.

La solution aux nombreux drames humains que nous connaissons tous réside dans ce phare absolu que doit rester la conscience du médecin. Tout doit être fait pour en sacraliser son exercice quotidien.

Tout doit être fait pour donner sa chance à la vie. C’est dans l’appréciation sincère et réaliste de cette chance que se situe la frontière entre la barbarie de l’euthanasie active et l’humanisme de la souffrance allégée.

En concluant ces quelques lignes, je pense avec respect et compassion à la détresse de Vincent Humbert à laquelle je n’apporte aucun vrai remède.

Il aura aidé par son cri légitime le législateur que je suis à assumer sa responsabilité de garant des droits de la personne humaine et de leur nécessaire complexité, en plaçant le médecin au cœur du dispositif.

Non par lâcheté. Mais par volonté de préserver le caractère unique de chaque être et de chaque destinée humaine.

Le vrai sectarisme et la fausse bonhomie du maire de Tours.

21 décembre 2002

Selon le public, selon la cible recommandée par son agence de communication, il atténuera, noiera le poisson, se démarquera, tel un chanoine républicain. Il prônera le rétablissement du service national devant les militaires, la baisse des impôts devant les responsables économiques… et fait tout l’inverse ensuite…

Lorsque le maire de Tours refuse à l’opposition municipale certaines informations sur la ville ou sur l’agglomération, ce n’est pas un jeu politicien classique de la gauche vis-à-vis de la droite. C’est un mépris affiché pour l’exercice normal du débat démocratique.

Les conseillers de l’Union pour Tours représentent presque la moitié de la population tourangelle, qui est en droit de savoir si oui ou non, par exemple, la Communauté d’agglomération présidée par Jean Germain envisage de construire un « palais d’agglomération » dont le coût dépasserait les 30 millions de francs (4,5 millions d’euros).

A cinq reprises, nous avons posé la question. Nous attendons toujours la réponse. Nous la reposerons au nom du droit à l’information, et surtout de la volonté de supprimer les dépenses inutiles, pharaoniques et démesurées.

Beaucoup plus grave est l’hypocrisie face aux invectives communistes ou aux propos sectaires du premier adjoint, responsable local du PS.

Le maire feint de se démarquer d’un tel comportement, mais, au bout du compte, laisse faire et dire. Double jeu ! Double langage !

Lorsque le PC dépose un vœu contre le Président de la République hors du champ de compétence d’un conseil municipal, exclusivement chargé de par la loi des affaires de la ville – l’intérêt local -, M. Germain se contente de ne pas prendre part au vote mais naturellement laisse le débat dégénérer. Il est au fond heureux que son premier adjoint enfonce le clou en calomniant le Président de la République.

Nous avons voulu voter contre ces basses manœuvres, cette sale besogne politique qui est exactement le contraire de ce qu’il faut faire dans la conjoncture actuelle pour réconcilier le citoyen avec la chose politique.

Et juste après nous avons quitté le conseil municipal pour manifester notre écoeurement et notre colère. Ils étaient entre eux, eux qui sont solidaires et complices de ce détournement de débat public, parfaitement honteux. M. Germain était au milieu des siens. Il fait plus que cautionner. Ayant laissé faire, il soutient ce type d’invective politique.

Rassurez-vous… A l’extérieur, selon le public, selon la cible recommandée par son agence de communication, il atténuera, noiera le poisson, se démarquera, tel un chanoine républicain. Il prônera le rétablissement du service national devant les militaires, la baisse des impôts devant les responsables économiques, le respect des cultes devant les religieux et fait tout l’inverse ensuite…

Au fait que pense-t-il du droit de vote des étrangers, lui qui a organisé dans son hôtel de ville une pseudo consultation populaire ? Vous aurez sur ce sujet une réponse « adaptée », à géométrie variable, selon ce que vous incarnez… et ce que vous êtes supposé penser !

Les membres de « l’Union pour Tours » dénonceront avec force et énergie ce vrai sectarismeet cette fausse bonhommie, directement issu de la tradition d’André Laignel qui lui réussissait moins bien à dissimuler son vrai fond. Comme quoi l’élève dépasse parfois le maître…

Nos impôts permettent des réalisations, mais le maire n’a pas de stratégie pour développer Tou

20 décembre 2002

La stabilité de la fiscalité n’est qu’un leurre, puisque non seulement les taxes parafiscales et les tarifs municipaux augmentent, mais que d’autre part les prestations dans certains domaines baissent…  Le budget présenté par le maire de Tours n’est qu’un exercice comptable prévu par la loi. Ce n’est absolument pas un véritable exercice démocratique de programmation budgétaire.

•    La méthode retenue par Monsieur Germain n’est pas bonne. Il faudrait partir du constat des besoins de la population et des objectifs « politiques » qu’une équipe municipale se doit de se fixer.

Puis présenter la tranche annuelle des engagements et des programmes pluriannuels et enfin prévoir un rapport d’exécution avec un bilan critique.

Quelques exemples : rien n’est prévu pour le point noir absolu en matière de circulation aux abords de la gare ; quel est le montant total des travaux nécessaires pour parvenir à un résultat simple : « plus une ligne électrique, plus une ligne téléphonique apparentes à Tours » ? Aucune information ; quels sont les moyens envisagés pour faire de notre ville la capitale touristique du Val de Loire ? Aucune orientation précise ; comment favoriser l’implantation d’activités économiques permettant l’embauche sur place de tous les jeunes qui se forment à Tours ? Ce n’est tout simplement pas évoqué…

•    La deuxième critique fondamentale porte sur le fait que les transferts de responsabilités vers l’agglomération se traduisent par un déni de démocratie directe choquant.

L’opposition a été écartée de la délégation de la ville de Tours au Conseil de la Communauté d’agglomération. Bonjour le respect du pluralisme de nos concitoyens !

Plus grave, le directeur général des services de l’agglomération a refusé de remettre à l’opposition un exemplaire du budget de l’agglomération.

Pour quelqu’un qui a appartenu au « Mouvement des citoyens » de M. Chevènement et qui figurait sur la liste de gauche aux dernières municipales – tiens, tiens, un recrutement assez politique… – c’est la marque d’une pratique sectaire.

Rappelons-lui que la première marche vers la démocratie est le droit des élus du suffrage universel à « consentir » l’impôt et à choisir les dépenses…

Je ne sais si existe encore un magazine qui s’appelait « Nous deux » ! Là l’attitude politique du président de la communauté d’agglomération obéit à la maxime « Entre nous ».

C’est certainement plus confortable, mais cela n’évite pas les questions embarrassantes : par exemple, est-elle envisagée la construction du palais de l’agglomération pour un coût de plus de 30 millions de francs ?

•    Troisième motif de voter contre le projet de budget, les services mal rendus à la population.

La stabilité de la fiscalité n’est qu’un leurre, puisque non seulement les taxes parafiscales et les tarifs municipaux augmentent, mais que d’autre part les prestations dans certains domaines baissent : ce fut le cas pour la collecte des ordures ménagères avec une augmentation du coût et une baisse de la fréquence du ramassage ; c’est aujourd’hui le problème des activités socioculturelles qui ne sont plus assumées par les anciens foyers et pas encore par les nouveaux opérateurs.

Dans le quartier Mirabeau, par exemple, les jeunes sont obligés d’aller pratiquer le judo à Rochecorbon ; les habitants des Rives du Cher – Rochepinard n’ont plus de local pour organiser leurs activités de loisirs etc, etc, etc…

Ils sont contraints parfois de se délocaliser, voire de renoncer, en tous cas de payer davantage.

Dire que la ville est bien gérée sans changement est donc tout simplement faux puisque les prestations baissent ou disparaissent.

Sans parler du fameux emprunt dont on ne rembourse que les intérêts, le capital étant renvoyé en 2023 ! Ce qui a majoré le coût de l’emprunt car les taux sont naturellement plus élevés lorsque le capital est remboursé in fine. Ce qui reporte sur les générations futures la charge financière…

Bref, un document budgétaire vraiment peu sincère, ne répondant pas aux attentes de la population. Donc, l’Union pour Tours votera contre.

Le sectarisme de la gauche revient au galop : bonjour l’amnésie du passé !

18 décembre 2002

Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy ont parfaitement répliqué, en faisant remarquer que la gauche était amnésique… Aux questions d’actualité aujourd’hui à l’Assemblée nationale, deux députés socialistes – dont l’ancien Premier Ministre Laurent Fabius – ont invectivé le gouvernement en l’accusant de tripatouillage électoral et de gestion partisane de la fonction publique !

Rien que cela !

Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy ont parfaitement répliqué, en faisant remarquer que la gauche était amnésique.

Jamais autant de nominations politiques que sous le gouvernement Jospin alors que nous, nous avons à cœur de ne retenir que les critères de compétence : l’ancien directeur de cabinet de M. Jospin est aujourd’hui ambassadeur à Madrid, le directeur du Trésor qui a travaillé dans plusieurs équipes de gauche est toujours en fonction ; quant au directeur général de la Caisse des Dépôts qui vient de changer, il a accompli un quinquennat… il est donc normal qu’il soit appelé à d’autres responsabilités.

En ce qui concerne les équilibrages démographiques des cantons à Marseille pour éviter des distorsions de population totalement choquantes, nous ne faisons que suivre les recommandations du Conseil d’Etat qui avaient incité le précédent gouvernement à régler le cas de Lyon.

Il est loin le temps où Gaston Defferre avait grâce à ses ciseaux experts, pu être élu maire de Marseille sans avoir de vraie majorité

La gauche n’arrive pas à se reconstituer comme une force politique d’alternance crédible.

A l’instar d’Elisabeth Guigou dans son débat face à Nicolas Sarkozy, elle calomnie puis s’enfuit piteusement.

Là elle cherche à nous faire apparaître comme des sectaires, cherchant à manipuler le suffrage universel.

Nous qui aimons le terrain, le contact, la prise directe avec la réalité, nous n’avons pas peur des Français.

Nous voulons qu’à chaque niveau de responsabilité publique, corresponde un interlocuteur identifié, connu, totalement impliqué dans son mandat.

C’est pour cela que nous proposons de rapprocher le député européen des citoyens, en faisant que dans chaque région un ou plusieurs parlementaires européens incarnent l’Europe, animent le débat, rendent compte de l’exercice de leurs mandats.

On nous accusera là aussi de sectarisme, d’atteinte au pluralisme, alors que notre réforme avait été en son temps souhaitée par tous les partis politiques républicains.

La bonne foi n’est donc malheureusement pas la qualité la mieux partagée sur l’échiquier politique… Alors, nous répondrons du tac au tac avec la force et l’énergie que légitime notre sincérité politique !

Aujourd’hui, comme promis, je tiens à Tours ma 260ème permanence de quartier !

13 décembre 2002

« Contre vent et marée », demain, je continuerai mes permanences pour permettre à chacune et chacun de pouvoir me rencontrer et dialoguer, en toute liberté, en toute simplicité, dans son quartier… En 1997, lorsque vous m’avez fait l’honneur de me donner votre confiance en m’élisant comme votre député, je m’étais engagé à me tenir à votre disposition, chaque semaine dans un quartier différent, sans rendez-vous, afin de répondre à vos demandes… vos questions.

Je suis fier, aujourd’hui, de tenir ma promesse en effectuant ma 260ème permanence. Pour moi c’est toujours un moment important de ma semaine que celui de rencontrer « en direct » mes concitoyennes et mes concitoyens, de les aider dans la mesure de mes moyens, d’échanger avec eux, de me sentir utile à toutes et à tous, et ainsi d’être le « porte-parole » efficace qu’attendent les Tourangelles et les Tourangeaux.

En cette période où, à tort ou à raison, beaucoup reprochent à leurs élus d’être distants, lointains, inaccessibles, et en conséquence de ne pouvoir comprendre les vrais problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien, je tiens vraiment à ces moments privilégiés de dialogue, parfois vigoureux, mais qui me sont si nécessaire pour « faire entendre » les attentes réelles et le sentiment des habitants de Tours sur les dossiers importants et au moment des grandes décisions, afin que celles-ci soient justes et aillent dans le bon sens pour notre ville.       

Vous m’avez renouvelé votre confiance, au printemps, lors des dernières élections législatives. C’est pourquoi « contre vent et marée », demain, je continuerai mes permanences pour permettre à chacune et chacun de pouvoir me rencontrer et dialoguer, en toute liberté, en toute simplicité, dans son quartier.

C’est la promesse qu’hier j’ai tenue envers vous, c’est la promesse que je vous renouvelle en ce jour anniversaire !

A RICHELIEU, DIMANCHE, JEAN-PIERRE RAFFARIN REFUSE LA DESIGNATION DE BOUC EMISSAIRE.

9 décembre 2002

J’imagine que Georges POMPIDOU dégageait la même aisance naturelle avec la capacité d’être remarquablement habile. A quelques dizaines d’années d’écart ils semblent de la même trempe…     Un dimanche matin de pré-hiver dans cette magnifique ville de Touraine – depuis deux siècles après avoir été poitevine ! – qu’est Richelieu. Un marché de Noël parfaitement organisé par la mairie, l’association des commerçants et tous les bénévoles mobilisés.

Le cœur de cette France qui ne devrait pas douter d’elle-même et parfois se faire peur inutilement concernant la force de son rayonnement tant notre capital humain, culturel est riche !

Hervé NOVELLI avait invité « en voisin » le Premier Ministre que nous attendons tous de manière heureuse et décontractée. Même Gonzague Saint-Bris est là ! Jean-Pierre RAFFARIN arrive. Son rayonnement humain est aussi fort que son aptitude au contact simple, chaleureux, direct, qui sonne juste et vrai.

J’imagine que Georges POMPIDOU dégageait la même aisance naturelle avec la capacité d’être remarquablement habile. A quelques dizaines d’années d’écart ils semblent de la même trempe !

Visite des stands. Poignées de mains. Dégustation. Echange. Photos. Atmosphère bon enfant. Surprise chez certains visiteurs, de découvrir qui est là, sacrément escorté par tous ceux qui veulent être sur la photo…

Il est chez nous en Touraine, où nous sommes heureux de l’accueillir. Ses réflexes ne lui font pas oublier ses nombreuses responsabilités du jour, au premier rang desquelles figure naturellement la manifestation du monde enseignant qu’il faut « pacifier ».

Comment ne pas le croire quand il parle de l’école, de l’égalité des chances, de la formation, de l’emploi, du territoire, de la modernisation nécessaire du système. Il ne provoque pas, il affiche des convictions, des objectifs, une volonté non idéologique de donner à notre système éducatif les moyens de fonctionner efficacement.

Il rappelle, lors de l’interview attendue par la presse très nombreuse, que l’opinion ne doit pas désigner à la vindicte publique le corps enseignant comme le responsable unique de tous les maux de la société française, une sorte de nouveau bouc émissaire. Ce n’est pas un propos prudent et avisé du Chef de Gouvernement à quelques minutes du démarrage de la manif à Paris. C’est le fond de ce que nous croyons. C’est un appel à la responsabilité des jeunes, des parents dont on ne rappellera jamais assez la qualité irremplaçable dans la mission d’éducation. S’ils ne jouent pas leur rôle et démissionnent, les meilleurs enseignants n’arriveront jamais à rattraper les dommages.

De la même manière d’ailleurs que les codeurs, surcodeurs, crypteurs et double-crypteurs et autres systèmes d’interdiction de la pornographie à l’écran de télévision ne suffiront pas à donner à la jeunesse une « vision » plus idéale de l’amour humain, si les parents ne prêtent aucune attention à ces questions si importantes du jalonnement de l’éveil à la sexualité.

Là aussi, attention à la désignation partiale ou partielle des responsabilités qui oublient les jeux vidéos et surtout la mission de régulation des familles. Interdire ou autoriser. Ignorer ou expliquer. Bref éduquer !

Lors des discours sous les splendides halles de Richelieu, une sorte de cathédrale aux voûtes de bois blond qui fait penser à une nef de navire, le président de l’union commerciale fait très fort !

Le « jamais 2 sans 3 » promis à RAFFARIN par le Président de lunion commerciale, restera dans toutes nos mémoires, …
« Vous êtes venu comme ministre une première fois ; nous vous recevons aujourd’hui comme Premier ministre, la 3e fois, nous accueillerons le plus haut personnage de l’Etat ! »

Je ne sais si c’est la première fois qu’une telle aubade lui est offerte ! Je n’arrive pas à percevoir si l’idée fait du chemin dans son crane !

La spontanéité des propos est en tout cas sympathique. Il répond avec malice, amusement et humour, qu’il est candidat au travail et à … la fonction de maire de Richelieu qui est à ses yeux une fonction essentielle à la République… d’en bas !

Ses propos publics chaleureux sur mon article consacré à l’élargissement de l’Europe et publié par le Figaro, me vont droit au cœur, même s’ils me remuent en profondeur sans que cela ne transparaisse à l’extérieur.

Vin d’honneur. Quelques apartés. Puis c’est le départ. En fin de journée il mobilisera les énergies des ministres concernés par la lutte contre le fléau d’une éventuelle marée noire dans le Sud-Ouest. Il anticipe. Il écoute. Il prévient. Il décide. Sans coup de menton. Sans excès médiatique. Avec précision, à-propos, fermeté et humanité. Il est visiblement heureux de ce qu’il fait !

Nous sommes heureux d’être avec lui ! C’est rare en politique, mais c’est un constat que nous sommes nombreux à faire !

HARO SUR L’UMP! HARO SUR JUPPE!

7 décembre 2002

Ce n’est pas parce que la gauche partisane est dans un piteux état, contrainte de ressortir de son chapeau mitterrandien le vote des étrangers, pour que des « petites phrases » parfois assassines échappent à nos ténors… L’aura personnelle et la réussite politique de Jacques Chirac, l’affirmation rayonnante de Jean-Pierre RAFFARIN et l’adhésion des Français au travail de ses ministres, la création d’une force politique nouvelle à droite véritablement populaire, tout cela explique peut-être la volée de bois vert que nous venons collectivement de « prendre » en parcourant la couverture de certains journaux…

Nous serions au prélude d’une guerre civile interne, frappés par le sectarisme !

On se calme !

Ce n’est pas parce que la gauche partisane est dans un piteux état, contrainte de ressortir de son chapeau mitterrandien le vote des étrangers, pour que des « petites phrases » parfois assassines échappent à nos ténors…, qu’il y a matière à ces promesses d’apocalypse politique plus souhaitées que constatées d’ailleurs !

Puisque le feu est attisé, nous devons être particulièrement vigilants pour ne surtout pas laisser se développer une mauvaise spirale dans l’opinion publique qui conduirait nos concitoyens à penser que nous nous livrons avec délectation à des jeux politiciens stériles au lieu de reconstruire, rénover, réformer notre pays.

Alors respectons tous ensemble quelques principes simples.

.A chacun son rôle !

Que le gouvernement et les ministres continuent « sans lever la tête de leur copie » l’excellent travail qu’ils accomplissent depuis six mois !

Que les parlementaires soient d’authentiques porte-parole des citoyens, de véritables législateurs au nom de l’intérêt général et de réels contrôleurs du gouvernement et de l’administration !

Que le parti de la majorité présidentielle, l’UMP, soit l’aiguillon politique, le lanceur de débats, le laboratoire d’idées, l’organisateur de réussites électorales à venir et à préparer, le contradicteur imaginatif de la gauche arrogante qui n’a toujours pas compris ses erreurs !

.A chaque heure suffit sa peine !

Autrement dit, n’ouvrons pas de manière prématurée la préparation des futures présidentielles… Ceux qui en porteraient la responsabilité en cherchant artificiellement  à créer des polémiques stériles et déprimantes à des fins soit disant personnelles, seraient vite discrédités.

Ce ne serait d’ailleurs que justice, car nous sommes très nombreux dans notre nouvelle maison commune qu’est l’UMP, à refuser qu’on nous gâche de l’extérieur le climat fort de confiance et d’énergie que nous avons tous ensemble su créer au Bourget.

Notre devise n’est pas « travaillons ensemble et je réussirai seul »… mais « créons par notre travail la réussite qui permettra au meilleur d’entre nous de porter haut et loin les couleurs de toute la famille ».

Et si c’était Chirac, comme l’a dit avec l’intelligence qu’on lui connaît Jean-Claude GAUDIN !
2007 est loin. Alors revenons à nos chères études !

Rives du Cher

7 décembre 2002

La passerelle piétonne qui enjambe le Cher pour relier le quartier des Deux Lions, n’en finira donc pas de faire couler de la salive et… de l’encre.Construite à grand frais et de manière précipitée avant les dernières élections municipales, cette passerelle est, sans aucun doute, un superbe ouvrage d’art, mais n’en demeure pas moins pour beaucoup d’habitants et de voisins comme l’exemple de dépenses inconsidérées, prématurées et… inutiles, cette zone du quartier des Rives du Cher ayant tant d’autres besoins urgents en attente.  

Aujourd’hui c’est le journal local qui se fait l’écho des nombreux problèmes que celle-ci entraîne concernant la sécurité, en particulier la nuit, puisque le système d’éclairage est très régulièrement détruit par des actes de vandalisme.

On comprend sans difficulté le sentiment réel d’insécurité que doivent ressentir les piétons, et à fortiori les enfants, lorsqu’ils empruntent ce passage désert, dans l’obscurité, pour rejoindre leurs logements des Deux Lions… nouveau quartier d’habitation qui par ailleurs, six ans après son lancement très médiatique par Jean Germain, ne bénéficie toujours pas d’un café convivial mais sera bientôt doté de 10 000 m2 de grande surface supplémentaire…   

Que la SET (Société d’Equipement de la Touraine) s’engage à réparer l’éclairage détruit c’est bien la moindre des choses, mais le problème ne sera résolu de manière définitive que si la tranquillité et la sécurité publique sont rétablies pour tous les habitants et … sur les deux rives du cher.